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3,87

sur 484 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici une saga de fantasy qui remplit bien son office.

Que ce soit au niveau des personnages ( druides, nain, barde, loup, jeune fille au pouvoir mystérieux, guerrier) ou au niveau de la trame ( guerre entre différents peuples, quête/ fuite du personnage principal) ou encore du côté magique de l'univers fantasy, tout est bien en place ! L'histoire est cohérente et plutôt prenante. Un brin d'humour et des caractères bien marqués agrémentent le tout.

Il m'a juste manqué des descriptions de paysage plus étoffés. La carte de l'univers de cette saga La Moïra reprend celle de l'Irlande : il n'y a que les noms qui changent avec parfois quelques similitudes. Je m'attendais donc à me retrouver au plein coeur de ce pays que j'affectionne tant ! Malheureusement, Loevenbruck n'a pas jugé utile de donner d'amples renseignements sur les différentes régions traversées par les protagonistes. Dommage ! Même la forêt qu'il nomme Borcelia - nom qui ressemble beaucoup à Brocéliande - m'a paru bien terne au regard de ce site dont semble s'inspirer l'auteur, site ô combien magique et ensorceleur !

La question que l'on peut se poser, c'est pourquoi j'ai entamé cette saga fantasy qui n'est pas forcément considérée comme la meilleure du genre actuellement alors qu'il y en a tant d'autres à lire ?
Tout simplement parce que le titre de chacun des opus contient le mot "loup". Eh oui, j'adore les romans où le loup joue un rôle prépondérant dans l'histoire.
Pour l'instant, je ne suis pas déçue. Une louve blanche fait figure de personnage principal, même si elle n'intervient qu'épisodiquement, et j'apprécie la façon dont Henri Loevenbruck la met en scène. Pour cela, il s'est beaucoup documenté auprès d'Anne Ménatory, responsable du Parc des Loups du Gévaudan et même s'il s'est parfois permis d'extrapoler, le comportement des loups est très bien dépeint.

