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L'hiver s'est installé à Notre-Dame-des-Lacs... Malgré le froid et la neige amoncelée, c'est de bon matin que Marie, bien emmitouflée, s'en va toquer chez Serge. Elle a une grande nouvelle à lui annoncer : nauséeuse depuis quelques matins, il se pourrait qu'elle soit enceinte. Ce que lui confirmera Serge après l'avoir auscultée ! Des larmes pleins les yeux, heureuse et émue, elle n'ose y croire, elle qui n'a jamais réussi à donner un enfant à Félix. Mais de là à savoir qui en est l'heureux papa, la jeune femme n'en sait rien... Serge, aussitôt, est prêt à en endosser la paternité, à ce "ti-cul" ! Voulant profiter de cette bonne nouvelle, Marie veut attendre avant de l'annoncer aux villageois... de son côté, Serge a fort à faire avec le curé, Réjean, qui, en petite forme depuis quelque temps, doute de sa légitimité en tant qu'homme d'église...

Le charleston aurait-il fait tourner, outre les robes de ces dames, la tête de certains habitants de Notre-Dame-des-Lacs ? Marie qui est en famille, Réjean qui aurait perdu la foi et qui s'improvise charpentier, Alcide et Éloïse qui sont en amour, les soeurs Gladu qui ne font rien que d'attendre un curé qui ne vient pas, certaines femmes de la communauté qui vont faire du shopping à Saint-Siméon... Que de changements dans ce huitième tome où l'on retrouve avec plaisir Marie, Serge et les autres... Régis Loisel et Jean-Louis Tripp nous ont concocté, une nouvelle fois, un scénario empli de tendresse et de charme, magnifié par le dessin du duo et les couleurs de François Lapierre. L'on savoure ces moments de partage et d'entraide, d'amour et d'amitié, de douceur, cette voix-off si sage... L'on se délecte de ces planches muettes, empreintes du temps qui passe...
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Le huitième Magasin général est en saison d'hiver.
L'hiver, comme un cocon qui isole et protège un village bien changé!
Les hommes partis, les femmes restent... sans maire et avec un curé qui prend un sacré recul! Dame, le bon Réjean fait une sorte de crise de vocation et s'en ouvre à ses amis Noêl et Serge.
Le commando des trois belles - soeurs bigotes vont même monter chez Noël tenter de ramené le curé! Drôle d'affaire!
Et pis, Alcide et Éloïse sont en amour! ils l'annoncent juste avant que Marie ne révèle qu' elle est... en famille! Mais qu'elle ne sait point qui c'est le père.
Mais, tabernouche, il y aura de même belle messe de minuit et réveillon.
Voilà. C'est l'avant-dernière étape de cette magnifique série qui jamais ne faiblit ni dans le mot, ni dans le trait ni en couleurs...
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Que de belles surprises dans ce tome 8 !
Marie qui pensait ne pas pouvoir avoir d'enfant découvre qu'elle est enceinte , Rejean, le curé a des doutes concernant sa vocation et prend plaisir à travailler sur "une dérive", quelle belle métaphore!!! Alcide et Éloïse se déclarent leur amour. Que de belles surprises et que du bonheur pour ce petit monde et pour nous , qui nous délectons toujours avec ces tranches de vie et ces planches, avec ou sans texte, toujours aussi belles.
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C'est l'hiver et les hommes repartent en bucheronnage. . Mais Marie est enceinte, elle qui se croyait stérile. Mais la question se pose : de qui ?
Mais surtout c'est môssieur le curé qui a une crise existentielle et qui du coup ne plus faire son office.. quel drame pour les bigottes.

Toujours dans la simplicité du petit village de notre dame des lacs avec des personnages authentiques et haut en couleur l'air de rien. Si simple, si vrai et si humain.

Je surkiffe cette BD qui fait du bien, et encore du bien
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Le vent de liberté continue de souffler sur Notre-Dame-des-Lacs et s'amplifie, un vrai tourbillon qui se propage de coeur en coeur. Désir d'émancipation, envie de vivre comme ils l'entendent, les habitants brisent les conventions et le silence et assument leurs envies.

