Cuiseaux- 6e Biennale d'art 2022- présentant une exposition unique " Puvis de Chavannes dans les collections privées "
Que du Bonheur pour les yeux !....
Ayant le bonheur de retrouver un couple d'amis, habitant cette jolie petite ville de caractère, terre des peintres; dont de E.Vuillard et de Puvis de Chavannes...j'ai eu la joie d'admirer, en leur compagnie, les deux expositions présentées, dont celle consacrée à Puvis !.
Mes amis , voyant mon enthousiasme face aux oeuvres inédites, inconnues ou très méconnues ( puisqu'appartenant exclusivement à des particuliers !) de Puvis de Chavannes, m'ont donné ce catalogue d'une exposition antérieure, de 2014, présentant pour la toute première fois, les lavis et aquarelles de l'artiste.
Incroyable, époustouflant....d'une modernité saisissante !...
Même si j'ai une très nette préférence pour la première partie, dédiée aux Paysages...
Pour la seconde partie, "Figures"...un coup de coeur devant une évocation très expressive et mélancolique du poète , Lamartine (ca 1850), aquarelle et encre sur papier, avec en haut à droite, de la main de Puvis, quatre vers des "Méditations poétiques" :
De colline en colline en vain portant ma vue
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant
Je parcours tous les points de l'immense étendue
Et je dis: nulle part le bonheur ne m'attend."
Un très beau catalogue nous faisant découvrir un autre " visage" de l'artiste.Remercions une nouvelle fois la ténacité et le dynamisme de Bertrand Puvis de Chavannes , pour faire connaître en profondeur, l'oeuvre de son grand-oncle !!
"Retour aux sources ( par
Bertrand Puvis de Chavannes)
(...)
L'exposition de Cuiseaux dédiée exclusivement à ces lavis et aquarelles a donc l'ambition de combler une lacune, et d'approcher un Puvis plus intime en revenant à l'une ses sources de son art.La présentation des oeuvres est scindée en deux volets: " Les Paysages ", qu'ils soient d'imagination ou études d'après nature, et les "Figures ", réunissant des travaux préparatoires réalisés par l'artiste lors de l'élaboration de projets pour l'une ou l'autre de ses peintures de chevalet ou grandes décorations.
Pas d'avantage que ses courts voyages en Allemagne et en Angleterre, les deux séjours que fit Puvis en Italie à la fin des années 1840 ne semblent avoir laissé d'autres traces que quelques copies à l'huile.Si la peinture du Quattrocento devait s'avérer pour lui un incontournable révélateur, la campagne italienne aura probablement été l'une des sources de son goût pour l'aridité de certains paysages."