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Citations sur Ce que la vie signifie pour moi (22)

"Ainsi, je suis retourné à la classe ouvrière dans laquelle je suis né et à laquelle j'appartiens. Je n'ai plus envie de monter. L'imposant édifice de la société qui se dresse au-dessus de ma tête ne recèle plus aucun délice à mes yeux. Ce sont les fondations de l'édifice qui m'intéressent. Là, je suis content de travailler, la barre à mine à la main, épaule contre épaule avec les intellectuels, les idéalistes et les ouvriers qui ont une conscience de classe – et nous donnons de temps en temps un bon coup de barre à mine pour ébranler tout l'édifice. Un jour, lorsque nous aurons un peu plus de bras et de barres à mine, nous le renverserons, lui et toute sa pourriture et ses morts non enterrés, son monstrueux égoïsme et son matérialisme abruti. Puis nous nettoierons la cave et construirons une nouvelle habitation pour l'humanité. Là, il n'y aura pas de salon, toutes les pièces seront lumineuses et aérées, et l'air qu'on y respirera sera propre, noble et vivant."
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Je décidai donc de ne plus vendre de muscles et de devenir marchand de cerveau.
Alors commença une poursuite frénétique du savoir. Je retournai en Californie et j'ouvris des livres. Tandis que je me préparais ainsi à devenir marchand de cerveau, il était inévitable que je me mette à fouiller du côté de la sociologie.
(...) Avant ma naissance, d'autres esprits plus grands que le mien avaient découvert tout ce que j'avais pensé, et bien plus encore. Je compris que j'étais socialiste. (...)

Les socialistes étaient révolutionnaires: ils luttaient pour renverser la société d'aujourd'hui afin de construire sur ces ruines la société de demain. (...)
Là, je rencontrai des intelligences percutantes et des esprits brillants: des membres de la classe ouvrière qui, en plus de leurs mains calleuses, avaient une tête solide et alerte. (p.25)
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Ainsi suis-je retourné à la classe ouvrière dans laquelle je suis né et à laquelle j'appartiens. Je n'ai plus envie de monter. L'imposant édifice de la société qui se dresse au-dessus de ma tête ne recèle plus aucun délice à mes yeux. Ce sont les fondations de l'édifice qui m'intéressent. (...)
Telle est ma vision. J'aspire à un temps où l'homme aura une perspective plus haute et plus vaste que son ventre. (p. 34)
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J'avais peur de penser. Je voyais les principes crus de la civilisation compliquée dans laquelle je vivais. La vie était affaire de nourriture et d'abri. Pour trouver nourriture et abri, les hommes vendaient des choses. Le marchand de chaussures vendait des chaussures, le politicien vendait son expérience, le représentant du peuple, à quelques exceptions près bien sûr, vendait la confiance qu'on lui portait; presque tous vendaient leur honneur.(...)
Tout était marchandise. Tout le monde achetait et vendait. (p. 23)
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J'aspire à un temps où l'homme aura une perspective plus haute et plus vaste que son ventre.
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Telle est ma vision. J'aspire à un temps où l'homme aura une perspective plus haute et plus vaste que son ventre.

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J'ai parlé avec des capitaines d'industrie dans des hôtels, des clubs, des maisons particulières, des compartiments de chemin de fer, sur des ponts de paquebot, et j'ai été ébahi du peu de chemin qu'ils avaient parcouru dans le royaume de l'esprit.
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L'escalier du temps résonne à jamais du bruit des sabots qui montent et de celui des souliers cirés qui descendent.
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Je crois que la douceur spirituelle et la générosité finiront par avoir raison de la grossière gloutonnerie actuelle.
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Ainsi, je suis retourné à la classe ouvrière dans laquelle je suis né et à laquelle j'appartiens. Je n'ai plus envie de monter. L'imposant édifice de la société qui se dresse au-dessus de ma tête ne recèle plus aucun délice à mes yeux. Ce sont les fondations de l'édifice qui m'intéressent. Là, je suis content de travailler, la barre à mine à la main, épaule contre épaule avec les intellectuels, les idéalistes et les ouvriers qui ont une conscience de classe- et nous donnons de temps en temps un bon coup de barre à mine pour ébranler tout l'édifice. Un jour, lorsque nous aurons un peu plus de bras et de barres à mine, nous le renverserons, lui et toute sa pourriture et ses morts non enterrés, son monstrueux égoïsme et son matérialisme abruti. Puis nous nettoierons la cave et construirons une nouvelle habitation pour l'humanité. Là, il n'y aura pas de salon, toutes les pièces seront lumineuses et aérées, et l'air qu'on y respirera sera propre, noble et vivant.
Telle est ma vision. J'aspire à un temps où l'homme aura une perspective plus haute et plus vaste que son ventre. (p.37)
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