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Il y a un moment que je voulais découvrir l'oeuvre de Livia Llewellyn. Et j'avais, pour ce faire, téléchargé — d'une façon des plus légale — une copie de Fournaise. Mais je ne suis vraiment pas fan de la lecture sur écran et j'ai toujours trouvé mieux à faire. Alors, quand s'est présentée l'occasion d'avoir en main une copie papier... Habituellement, quand je commence ma lecture dans cet état d'esprit, le livre part d'office avec une bonne note qui diminue au fil de mes déconvenues.

Là, je pense que c'est la première fois qu'un livre — un recueil de nouvelles qui plus est — passe de 5/5 à 0 en moins de 50 pages.

Ce n'est pas le style qui est en cause. Ni vraiment la narration. Mais bien plutôt ce qu'elles racontent et la façon de le raconter.

Avec Panopticon, la note était restée assez élevée malgré : 1° Une narration à la deuxième personne du singulier ; 2° Un petit côté pornographique. L'univers décrit me faisait penser à du Serge Brussolo. Et je trouvais que ça valait encore une bonne note.

Stabilimentum commençait bien et j'étais près à remonter la note à un magnifique 5. Mais la fin tourne à l'eau de boudin.

J'ai carrément abandonné Guêpe et Serpent en cours de route. Tellement j'étais peu convaincu.

J'ai un peu plus adhéré aux trois ou quatre dernières. Mais les trames sont un peu trop décousues pour réussir à m'enthousiasmer. J'espérais découvrir avec ce recueil des histoires aussi étranges que les meilleurs contes de Brussolo, Pelot, et consors. Côté étrangeté des ambiances, j'ai été servi. Il y a même un côté poétique à l'écriture qui n'est pas désagréable. Mais je le trouve gâché par des phrases alambiquées qui en perdent toute signification.

Non. Décidément je n'ai pas été convaincu par les nouvelles de Livia LLewellyn et je pense que je n'y reviendrai pas.

En bref : Ça passe ou ça casse. Si vous êtes dans un état d'esprit qui vous rend réceptif à ses histoires, à son écriture, alors ces nouvelles vous plairont sans doute beaucoup. Mais si comme moi en ce moment vous vous sentez imperméable à des trames déjantées, des récits déstructurés, des phraséologies alambiquées sous prétexte de donner un peu de poésie au récit, alors passez votre chemin. Ça vaudra mieux.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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Reçu grâce à la Masse Critique Mauvais Genre, je remercie donc Babelio et la maison d'édition Dystopia.

Malheureusement, comme je déteste avoir du mal à me représenter ma lecture et qu'à la fin de ces nouvelles, toutes très courtes, je me demandais encore ce que j'avais lu, on ne peut pas dire que cette lecture soit une réussite !

A chaque fois que je commençais une nouvelle, je me demandais sur quoi j'allais tomber. Humains, animaux,...
Toutes ces nouvelles manquent, pour moi, cruellement de données, de descriptions, qui me sont nécessaires pour rentrer dans l'histoire.

Le concept de la nouvelle est déjà assez particulier. Il faut aller à l'essentiel pour capter le lecteur et moi, à chaque fin de nouvelle, j'étais dans le flou total avec presque une appréhension de lire la suivante.

Il y a du sang, des décapitations, des araignées et même, si j'ai bien compris, un genre d'octopuss...et j'en passe.

Bon, clairement, ce n'est pas une lecture pour moi.
Aucun plaisir ressenti en lisant ces lignes mais je suppose que s'il est édité, c'est que ce genre doit plaire à plus d'un.
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Fournaise, dont le titre original est Furnace, a été traduit de l'anglais par Anne-Sylvie Homassel.

Ce livre est une recueil de 12 nouvelles étranges, insolites et horrifiques écrites d'une belle plume par l'écrivaine américaine Livia Llewellyn. A la fin du livre on peut lire une interview intéressante de l'auteure.

