Magasin général, tome 6 : Ernest Latulippe

Nous retrouvons notre petit village que se désespère de l'absence de Marie, en effet, les pénuries s'accumulent et pour l'instant aucune solution à l'horizon.
Les villageois admettent finalement qu'ils ont été un peu durs avec Marie et que les conséquences leur sont préjudiciables. Mais comment faire...
Chacun après s'en être pris aux "coupables" (quelques pages de claques bien senties et de dialogues très drôles ) , chacun fait son mea culpa et espère le retour de Marie, parce que finalement les villageois se rendent compte de la valeur de Marie et bien sûr parce que le magasin a besoin d'elle.
Bien sûr Marie revient au village et est accueillie avec la maladresse de ceux qui se sentent coupables et ne savent pas comment se faire pardonner et à la plus grande joie de tout le monde.
En parallele d'autres personnages sont mis en avant dans ce tome , les frères Latulippe qui vivent au fond des bois.
Un nouveau tome très bien fait et très intéressant.

C'était cela le coup de fil de Marie : elle rentre au magasin, enfin..... Tout le village est heureux de son retour ainsi que celui de Jacinthe. Il était temps car le stock est vide, il n'y a plus d'argent pour le reconstituer car les fournisseurs ne faisaient confiance qu'à Marie.
Marie a changé : fini le noir du deuil, une nouvelle coupe de cheveux, plus moderne. Elle se confie à Serge : elle a découvert le plaisir, se faire plaisir, elle a connu à Montréal deux hommes, qui n'ont pas ravi son coeur mais avec qui elle était bien.
Les villageois oublient leurs querelles et c'est la fête.
Mais Ernest Latulippe débarque au village, panique : son frère Mathurin est blessé et s'il ne reçoit pas des soins rapidement il risque de mourir d'une gangrène.
N'écoutant que leur courage et leur bon coeur, Serge, le Curé et Jacinthe partent le rejoindre afin de le soigner et le sauver.
Encore un album excellent : plein d'humour, de truculence, de petits détails à droite à gauche qui nous plongent dans la vie de ce village canadien.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Je dois décidement devenir de plus en plus difficile dans mes lectures de bande dessinées, mais j'ai le même problème avec les suites dans les livres je les trouvent toujours moins réussies.

Il ne se passe pas grand chose dans ce nouveau tome de Magasin Général, Marie profite de sa vie à Montréal en se divertissant et en oubliant pour un temps son veuvage, Serge essaye de maintenir le magasin le mieux qu'il peut.

La plupart de ce tome tourne autour des habitants qui sont pour le retour de Marie et ceux qui sont accusés de l'avoir fait partir.

Deux nouveaux personnages apparaissent également deux frères et un animal va également faire son entrée dans le récit.

En l'absence de Marie, toujours à Montréal, Serge s'occupe désormais de son commerce. C'est qu'il faut bien approvisionner Notre-Dame-des-Lacs, qui manque de tout depuis que son Magasin Général est tombé en déshérence. Malheureusement, ce n'est pas si simple. Les fournisseurs de Saint-Simon, qui n'accordaient leur confiance qu'à Marie, refusent de faire crédit à Serge. La tension monte au village, scindé en deux camps : ceux qui regrettent Marie (surtout les hommes) et ceux qui sont heureux qu'elle soit partie (surtout les femmes), ne lui pardonnant pas d'avoir « fauté »…

C'est toujours un plaisir de retrouver le pittoresque village de Notre-Dame-des Lacs. Ce tome-ci commence pourtant dans la mélancolie et la tension. Rien n'est plus vraiment comme avant depuis le départ de Marie. Quant à cette dernière, elle continue sa découverte de Montréal et semble s'amuser follement. Ce qui n'est pas le cas de Jacinthe, nostalgique de son village natal.
J'ai bien aimé la comparaison entre les deux lieux de vie et le parallèle entre Marie et Jacinthe. Peu ou pas de dialogues pour nous parler de la grande ville et de leur humeur mais des dessins très explicites, aux détails minutieux. Ils parlent d'eux-mêmes, pas besoin de longs discours.
Visages expressifs, attitudes corporelles… tout est dit.
Le retour au village et la réadaptation prendront aussi plus ou moins de temps pour les deux jeunes femmes et les réactions seront bien sûr différentes.
On apprendra ensuite qui est cet Ernest Latulippe qui donne son nom à l'album.

La pénurie est à son point critique à Notre Dame du Lac, à tel point que la quasi totalité du village (hormis les vieilles rombières) regrette Marie. Marceau quant à lui se prend claque sur claque. Heureusement, Marie revient, transformée de son séjour à Montréal. du côté des Latulipe : cela ne vas pas fort : un ours a pogné l'un des frères qu'il faut aller chercher en urgence dans les bois.
BD toujours aussi plaisante : pas de super héros, pas d'intrigue policière et pas de fin du monde : juste l'histoire d'une communauté humaine . du grand art !

Sixième tome de Magasin général...et une couverture que je trouve absolument superbe ! Plusieurs histoires successives au sein de cet album, marqué par le retour de Marie à Notre-Dame-Des-Lacs. Tout le monde a envie de la questionner pour savoir comment est la vie à Montréal !