Malgré certains bémols, je poursuivrai la lecture de cette saga avec plaisir !
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Une bonne petite lecture facile, mais finalement, hier (jour de tempête sans électricité), c'était idéal.
Tous les critères de la fantasy sont là, un héros jeune et naïf (une héroïne) qui n'a rien d'un héros au départ, une "compagnie" qui se forme peu à peu, une quête, de la magie, des gros méchants, tout y est !
On pourrait se dire qu'on a "déjà lu" ça, mais l'histoire d'Imala, la louve, qui s'intercale en courts chapitres met un peu d'originalité dans le toutim et c'est finalement très agréable à lire, très fluide.
L'écriture est simple, mais pas simpliste, et on tourne les pages sans s'en rendre compte. C'est clairement destiné à un lectorat jeune (et on peut le conseiller sans risque de trop se tromper à des non-initiés en Fantasy, je pense, pour débuter), mais j'ai pris un grand plaisir à suivre les aventures de ces personnages sympathiques, surtout Mjolln que j'affectionne particulièrement !
La seule petite chose que j'aurais à reprocher est un manque de profondeur des personnages. Cela viendra peut-être - ou pas, peu importe - dans la suite que je vais lire dans la foulée...
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J'ai bien aimé de premier tome de cette trilogie qui se veut avant tout initiatique puisqu'il nous entraîne sur les pas d'une toute jeune fille, dont le destin va irrémédiablement être bouleversé par une de ses découvertes. Tout est mis en oeuvre par l'auteur pour attirer et plaire à un jeune lectorat, autant dans ses propos que dans son style. La teneur du récit tourne autour des préoccupations de son héroïne, qui va devoir allier son jeune âge à un destin beaucoup plus adulte. On imagine alors que la trilogie verra cette jeune fille grandir jusqu'à devenir une jeune adulte avant de connaître la fin de cette histoire. Mais l'avenir me dira sans doute si je me trompe. Et rassurez vous, ceci n'est pas une mauvaise critique!
Donc je disais que j'ai bien aimé la manière de l'auteur à installer son histoire, et ses personnages dans celle ci. Il le fait tranquillement, chaque intervention de l'un ou de l'autre, ou chaque interaction entre les uns et les autres amènent du piment au récit, et les intentions e l'auteur sont très clairement explicites. Alors qu'on connaît la plupart des personnages importants dès les premiers chapitres, on se demande bien vite comment il va amener la rencontre de certains d'entre eux, et notament bien entendu, la louve et l'enfant ( titre de cet ouvrage). On se demande même quel rapport elles vont pouvoir entretenir et ce qui fait que le destin va les rapprocher. bref niveau scénario, c'est accrocheur, bien mené; il y a quelques scénes qui rappellent fortement l'oeuvre de Tolkien. Même s'ils entrent dans les codes du genre, les personnages sont à la fois originaux et de gros clichés. On sent la volonté de l'auteur de permettre à son lectorat d'évoluer en terrain connu, tout en lui proposant quelque chose de nouveau. Je ne doute pas qu'Henri Loevenbruck affinera la caractérisation de ses personnages dans la suite de cette trilogie. le nain, par son caractère limite british, en est une illustration et la caractérisation des druides est pour le moins intéressante.
L'auteur a su créé un monde imaginaire s'inspirant des légendes irlandaises et bretonnes, tout en faisant référence à la réalité. Il cite explicitement la religion chrétienne. Et au delà de son histoire, il pose très clairement la question de la religion et de la croyance. La sempiternelle guerre entre nouvelle religion monothéiste et religions païennes dites anciennes y est très présente mais son traitement en toile de fond n'engage pas l'auteur. En effet celui ci, même si on pressent ses affinités, ne se contente d'opposer facilement l'une à l'autre, et surtout ne tombe pas dans le piège de la dichotomie. Ceux là c'est les gentils, et ceux là c'est les méchants! Bien au contraire, il nous montre à travers certains personnages choisis qu'il y a du bon et du mauvais des deux côtés, que ceux qui se prétendent plus blanc que neige, ne sont finalement que mal lavés.
Intéressant donc et bien écrit.
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Henri Loevenbruck est l'un de mes auteurs préférés, mais je n'avais encore jamais lu ses oeuvres de fantasy.
C'est chose faite avec ce tome 1 de la Moïra, qui me laisse assez songeuse. J'ai eu beaucoup de difficultés à retrouver "la touche Loevenbruck" qui m'enchante habituellement, il est vrai toutefois que le whisky pur malt et les motos se retrouvent rarement en fantasy...
Ceci étant dit, j'ai accroché à l'univers imaginé par l'auteur, sans dire pour autant que j'ai été emballée.
La jeune Aléa, petite vagabonde d'un côté, et Imala, la louve blanche désavouée par sa meute de l'autre, vont être plongées malgré elles dans une quête empreinte de magie, de dangers et de dépassement de soi...avec un soupçon d'amouuuur.
Voilà, je lirai la suite mais je préfère définitivement Mr Loevenbruck dans un registre plus...fun, dirons-nous.
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Premier roman que je lis de l'auteur mais sûrement pas le dernier, La louve et l'enfant est le premier tome de la Moïra, une saga dont j'avais déjà entendu parler et qui m'intriguait énormément.

Aléa, une jeune orpheline, trouve un jour une bague qui lui donne d'étranges pouvoirs. À partir de ce moment, elle est recherchée par bien des ennemis, à commencer par le mystérieux et cruel Maolmòrdha. Sa fuite l'amènera à rencontrer de nombreux compagnons de route tels que Mjolln le nain, Phelim le druide et son protecteur Galiad ou Faith la barde.