Ces récits renferment un mélange de frayeurs, sexualités, cruautés, cadavres, désolations, atrocités et sentimentalités.

Malheureusement je ne suis pas réellement rentrée dans ces histoires et je ne les ai pas vraiment comprises. Mon ressenti c'est qu'elles n'étaient pas terminées, il me manquait une explication. J'en suis désolée.
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Je remercie beaucoup Masse critique Babelio et les éditions Dystopia.
Ce recueil de nouvelles d'épouvante était vraiment surprenant.
Des histoires sombres et assez glauque qui m'ont transporté dans un univers très particulier.
C'est une écriture qui se laisse découvrir et des moments de malaises et de bizarreries.
Personnellement j'ai accroché moyennement car c'est un genre littéraire inconnu pour ma part.
Ce sont des petites histoires fantastiques certaines assez érotiques, un peu gores et horrifiques.
L'auteur est certainement douée d'un grand talent pour nous emporter dans son monde décalé.
Ces histoires différentes et vraiment atypiques m'ont fait imaginer des scènes incroyables qui donnent la chair de poule.
Bravo à l' auteure pour son imagination débordante, ce recueil de nouvelles plaira surement aux amateurs de ce genre littéraire.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Reçu pour l'opération masse critique.
D'abord un grand merci pour la maison d'édition qui m'a fait parvenir le livre avec une ribambelle de beaux marque-pages. Petit envoi tout mignon, attentionné... quand on reçoit ça, on n'a envie que d'écrire une critique positive.
Mais hélas, à mon grand malheur, je ne peux pas adhérer à cette oeuvre. Et pourtant j'aime tout en littérature et je lis de tout. le reproche que je lui fais, c'est de partir dans des délires sans donner un sens ou un but et avec un style particulier, étouffé, branlant, prétentieux rendant l'ouvrage malaisé. L'atmosphère n'y est pas. Il y a néanmoins quelques nouvelles qui tiennent la route mais une minorité noyées dans des histoires décousues. Il faut plus voir le livre pour une tentative d'écrire quelque chose d'autre... alors pourquoi pas, l'absurde, le non-sens, par exemple comme Ionesco ou autre. C'est pas mal, c'est original, ça sort des sentiers battus mais là, ici, j'avoue mon incompréhension. Et d'autant plus renforcé par les thèmes présents ici, on peut y parler cru (et c'est très bien) mais ce n'est pas abouti, c'est avorté. Il ne faut pas s'enthousiasmer parce que le mot chatte ou biroutte y sont présents. Autant être courageux et aller jusqu'au bout de la démonstration et finalement c'est léger , somme toute.
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Quand Dystopia Workshop, la maison d'édition qui a publié Lisa Tuttle, Bob Leman et Thomas Ligotti, propose un recueil de nouvelles étranges et horrifiques d'une autrice outre-Atlantique, difficile de résister :) Livia Llewellyn nous entraine dans des expériences mentales très personnelles qui travaillent les corps et accumulent les images macabres. J'ai adoré me perdre dans les dédales de souffrances, ayant parfois la sensation de me retrouver dans un tableau de Beksinski ou un délire corporel de Cronenberg, mais du point de vue féminin. L'autrice aborde notamment la sororité et la maternité. Les transformations, les viols, les perditions, les intrusions forment une galerie d'horreurs, à la recherche du bourreau ou de la victime. Les personnages ne s'expriment que par la douleur jusqu'à atteindre une beauté étrange dans une délivrance extatique et morbide. Les narrations tordues en "tu" ou "nous" participent à la confusion des identités, quand les pulsions de nos corps ne sont plus maîtrisables. Un exemple du courant étrange, ou "weird", toujours souterrain et indéfinissable, dont l'aspect anti-commercial est presque un manifeste artistique. Peu de maisons d'édition ont le courage de s'y lancer ! L'hermétisme de ces mystères décadents rebutera certains lecteurs, mais récompensera les audacieux 😊 Bravo à la traductrice, Anne-Sylvie Homassel, qui a réussi à retranscrire une musique originale et des formes expérimentales
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Plusieurs nouvelles (fantastique et horreur, parait-il) qui, à mon avis, parlent de la violence faîtes aux femmes. C'est le style qui frappe, parfois très imagé. C'est un peu gore et ça ne plaira pas à tout le monde. A se demander si l'auteur ne cherche pas à extérioriser ses propres maux. On a tous des trucs à arracher de soi.
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Ma curiosité a d'abord été attisée par une critique dans un podcast présentant cet ouvrage comme un "receuil de nouvelles d'influence Lovecraftienne". le livre en lui même est un joli petit objet. On lit une nouvelle, puis une autre, et comme les nouvelles sont assez courtes, on les enchaîne, un peu dans l'espoir de trouver un récit compréhensible. On a vite un sentiment de lecture fastidieuse, malgré une traduction de qualité. Au final, une lecture pénible.
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Dans ce nouveau livre des éditions Dystopia, Livia Llewellyn, traduite par Anne-Sylvie Homassel, propose douze nouvelles oscillant entre l'épouvante et le fantastique.