Toujours le même plaisir à retrouver ces personnages si truculents, ce parler si attachant, cette petite communauté qui se divise pour mieux se retrouver. Un petit mot pour finir concernant Gaetan (howowo !), assez présent dans ce sixième tome...et qui s'est trouvé un nouveau copain tout mignon et assez original ! Je vous laisse le découvrir...

Le village est désorganisé avec l'absence de Marie qui est toujours à Montréal. Tout le monde la regrette et voudrait la voir de retour.

Pendant ce temps arrive un frère Latulippe, son frangin a été attaqué par un ours, il faut partir en expédition pour aller le soigner.

Un bel opus comme toujours.



J'adore vraiment l'ambiance de cette série, je lis lentement, je savoure car il n'y a que 9 tomes. Un régal.
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..

D'après le titre, ce tome met l'accent sur les coureurs des bois, les frères Ernest et Mathurin Latulippe.
Les coureurs des bois sont des commerçants de fourrures itinérants, des hommes rustres à la vie difficile, de véritables aventuriers ; ils doivent parcourir de très longues distances en territoires indiens peu explorés, transporter de lourds ballots de fourrures (faire du « portage ») et supporter des conditions climatiques extrêmes. Souvent, les coureurs des bois faisaient même peur à la société canadienne française, car ces hommes vivaient dans les espaces naturels inconnus et se liaient ouvertement avec les Indiens.
Mais à Notre Dame des Lacs, les frères Latulippe sont très bien intégrés et toujours accueillis avec plaisir : ainsi tout le village se mobilise pour venir en aide à Mathurin, blessé par un ours.

Avant cette péripétie, les habitants ont dû réfléchir ensemble à la manière de réapprovisionner le magasin général ; et cela n'a pas été facile, entre récriminations, coups de gueule et bagarre générale… Car, encore et toujours, tous se rejettent à la figure le départ de Marie. le pauvre Marceau n'en finit plus de recevoir des taloches ! Encore une fois, Serge et le curé seront les hommes de la situation. Et les ennuis s'enchainent puisque les intempéries diluviennes menacent les récoltes et détruisent le pont. Les auteurs soulignent ainsi la dureté des conditions de vie dans ces contrées inhospitalières.

Pendant ce temps, Marie profite « du grand manège de la vie à la ville » et s'y étourdit. Mais la nostalgie la gagne et elle prépare son retour à Notre Dame des Lacs avec Jacinthe et Philomène la « matante » de Serge. Elles vont apporter un peu des moeurs et de la mode montréalaise au village.
Marie n'est plus du tout la même ; elle va dorénavant assumer ses choix : « pis si il y a une chose que j'ai bien comprise à c't'heure, ma belle…c'est que ma vie, c'est MA vie… pis ma vie je m'en vais la vivre comme ça me tente… pis pas comme ça tente au monde ! ». Tout est dit dans ces quelques mots.
Et la douce et réservée Marie va bien nous surprendre, déjà dans ce tome-ci avec ses confidences à Adèle et à Serge et plus encore dans le tome suivant…

Un nouveau petit personnage prend ses quartiers aux côtés du chat noir, du canard jaune et du chien blanc : un ravissant ourson (le petit de la maman ours qui a blessé Mathurin Latulippe et qu'il a dû tuer pour se défendre).
Quant à Félix, comme le souligne mon amie babelienne Memma, il est de plus en plus « mêlé » et même « pogné », le pauvre !

C'est peut être ce qu'on appelle un volume de transition.
Je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait une "histoire" spécifique à ce tome : c'est la conclusion du précédent et l'introduction du suivant.
Chaque tome de cette série, est un pas vers la "modernité" que font tous les habitants de ce village : a chaque fois qu'il se trouve dans une situation inédite, ils commencent globalement à refuser, puis contraint par la situation, ils s'y adaptent.... Ils se retrouvent, ils se serrent les coudes, et avancent..... Ça fait rêver : j'aimerais tellement que le monde d'aujourd'hui soit comme cela.

Et nous revoilà avec notre petite bande de Notre dame des lacs, Marie profite toujours de Montréal, tandis que les villageois commencent à regretter leur magasin général. La pénurie s'installe, ça commence à jaser dur. Qui va bien pourvoir ce problème crucial ? Une fois encore on compte bien sur Serge, malheureusement plus de camion, les fournisseurs ne veulent pas non plus faire crédit. Qui va payer les stocks ? On trouve une solution à tout problème, Serge se dévoue part en chariot. Hélas sur le chemin, un incident survient.
Ernest Latulippe revient des bois tout en panique, son frère est blessé et ne parvient plus à le soulager ni le guérir. Il faut faire vite, il en va de sa vie. C'est encore Serge qui vole au secours des frères Latulippe avec Monsieur le Curé et Jacinthe car entre temps Marie est revenue avec tout un stock.

tout le village est en émoi. Les vieilles bigotes sont remises à leur place par Marie quand celle-ci se propose d'héberger les frères Latulippe.
encore une belle tranche de vie, avec ce langage qui accentue l'humour, j'ai encore bien apprécié ce volume.
Un condensé de bonne humeur qu'il faut abuser sans modération.