Croc-Blanc

Croc Blanc a fait un pacte avec les loups pour pénétrer dans la bergerie.
Les louveteaux,lève-tôt, apprennent très tôt la dure loi de la nature.
L'homosapiens, tantôt ami, tantôt ennemi, boit du houblon c'est troublant. Il ouvre la chasse en flippant tirant mais faisant trop souvent chou blanc.
L'Homme est un loup pour l'homme, et le loup un homme pour le loup.
Quand l'appel de l'appel de la forêt est la plus fort, Croc Blanc sous la lune hurle.
Je découvre ce texte sous l'estampillage "jeunesse. Classiques collèges". Encore un classement réducteur!

Un bon roman dans l'ensemble. On découvre croc blanc le louveteau, sa naissance, son "enfance", son apprentissage de la vie avec la nature, les chiens, les humains. l'auteur sait très bien retranscrire ce que vit ce louveteau dans ce monde impitoyable qui l'attend.
Là où le roman m'a quand même déçu c'est dans le dernier quart de l'histoire, quand Croc Blanc rencontre enfin Scott, le dieu d'amour. toute sa vie il n'a connu que le dieu méchant, qui punit. une fois qu'il a rencontré enfin le dieu d'amour; l'histoire s'accélère et on passe trop rapidement sur cette partie de la vie de croc-blanc, en comparaison à la partie qui l'a rendu cruel et méchant . Cette partie est bâclée à mon goût , et traitée trop rapidement, trop en surface. Dommage

J'ai eu un peu de mal au début à rentrer dedans mais au final j'ai bien aimé. Je ne m'attendais vraiment pas à une histoire aussi "dur". Je ne regrette pas ma découverte même si je pense que c'est un livre que j'apprécierais davantage lors d'une seconde lecture maintenant que je sais à quoi m'attendre.

Dans ce roman, Jack London raconte le parcours d'un chien loup, de sa naissance dans le Boréage à sa retraite paisible en Californie. Clairement, ce qui ressort le plus de ce texte, c'est la violence. J'ai eu énormément de difficulté à aller jusqu'au bout. London montre finalement que la sauvagerie n'existe pas vraiment dans la nature, justement qualifiée de "sauvage". Cette nature comporte des règles tacites que tout être assimile par l'expérience. L'expérience de Croc-Blanc va le confronter rapidement à l'imbécilité des hommes qui prend l'apparence de lois bien plus complexes mais qui ne sont qu'abus de pouvoir, maltraitances et asservissement. Croc-Blanc en sera marqué à jamais dans sa chair et son esprit. Heureusement, London ne nous lâche pas dans cet abîme infernal où sombre le chien loup et nous entraine jusqu'à un apaisement salutaire.

Quel excellent moment de lecture ! Tout m'a plu dans ce roman culte. L'histoire de Croc-blanc, des prémisses de sa naissance jusqu'à sa vie de jeune loup est passionnante. Riche en informations aérées sur l'univers des loups jusqu'à son destin scellé aux chiens, cette histoire est un hymne aux grandes étendues du nord, aux loups détonnants et surprenants.

On suit ici toute l'histoire de ce jeune loup, ses rencontres dans le monde sauvage, le Wild à ses rencontres avec une tribu indienne puis humaine (les Dieux). Croc-blanc évoluera et sera façonné par ses rencontres. La haine appelant la haine, l'amour rendant à ce loup sa juste valeur et lui vaudra le surnom de Loup au coeur d'or.

Ce livre devrait être lu par tous les âges tant il nous procure une expérience littéraire exaltante et bouleversante à la fois. Jack London parvient grâce à sa plume aiguisée et imagée à nous plonger en totale immersion et empathie auprès de Croc-blanc.

Je suis ravie d'avoir découvert ce classique et d'avoir surtout ressenti toute une panoplie d'émotions moi qui aime tant les animaux.

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions « J'ai Lu » et tout particulièrement Romane pour l'envoi de ce roman.Les éditions « J'ai Lu » ont fait un travail éditorial remarquable sur plusieurs romans et nous propose une série où voyage rime avec belle couverture. J'avoue que c'est ce qui m'a poussé à demander ce classique de la littérature.

J'ai pris un grand plaisir à lire ce roman tant la plume de l'auteur m'a plu. La renommée de Jack London n'est plus à faire concernant les romans sur le Grand Nord. La traduction est de bonne qualité et retranscrit à merveille le génie de l'auteur.

Les descriptions nous plongent dans un univers qui devient tour à tour poétique de majesté et d'une effrayante grandeur. Ce Grand Nord, si cher au coeur de l'auteur, devient un personnage à part entière du récit. Un personnage qui prend toute son ampleur au fil des pages et qui nous tient en haleine.

Les animaux, grands héros de cette fresque, nous font vivre de belles aventures. L'auteur parvient à réveiller, en nous, un certain instinct animal. Ce roman a le mérite de nous faire sentir tout petit devant les merveilles de la nature et ses lois, qui semblent parfois bien cruelles.

C'est peut-être là, un point qui pourrait être négatif. Ce roman est souvent proposé à destination d'un public jeune. Je trouve personnellement que la violence du récit, violence brute et animale, est omniprésente et pourrait choquer les âmes les plus sensibles.

A noter, pour cette présente édition : une notice biographique qui ne manque pas d'intérêt et qui permet d'aller plus loin dans l'exploration.

Une bien belle découverte que ce classique indémodable qui ne prend pas une ride. J'ai Lu propose ici, un bel objet livre avec une couverture splendide et une notice de fin riche en photos qui raviront les plus curieux.
Lien : http://bibliokinderine.canal..