Ce premier tome signe les débuts d'une saga fantasy jeunesse assez classique, qui m'a par exemple rappelé La quête d'Ewilan (saga que je n'ai pas finie mais je compte bien m'y remettre un jour !). Une jeune héroïne qui se découvre des pouvoirs et se retrouve embarquée dans quelque chose qui la dépasse, une longue errance sur les routes avec des compagnons hétéroclites, un voyage qui fait apprendre, évoluer, une quête de soi en somme. Aléa est à la fin du roman une fille bien différente de celle qu'elle était au départ. L'adolescente laisse place à une personne forte, réfléchie, sûre d'elle, une femme dans un corps d'enfant. J'ai apprécié les personnages, en particulier Aléa pour sa grande sagesse malgré son âge et Mjolln pour son humour et sa fidélité, car le nain se lance sur un coup de tête corps et âme dans une quête à l'objectif flou aux côtés de l'adolescente.

On suit en parallèle quelques parties sur Imala, louve solitaire déçue par les siens. Bien qu'elle soit mentionnée dans le titre de ce premier tome, j'ai trouvé ces parties très courtes et je ne suis pas sûre d'en avoir compris l'intérêt. L'errance d'Imala fait écho à celle d'Aléa mais je pensais que le lien entre les deux serait bien plus fort, j'attends donc de voir ce qu'il adviendra dans la suite.

Globalement, ce fut pour moi une bonne lecture. J'ai apprécié l'univers développé autour des druides et de leur magie secrète, le Saîman, et je suis curieuse d'en découvrir plus dans le deuxième tome. La suite est d'ailleurs déjà dans ma PAL puisque je dispose d'une version intégrale. Une saga qui plaira aux amateurs de classiques de la fantasy et d'univers médiévaux.
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Quatrième de couverture :



La Louve et l'enfant est le premier volet de la Moïra, une trilogie mêlant évasion et aventure. A mi-chemin entre Croc-Blanc et le Seigneur des anneaux, ce livre raconte l'histoire de deux âmes solitaires, celle d'une jeune fille abandonnée des siens, et celle d'une louve rejetée par sa meute. " Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite sans le vouloir d'un don étrange et unique qui va la plonger au coeur des conflits politiques et religieux de l'île de Gaelia. Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l'île ? Fuyant sa ville natale, Aléa va devoir grandir seule et assumer une vie nouvelle. Elle va découvrir l'amour comme la haine, et elle devra faire face à de nouveaux ennemis : les soldats de la flamme, fanatiques religieux pour qui elle est devenue un danger, le conseil des druides, qui lui envient son pouvoir et de bien plus sombres rivaux encore. Dans l'ombre, tel le reflet d'un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline. Leur avenir est encore flou, mais une destinée unique attend la louve et l'enfant… "

Mon avis :
Une grande première pour moi. Je me suis essayé au fantastique. Un genre totalement nouveau pour moi! Alors il est vrai que j'ai eu du mal à entrer dedans. Mais j'ai persévéré et apres les 150 premières pages, je suis entrée finalement dans l'histoire. Au point de regretter que mon déménagement ne soit pas fini pour pouvoir lire le deuxième tome. Ca attendra donc un peu... malheureusement.

Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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Que dire de ce livre si ce n'est que c'est l'une des histoires les plus connues d'Henri Loevenbruck ?

Je ne connaissais pas cet auteur avant de lire ce livre et je dois dire que je suis assez surprise. Les auteurs à succès tel que lui en général, ne me plaise pas. Mais avec la Moïra c'est tout un nouveau monde qui s'ouvre devant nous.

A travers ce livre on découvre la destinée d'une jeune fille de 13 ans qui erre dans les rues de Sarratea. Elle devra partir à la recherche de son futur tout en essayant de découvrir qui elle est.
Elle fera de nombreuses rencontres au fil de son voyage toutes plus étonnantes les unes que les autres. Certaines seront émouvantes, d'autres attendrissantes ou encore "flippantes".

Sur le sysnopsis, il est marqué que ce livre est une sorte de "Seigneurs des anneaux", mais il n'en est rien rassurez vous. Ce n'est pas parce qu'il y a un nain que ces deux histoires se ressemblent. Leurs mondes sont totalement différents, celui là plus mytique je dirais.

