Pour le plaisir, lalalala…
Pour le plaisir des yeux d'abord, puis celui de l'histoire, si loin des codes de la bande dessinée. Chez Loisel et Tripp, je rêve sous les flocons de neige, embarquée dans la chronique de ce petit village canadien. Les grincheux trouvent qu'il ne se passe pas grand chose. Les agités regrettent le manque d'action. Moi, je savoure.
Cet avant-dernier volet de la série est plus court que les tomes précédents. Je ne ferai pas de mauvais esprit. Non, je ne penserai pas que Casterman prolonge la série pour gonfler ses ventes. Non, je ne suis pas une bonne vache à lait qui meugle avec ravissement au moment de la traite. Quoique. Je peux meugler avec ravissement: MEUUUUUUUUUUHHHHHHHHH!
Parce que j'ai aimé ce tome-ci aussi.
Le village déserté par les hommes reprend une vie apaisée. Mais la douce révolution des moeurs amorcée à l'arrivée de Serge continue. Peut-être, est-ce là que réside le charme du scénario. Les profonds bouleversements qui métamorphosent les relations codées entre les villageois vont toujours dans le sens de l'humain. Aucun -isme pour revendiquer l'homosexualité, le plaisir, la tolérance. Simplement un apprendre à vivre ensemble. Brassens apprécierait.
Marie est en famille, ignorante du père, s'en moquant comme d'une guigne, prenant le bonheur qui lui vient. le curé a une crise de foi, négocie avec ses ouailles. Les grenouilles de bénitier squattent l'église désertée, se réfugient dans des TOC. Les mères s'offrent une escapade en ville. Des petits riens qui font la vie; celle de tous les jours, sans affectation ni emphase.
A Notre-Dame-Des-Lacs, le temps secrète du temps. Se presser serait incongru.
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Je dois avouer que la série commence à s'essouffler, les dessins sont toujours aussi beaux et on retrouve avec plaisir les habitants du village.
Ici il va surtout être question de la grossesse de Marie elle qui pensait être stérile. Les hommes étant absents, les femmes vont s'occuper à confectionner de nouveaux habits afin de pouvoir danser le Charleston.
Le père Felix part également du village et il faut lui trouver un remplaçant.
Il ne me reste plus que le dernier tome à lire et je pense que les auteurs ont bien fait de s'arrêter à ce tome avant de faire le tome de trop.
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Un album de transition, réalisé plus pour le plaisir des yeux, car il faut bien le reconnaître, il ne s'y passe pas grand chose cette fois-ci. D'ailleurs, on voit beaucoup de cases sans dialogues. Les deux grandes nouvelles de ce tome reposent sur l'annonce de la grossesse de Marie et sur l'arrêt du régent de dire la messe. Même si les auteurs nous plonge toujours avec autant de talent dans la vie des habitants de Notre-Dame-des-Lacs, on commence à sentir qu'ils ont fait le tour des sujets à aborder... Cependant, j'ai hâte de savoir comment ils vont clore cette série.
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J'ai bien aimé le début de la bande dessinée (Marie qui est enceinte, le curé qui se remet en question, etc.), toutefois je commence à trouver que ça s'étire en longueur et j'ai perdu de l'intérêt à la deuxième moitié de l'oeuvre.
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