Fait rarissime, c'est une femelle qui domine la horde de loups. Elle excelle à piéger hommes et chiens pour alimenter la meute en plein hiver. Elle s'appuie pour cela sur son hérédité : elle est née d'un croisement chien-loup !
Dans la meute, la louve a trois soupirants. le plus expérimenté finira par évincer les deux autres. Croc-Blanc naîtra de leur union, dans une portée de cinq louveteaux dont il sera le seul à survivre.
Commence alors un long apprentissage de la vie, d'abord à l'intérieur de la caverne où la mère s'est réfugiée. Puis, lorsque le père meurt et que la mère est obligée d'aller chasser pour le nourrir, Croc-Blanc s'aventure à l'extérieur de l'abri, de plus en plus loin, jusqu'à rencontrer les hommes...

Jack London nous conte une belle fable sur la nature, où la force et la résilience de l'animal finissent (presque) toujours par l'emporter sur l'adversité. A quelques exceptions près, l'homme n'est pas présenté sous ses meilleurs angles, ce qui montre bien où vont les affinités de l'auteur. On imagine volontiers qu'il s'identifiait bien en Weedon Scott, l'homme qui arrache le loup à la mort et lui offre une seconde vie en Californie.
Quand on lit la description du développement du louveteau, on peut supposer que Jack London s'est beaucoup documenté sur les loups et les chiens. Il ne me semble pas d'ailleurs que ses descriptions aient été violemment contestées par les scientifiques. La fin du roman m'apparaît néanmoins un peu trop parfumée à l'eau de rose. L'adaptation du jeune loup à la civilisation me semble un peu trop idyllique.
Un classique que l'on lit ou relit avec plaisir.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..

Après L'Appel de la forêt, Jack London nous ramène à l'époque de la ruée vers l'or du Klondike avec Croc-Blanc, l'histoire d'un chien-loup aussi sauvage que la nature au sein de laquelle il est né. Progressivement, cependant, il va découvrir l'homme et se laisser apprivoiser par lui.

Ce roman est vraiment très bon, pourtant il m'a un peu déçue, après L'Appel de la forêt. Peut-être parce que, au moment d'entamer la lecture de celui-ci, je ne savais pas à quoi m'attendre, au contraire de Croc-Blanc, par lequel j'espérais être transportée de la même façon.

Malheureusement, cela n'a pas été le cas. le livre m'a plu, indéniablement, mais il ne m'a pas transcendée. Je n'ai pas été prise aux tripes par les épreuves traversées par Croc-Blanc, et je n'ai pas non plus été bouleversée. Ce tourbillon d'émotions qui m'avait submergée à la lecture de L'Appel de la forêt n'était pas au rendez-vous, cette fois.

Peut-être aussi parce que les deux livres sont le miroir (inversé) l'un de l'autre. Ils présentent beaucoup de points communs (le froid, la faim, la dureté du Grand Nord, la violence, les luttes à mort entre chiens…), mais je me suis moins attachée à Croc-Blanc qu'à Buck. Sous couvert de l'instinct inhérent à son espèce, je l'ai trouvé un peu… sot, par moment, ou plutôt, j'ai eu l'impression qu'il manquait d'un caractère propre.

J'admire néanmoins la faculté de Jack London à se plonger sous le pelage du loup et à se mettre à sa place. L'exercice m'impressionne d'autant plus pour l'époque où, je suppose, la connaissance des animaux, même familiers, n'était pas la même que celle dont on dispose aujourd'hui.

C'est une lecture que je recommande, mais que je regrette de ne pas avoir su apprécier autant que L'Appel de la forêt. Les choses auraient peut-être été différentes si je les avais lus dans l'autre sens.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

Dans le Grand Nord canadien, Croc blanc est le seul survivant de la portée issue d'une jeune chienne-louve rousse et intrépide et d'un vieux loup gris. Après quelques mois sauvages, il appartient successivement à trois maîtres qui vont forger son caractère, pour le pire et le meilleur. Croc blanc est un roman de Jack London très bien construit qui permet par petites touches de comprendre les motivations des humains et des animaux. La violence est très présente. Un superbe roman.

J'avais entendu dire que ce livre pouvait être lu par des enfants et je trouve que le catégoriser jeunesse réduit grandement sa portée et sa beauté. C'est un petit livre, à peine 200 pages, mais très intense. Plongé au milieu de cette immensité blanche, de ce paysage loin d'être féerique, rude et cruel, on suit les aventures d'un jeune chien-loup. C'est d'ailleurs toute la force de l'auteur : j'ai déjà lu récemment un livre dans lequel le narrateur se place dans la peau de l'animal, et j'en avais été très gênée, alors qu'ici, pas du tout. Jack London réussit l'exploit de nous faire comprendre le mode de pensée de l'animal, qui prend ses maîtres pour des dieux et doit lutter parfois contre ses instincts, tout en restant suffisamment en retrait du récit pour ne pas faire fabriqué. Il parvient aussi, deuxième coup de génie, à faire s'écouler le temps : suffisamment vite pour qu'il se passe plusieurs années en quelques pages et qu'il y ait assez de péripéties, mais aussi suffisamment lentement pour qu'on ait cette impression de temps qui s'étire, propre aux grands espaces et à la nature. Il réussit, de plus, à rendre passionnante la vie quotidienne d'un animal sauvage, devenu chien de traîneau, puis combattant, avant d'être sauvé. Enfin, il nous fait éprouver beaucoup d'empathie pour ce loup parfois cruel et destructeur, soumis à ses instincts mais surtout à la méchanceté des hommes.
J'ai lu chaque page doucement, en la savourant, heureuse qu'il y ait juste ce qu'il faut comme il faut. Un très beau texte !
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