Si vous aimez l'univers Loevenbruck alors je vous conseille cet ouvrage. Ce n'est pas sans une certaine impatience que je m'apprête à acheter le 2ème tome.
Lien : http://homelaet.canalblog.com/
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture... Un univers dense, fourni, fouillé... Des personnages très attachants... La relation entre Aléa et sa Louve est très belle. Ce n'est pas très originale comme proposition, mais ce premier tome remplit très bien son mandat : il pose l'histoire, nous présente les personnages, nous diverti, nous donne envie de la suite...
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C'est pendant très longtemps que j'ai vu le livre de la Moïra en rayon, en me disant que ça serait quand même bien de m'y plonger un jour... Cette saga, ou trilogie d'abord, m'avait l'air incontournable et célèbre. Et puis, un matin, une collègue passionnée de lecture a apporté avec elle un sac rempli de romans ; j'y ai trouvé alors les trois tomes de l'oeuvre de Henri Loevenbruck et j'ai décidé ce soir-là de rentrer avec eux à la maison.

Je me suis très rapidement prise au jeu ! C'est avec une efficacité sans faille que l'auteur est parvenu à me faire plonger dans son univers, ses paysages, dans la tête de ses personnages, son héroïne, ses compagnons... Magie, créatures fantastiques, forêts enchanteresses, grands rois et envahisseurs, ce premier tome répond à tous les codes de la fantasy avec, en plus, des petits airs de légendes celtiques. Il a su très vite me transporter et me faire voyager avec ses allures de road trip. On suit en effet un petit groupe de personnages aux traits de caractère bien marqués dans une chasse qui se fait toujours de plus en plus dangereuse et dans une quête que l'on devine bien plus impitoyable que prévu. Avec Imala, la louve à la robe blanche, c'est une toute autre quête que l'on vit, celle de la liberté, mais qui nous fait tout autant voyager.

Mais La louve et l'enfant contient différentes trames. Il y a plusieurs niveaux de lecture, plusieurs ambiances, plusieurs quêtes, plusieurs clans... Nous ne suivons pas continuellement les aventures d'Aléa mais bel et bien tout ce qu'il se passe en Gaelia. Et c'est ça qui est le plus passionnant. L'univers entier de Henri Loevenbruck s'enrichit page après page, jusqu'à certains enjeux politiques qui m'ont, contre toute attente, énormément passionnée. On devine facilement que toutes les pièces du puzzle ingénieux de l'auteur finiront par s'assembler, les toutes dernières s'imbriquant à la toute dernière page du livre. Finalement, ce qu'il se trame au-delà de l'apprentissage d'Aléa m'a captivée encore plus que sa propre histoire (les Thuatanns, les complots et les sacrifices !).

Aléa, personnage principal, est une jeune fille dont le destin réserve bien des surprises. Elle prend rapidement de la maturité et, anciennement taciturne et timide, elle deviendra une jeune fille puissante qui saura prendre des décisions. C'est finalement le rôle qu'elle va devoir jouer, celui que lui impose somme toute La Moïra, qui va la modeler (d'une façon extrêmement rapide, ce qui m'a surprise et laissée un peu perplexe parfois). Plus on approche du dernier chapitre, plus son rôle prend de l'ampleur, de l'importance, de la gravité. le destin devient fatalité. Avec son jeune âge et la plume simple mais pas moins chouette de l'écrivain, ce premier tome a souvent l'air de convenir non pas qu'aux adultes mais aussi à un public plus jeune, aux adolescents. Je ne me suis pas forcément trop attachée à Aléa ; j'aurais aimé qu'elle soit sans doute un peu plus visible, plus vive, plus charismatique mais j'ai beaucoup aimé les aventures qu'elle a vécu aux côtés du nain plus fun et du druide plus classe par exemple. Comme dit plus haut, j'ai véritablement adoré les choses qu'ils se passent un peu plus en retrait, tout en trépignant à l'idée de l'importance que vont prendre certains personnages (Maolmordhaaa !) et certaines décisions...

