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Citations sur J'irai tuer pour vous (309)

Le 4 mai (1985), Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine étaient libérés à leur tour devant l'hôtel Summerland de Beyrouth, après plus de deux an et demi de détention. Au même instant, alors qu'il était en meeting électoral à Strasbourg, Jacques Chirac interrompit soudain son discours pour lire à haute voix le message que venait d lui faire passer son conseiller : " Je viens d'être informé à l'instant que les trois derniers otages français du Liban viennent d'être remis entre les mains du représentant du ministre de l'Intérieur." Les centaines de partisans rassemblés dans la salle explosèrent de joie, scandant tous ensemble " On a gagné ! on a gagné!" sous le regard lumineux du premier ministre et l'œil des caméras de télévision.
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On est maître des paroles que l’on n’a pas dites, esclave de celles que l’on a prononcées. La liberté n’est peut-être, en fin de compte, pour chacun, que la simple possession du silence.
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La solitude ne m'a jamais dérangé.
Elle est un reposant exil où s'extraire des regards, et il faut souvent être seul pour être vraiment libre, ou au moins pour penser librement.
Non pas que je n'aime pas mon prochain - au contraire, j'éprouve pour l'humanité une infinie tendresse - mais je ne ressens simplement pas le besoin de le lui prouver. Je n'attends rien de lui.

Je n'ai gardé aucun ami de mon enfance ou de mon adolescence.
Pour tout dire, à l'époque, je n'en avais pas vraiment. J'ai grandi seul, par choix.
Mes compagnons, c'était mes livres, et les personnages avec qui je me liais dans leurs pages ....
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A travers le récit de cet homme de l'ombre, c'est à tous les soutiers de la gloire - ceux que l'histoire ne retient jamais et qui donnent pourtant à notre liberté le prix de leur propre vie - que ce livre a voulu rendre hommage, ainsi qu'à toutes les victimes d'attentats terroristes , de quelque pays qu'elle soient.

Avant -prologue
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Sous le soleil ou le ciel étoilé, je suis un nomade invisible, un gitan hors du temps, chaque pas que je pose dans la terre soigne un peu plus la haine, la douleur et la colère que mon ventre a nourries depuis plus d’un an.
Je me nettoie, je me lave, je me purifie.
Je goûte tout ce que la nature m’offre, je respire l’air qu’elle me souffle et je dors là où personne ne pourra venir me réveiller.
Chaque nouvelle odeur qui vient chatouiller mes narines est comme un cadeau précieux.
Mes seuls compagnons de route marchent à quatre pattes ou voltigent dans les airs.
Les animaux ne vous déçoivent jamais. Ils ne parlent pas, ils chantent
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La révolution, c’est accepter de faire face à l’impossible. Mais c’est aussi accepter de se salir les mains. Les révolutions propres, ça n’existe pas.
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Au collège, je n’ai pas d’amis. Avoir un ami, c’est accepter de s’aimer soi-même. Je n’ai pas cette prétention.
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En grandissant, au milieu des tumultes, la lecture ne m'a jamais quitté.
J'ai toujours chéri les livres comme la plus grande richesse que les hommes puissent m'offrir.
Je n'ai jamais possédé d'autre trésor que ma bibliothèque, jamais voulu m'entourer d'autres décors que celui de ces milliers de vies, de pensées, de paysages à portée de main, offerts à chaque ligne à celui qui les lit, pour le prix d'une bouchée de secondes.
On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
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Quand tu veux faire la liste de tes ennemis, commence par ceux auxquels tu dois le plus de pognon… Les guerres de religion n’existent pas, c’est toujours des histoires de frics bien déguisées.
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A la première rencontre, on voyait aussitôt dans les yeux de Marc Masson, que c'était un homme qui avait connu la mort, et qui l'avait donnée.
Il avait dans le regard cette lueur triste et grave, cette sapience silencieuse, cette assurance sombre, celles des gens qui connaissent sur la vie et sur la mort ces choses crues que la plupart des hommes n'ont pas envie de connaitre. La douleur, la violence et la finitude.
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