J'irai tuer pour vous

On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.

La solitude ne m’a jamais dérangé. Elle est un reposant exil où s’extraire des regards, et il faut souvent être seul pour être vraiment libre, ou au moins pour penser librement.

On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier .

- L'argent en fait pas le bonheur.
- C'est un dicton idiot qu'on a inventé pour consoler les pauvres.

« Je sais que la vie vaut la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu’il suffit simplement de trouver sa vocation profonde et de se donner à ce qu’on aime avec un abandon total de soi. »

Les deux hommes s’étaient retrouvés sur le stand de tir de l’avenue Foch. L’Antillais enleva ses lunettes de protection et grimaça en regardant le tir parfaitement groupé de son ami.
Ça t’excite de tirer dans du « noir » ?
C’est pas dans le noir, mon pote, c’est dans le mille.

Les visages changent parfois avec le temps. Mais les regards , eux, restent les mêmes. C'est dans les yeux que se niche le véritable cœur des hommes.

- Si j'avais envie de me suicider, Sami, je monterais au sommet de ton ego et je me laisserais tomber jusqu'au niveau de ta reconnaissance.

Ces nuits-là, j'ai le coeur qui bat plus fort que jamais.
Je m'endors très tard, et je sais que mon père voit bien que j'ai les yeux grands ouverts.
Pourtant, il ne dit rien: en Bolivie, je ne suis plus un petit garçon. En Bolivie je suis un homme. Comme lui.

Néanmoins, chaque fois que j'ai eu un ami, je lui ai tout donné. Tout, comme si c'était une évidence. En amitié, ce qui n'est pas donné est perdu. Cela a toujours été une évidence.