Le curé a une crise de foi mais les paroissiens s'en accommodent, préférant garder un curé dans le doute plutôt que de récupérer un nouveau curé rétrograde. Marie, enceinte, annonce tout naturellement qu'elle ne sait pas qui est le père et que ça n'a aucune importance.
Tout ça n'est pas forcément très crédible mais on a tellement envie d'y croire à cette belle histoire simple et touchante. Ce village devient une sorte d'idéal.
Une immense tendresse pour le genre humain déborde de cette histoire. Tolérance et solidarité sont ici les maîtres mots. E ça fait du bien de lire une histoire qui met ces valeurs en avant. Ca change du monde qui nous entoure, ce monde dominé par forces obscures de la crevardise (copyright Alfaric). Oui, ce grand bol d'humanité fait chaud au coeur.
En plus, tout ça est raconté sans misérabilisme et sans mièvrerie mais avec tendresse, humour et bonne humeur.

Je suis pressée de lire le 9ème et dernier tome mais un peu triste à l'idée que ce sera le dernier.

Challenge B.D 2017
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Pour le plaisir, lalalala…
Pour le plaisir des yeux d'abord, puis celui de l'histoire, si loin des codes de la bande dessinée. Chez Loisel et Tripp, je rêve sous les flocons de neige, embarquée dans la chronique de ce petit village canadien. Les grincheux trouvent qu'il ne se passe pas grand chose. Les agités regrettent le manque d'action. Moi, je savoure.
Cet avant-dernier volet de la série est plus court que les tomes précédents. Je ne ferai pas de mauvais esprit. Non, je ne penserai pas que Casterman prolonge la série pour gonfler ses ventes. Non, je ne suis pas une bonne vache à lait qui meugle avec ravissement au moment de la traite. Quoique. Je peux meugler avec ravissement: MEUUUUUUUUUUHHHHHHHHH!
Parce que j'ai aimé ce tome-ci aussi.

Le village déserté par les hommes reprend une vie apaisée. Mais la douce révolution des moeurs amorcée à l'arrivée de Serge continue. Peut-être, est-ce là que réside le charme du scénario. Les profonds bouleversements qui métamorphosent les relations codées entre les villageois vont toujours dans le sens de l'humain. Aucun -isme pour revendiquer l'homosexualité, le plaisir, la tolérance. Simplement un apprendre à vivre ensemble. Brassens apprécierait.
Marie est en famille, ignorante du père, s'en moquant comme d'une guigne, prenant le bonheur qui lui vient. le curé a une crise de foi, négocie avec ses ouailles. Les grenouilles de bénitier squattent l'église désertée, se réfugient dans des TOC. Les mères s'offrent une escapade en ville. Des petits riens qui font la vie; celle de tous les jours, sans affectation ni emphase.

A Notre-Dame-Des-Lacs, le temps secrète du temps. Se presser serait incongru.
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Huitième tome des aventures de Marie et du petit village de Notre-Dame des Lacs, "Les femmes" est un album assez contemplatif centré sur la vie quotidienne du village : travaux manuels, petites courses, cérémonies religieuses, repas et jeux partagés, et surtout discussions endiablées.

Le souffle de liberté du tome précédent continue de souffler sur les personnages, que ce soit Marie qui profite de la joie d'être enceinte bien qu'elle ne connaisse pas le père de l'enfant, ou Réjean le curé en pleine crise existentielle jusqu'à remettre en question son rôle au sein du village, les trois vieilles bigotes se retrouvant toutes chamboulées.

L'univers est toujours plaisant et l'attachement aux personnages, après huit tomes, se maintient, à tel point que je suis triste par avance de devoir les quitter après la lecture de l'album suivant.

C'est une série humaine et réconfortante, qui fait du bien, à découvrir pour ceux qui ne la connaîtraient pas.