Tavelures, toiles d'araignée et pourritures décorent ces histoires baignant dans une étrangeté, glissant parfois jusqu'à l'horreur.
Et du sang, partout du sang, des viscères, des os, du sperme.
De la violence qui jaillit parfois sans crier gare.

Des nouvelles sur les corps, sur le temps qui passe, et qui corrompt. Sur le temps qui passe, et qui harcèle. Sur le temps qui passe, et qui régénère.
Sur le temps dans le ciel également. On y lève souvent les yeux vers les cieux.

Des histoires de familles, souvent racontées par des petites filles ou des adolescentes qui observent les fissures du monde. Quand elles ne sont pas elles-mêmes le grain dans l'engrenage menant à la déreliction.
Des femmes qui s'unissent pour affronter les horreurs, les attaques. Les pas de côté de la normalité.

Au fil des histoires, des noms reviennent, des mots aussi. Comme des ombres menaçantes.
On craint alors de trop bien comprendre le piège dans lequel on est attrapé. Livia Llewellyn tisse sa toile et nous démambre dedans.
Ainsi voici notre condamnation pour avoir osé l'aventure : tenter de recoller les morceaux et nous persuader que tout ceci, que la vie même, a un sens.

C'est une aventure terrible, qui ne pourra pas convenir à tout le monde. C'est parfois insaisissable, et il faut s'en accommoder ou bien passer son chemin.

L'objet est magnifique. Aussi bien la couverture que les illustrations de Stéphane Perger.
L'interview en fin de volume apporte une valeur ajoutée.
J'ai particulièrement apprécié :
Cinereous
À toi le droit de commencer
Le Seigneur de la chasse
C'est plus agréable quand on mord
Les mystères

Mention spéciale pour "Dernier été dans la pureté et la lumière" qui est sûrement l'un des textes les plus âpres à avoir jamais échoué sous mes yeux.

Jusque dans les titres de ses nouvelles, Livia Llewellyn fait preuve d'une maestria éclatante.
Je le pense rarement, donc l'écrit tout aussi rarement, mais Fournaise est un recueil marquant. Au fer rouge et en pleine gorge.
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Fournaise de Livia Llewelynn est un recueil de nouvelles horrifiques extrêmement Weird, portées par un style très travaillé et des modes de narration modernes. L'autrice met en scène des personnages marqués par les violences qu'ils subissent, qu'elles soient physiques, mentales ou sexuelles, dans un flot d'images macabres et de visions brutales, avec des corps et des esprits mutilés et torturés, des environnements décrépis, des personnages et créatures monstrueux.
Ce n'est clairement pas tout public, mais si vous êtes bien accrochés, foncez. Personnellement, j'ai été frappé et pris de passion. Ce recueil m'a rappelé pourquoi j'aime la Weird Fiction.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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