AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Carnet du trimard (6)

« Quand je descends du train à Laramie, la couche de neige est si épaisse qu’on ne voit rien à trois pas devant soi. J’ai les pieds tellement gelés que je suis obligé de marcher une demi-heure pour retrouver une circulation normale. J’avale un bon petit déjeuner au restaurant et à midi, comme le blizzard ne désarme pas, je me glisse dans le fourgon de l’express en espérant aller jusqu’à Cheyenne et continuer plus loin la nuit suivante. Mais quand le train arrive au point culminant des Rocheuses, où s’élève le monument dédié aux frères Ames, je tombe enfin sur le détachement de Reno de l’Armée industrielle. Quatre-vingts malabars installés dans un wagon frigorifique, qu’on a rattaché à un train de marchandises. J’y grimpe et trouve ma place au milieu d’eux. Cette nuit-là, on franchit la frontière du Nebraska, mais il a fallu rouler encore assez longtemps avant d’échapper au blizzard. »
Commenter  J’apprécie          40
Différences des allures sur la route. Ceux qui marchent tranquillement, les escargots, ceux qui filent comme les comètes. Par suite de rencontres bizarres, d'accidents divers, d'ennuis graves, les tranquillement rejoignent parfois les comètes, mais finalement ils sont largués.
La facilité des très jeunes à trouver leur allure. Bonnes foules, mauvaises foules. Se rencontrent parfois.
Commenter  J’apprécie          30
[...]
La profonde honnêteté de la plupart des trimardeurs, leur générosité. Presque tous s'acharnent à chercher du travail. Se rassemblant et discutant sur les chances d'en trouver dans les différentes régions du pays.
Commenter  J’apprécie          10
Samedi 28 Avril.

Partons de très bonne heure. Parcourons 11 miles à pieds, en passant par Dexter puis Earlham, où nous déjeunons. J'ai les pieds si douloureux que je refuse d'aller plus loin, à moins d'avoir une carriole. Qu'on me jette plutôt en prison. En ville, impossible de rien trouver.
Commenter  J’apprécie          10
Dimanche 8 Avril

Me réveille à 3 h du matin pratiquement mort de froid. Je me lève, m'oblige à marcher, et quand j'entre au restaurant pour m'abriter, ma circulation est complètement rétablie. Conversation édifiante du sourd-muet et des dames. Toilette matinale sur la berge du Truckee River. Regrette le peigne et la brosse à habits qu'a gardés Franck, mais c'est moi qui ai le savon et la serviette. Retourne à la gare, regarde embarquer le bétail et les cochons. Rencontre un suédois qui fait le trimard et déjeune avec lui. M'amuse à observer les indiens et leurs jeux d'argent, puis vais écouter un groupe de chômeurs qui tiennent conseil à l'Armée du Salut. Ils ont formé un détachement qui s'apprête à partir vers l'est dès demain. Tout le long de la route d'Oakland, nous en avons rencontré des centaines qui veulent s'incorporer à l'Armée industrielle. Beaucoup n'ont pas pu le faire, car ils ne s'attendaient pas à ce qu'elle parte de bonne heure vendredi matin. Dans la soirée, je m'accroche à un wagon de marchandises qui me conduit jusqu'à Wadsworth. Toujours pas de Frank. Je dors dans la cabine d'une locomotive garée au dépôt. En suis chassé à 4 h du matin par une équipe de nettoyeurs.
Commenter  J’apprécie          10
Ogden est une charmante petite ville de18000 habitants. Elle est équipée à la dernière mode : voitures électriques, réverbères dans les rues, trottoirs goudronnés. Elle est située assez haut dans les montagnes Rocheuses, plus exactement dans les monts Wasatch, aux contreforts des Rocheuses. Je suis surpris de voir à quel point tout est bon marché.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (46) Voir plus



    Quiz Voir plus

    l'appel de la foret

    comment s'appelle le chien ?

    holly
    Buck
    Billy
    Rachid

    3 questions
    231 lecteurs ont répondu
    Thème : L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt de Jack LondonCréer un quiz sur ce livre

    {* *}