To be continued...
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Avant dernier tome tout aussi réjouissant que les précédents !
Encore une fois, on fuit la monotonie à la paroisse de Notre-Dame-des-Lacs.
Les hommes sont repartis dans les bois, mais ça ne va pas en devenir plus calme pour autant !
"Quelle drôle d'histoire la vie" dira le narrateur à la fin de l'album. Eh oui, quelle drôle d'histoire ! Mais c'est pour la plus grande joie du lecteur !
Il y a d'abord Marie qui apprend qu'elle est enceinte et qui est bien incapable de savoir qui en est le père, mais qui se trouve bien heureuse d'être désormais "en famille" ,un peu comme une maman chatte avec sa portée de chatons aux origines paternelles diverses et variées !
Et puis, Monsieur le Curé qui chope une belle crise de foi ! Un beau dimanche matin enneigé à l'heure de la messe, M'sieur le Curé n'est pas là ! Les soeurs Gladu, ces chères vieilles bigotes, ne rentreront pas de suite chez elles...et passeront une nuit à l'attendre à se geler les fesses sur le banc de l'église. Sacré Réjean ! C'est qu'il est tout occupé à sa dérive...Enfin, plutôt celle du bateau de Noël Poulin. Je vous laisse le plaisir de lire ce tome pour découvrir comment les habitants du village vont parvenir à ramener leur curé derrière l'autel ! Négociations et revendications jubilatoires ! Je ne vous dis que cela...

En tout cas, on s'amuse toujours autant des péripéties de ce village québécois, qui n'en finit pas de changer, de s' émanciper !
Véritables "chambardements" ou simplement effet boule de neige ? L'arrivée de Joseph, homosexuel au coeur gros comme ça et celle d'un curé pour le moins original furent de belles boules de neige que les auteurs Loisel et Tripp se sont amusés à rouler dans une neige à la fois tenace et poudreuse pour en faire un énorme bonhomme aux allures joviales et généreuses et qui fait le pied de nez aux vétustes traditions à la dent dure !
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Bon matin à tous !
Vous ai-je déjà parlé de Noël ? Je ne crois pas. Et bien, il aurait pu s'appeler Noé car son passe-temps favori, c'est de construire un bateau. Drôle de bateau a estimé le curé qui lui prête main-forte pour la construction. Celui-ci nous fait une crise de foi, ce qui n'est pas pour plaire aux madames bigotes. Alors, pour passer le temps, elles se mettent à planter des clous partout. Des clous ? Oui, oui, des clous...
Et les femmes, dans tout ça. Que font-elles pendant que leurs hommes sont partis bûcheronner ? Et bien, pour le savoir, il faut lire la BD. Une chose est sûre, elles ne s'ennuient pas malgré la neige qui recouvre tout.
A tantôt.
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J'ai beaucoup aimé ce huitième tome de Magasin Général. Les hommes ont quitté le village pour l'hiver et tout semble plus calme, à première vue.

Alors qu'elle se pensait stérile, Marie est bouleversée et heureuse de se découvrir enceinte même si elle ne sait pas qui est le père de son bébé. Mais cette fois, lorsque la nouvelle se répand, les villageois ne se montrent pas hostiles envers elle, peut-être trop occupés aux préparatifs de Noël qui approche.

Quant à Réjean, qui doute de sa vocation de prêtre depuis quelques temps déjà, il s'isole pour réfléchir à son avenir et il provoque un véritable séisme dans le village en refusant de célébrer la messe. Les belles-soeurs Gladu en perdent tous leurs repères, mais les autres villageois hésitent à prévenir l'évêque car ils redoutent que le remplaçant soit moins bienveillant que Réjean.

Les dessins sont toujours superbes et j'ai adoré me perdre dans les illustrations de Loisel et Tripp et dans l'atmosphère chaleureuse de ce tome.

J'ai hâte de lire le prochain, même je serai sûrement un peu triste d'arriver à la fin de cette série...
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