J'accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à ce premier tome de la Moïra, La louve et l'enfant. Je ne m'imaginais pas aimer autant ce livre et la surprise en est d'autant plus agréable. Il répond admirablement bien aux codes du genre : poser les bases d'un univers fantasy qu'on découvre toujours de plus en plus riche, dépeindre un décor aussi envoûtant que dépaysant, dévoiler une certaine fatalité plus cruelle et plus dure qu'un simple destin... La Moïra est assez simple à lire, divertit parfaitement et répond brillamment à toutes les attentes des amateurs et amatrices du genre, sans pour autant construire quelque chose d'aussi complexe et lourd qu'un Seigneur des anneaux par exemple. Bref : il me tarde de poursuivre mes aventures en Gaelia !
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Une bonne fantasy mais avec quelques bémols

C'est la deuxième lecture commune que je fais avec Anne Sophie et le plaisir est toujours au rendez-vous. Ce coup-ci on a lu le premier tome de "La Moïra", une trilogie fantasy d'Henri Loevenbruck, le co-auteur de la série "Sérum" que j'avais adorée.

L'histoire se déroule en Gaélia, une île dont les contours rappellent étrangement ceux de l'Irlande. On suit les aventures d'Aléa, une jeune fille solitaire de treize ans, qui est orpheline et qui survit au jour le jour de petits boulots ponctuels et de vols dans le village de Saratea. Un jour, les villageois la forcent à s'enfuir dans la lande où elle découvre un corps portant une bague qui va changer son destin. Car en effet ce bijou, et ce qu'il représente, est fortement convoité par plusieurs personnes. Au cours de ses pérégrinations, elle rencontrera des compagnons qui l'épauleront du mieux qu'ils pourront. Parallèlement on découvre les mésaventures d'Imala, une louve aux poils aussi blancs que la neige.

Magie, stratégie de guerre, complot et manipulation politique constituent le corps de ce roman. L'ensemble m'a bien plu, mais certains points m'ont dérangé. Tout d'abord le côté politique que j'ai trouvé un peu ennuyeux. Je regrette également qu'Aléa et Imala ne se retrouvent pas plus tôt. le résumé du livre évoque leur rencontre, mais elle s'est fait attendre. C'est dommage.

Par contre, j'ai vraiment apprécié l'enchaînement rapide des chapitres qui permet de changer de point de vue à chaque fois. On est en présence tour à tour des druides, des méchants, d'Aléa et ses compagnons, d'Imala et des Tuathanns. Ca fait beaucoup de monde à suivre et je comprends que l'on puisse s'emmêler les pinceaux. Personnellement je n'ai pas été gêné par cela.

Les personnages sont hauts en couleur. Un nain, un druide, une barde et un Magistel (sorte de garde du corps pour les druides dirigeants) accompagnent Aléa. Mjolln, le nain, est vraiment comique ; c'est lui que j'ai préféré. Aléa est elle forte, courageuse, et désireuse d'apprendre. Elle sait ce qu'elle veut et elle est prête à braver tous les dangers pour l'obtenir. Je l'ai trouvé passionnante. Et moi qui adore les loups, je n'ai pu qu'aimer Imala, même si elle n'apparaît pas assez à mon goût. Et enfin, Maolmòrdha et Sulthor, deux vrais méchants, cruels, sanguinaires, que l'on ne peut que haïr.

La fin est triste et pleine de mystères. Où ? Comment ? Pourquoi ? J'ai hâte de découvrir les réponses à toutes ces questions dans le deuxième tome.

Enfin, un point très négatif. Il y a beaucoup trop de fautes de frappe dans ce livre. Je ne félicite pas du tout les éditions J'ai lu pour ce travail bâclé. C'est très énervant de la part d'une maison d'éditions qui a quand même d'assez gros moyens.

En résumé, une bonne fantasy, mais quelques passages moins intéressants qui m'ont un peu dérangé. C'est donc avec joie que je lirais bientôt le tome 2 pour retrouver tout ce petit monde.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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