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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ces deux nouvelles donnent la part belle à des thèmes chers à jack London: la nature du Grand Nord, les paysages enneigés, le froid, la ruée vers l'or et au milieu de tout ça des tranches de vies humaines qui occupent l'espace des lignes mais qui semblent si insignifiantes et si fragiles, perdues dans ces vastes paysages blancs.

A leurs lectures on retient son souffle pour ne pas déranger le silence à peine perturbé par les aboiements des chiens de traineaux. Jack London nous livre de nouveau une belle leçon d'humilité à travers ces histoires qui décentrent l'homme du monde qu'il habite et sur lequel il ne fait que passer.
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Ce petit Folio d'à peine 90 pages m'a ravie (merci Firefox !)
Outre la magnifique couverture représentant l'oeil bleu acier d'un husky, les deux nouvelles présentées sont riches d'aventures et complètement dépaysantes.
« le silence blanc » et « Une Odyssée du Grand Nord » décrivent les coutumes mais aussi la solitude et la rudesse du Grand Nord.
La plume de Jack LONDON rend les paysages immaculés, les gémissements des chiens, la chaleur du thé, la cruauté des hommes VIVANT.
J'ai beaucoup aimé ce récit ; je vous le recommande.
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London n'a pas son pareil quand il s'agit de décrire la puissance et la majesté de la nature, mais aussi son caractère impitoyable.
Si, dans ces deux nouvelles, on retrouve le Grand Nord, le froid, l'aventure derrière un attelage de chiens de traîneaux, thèmes de prédilection de l'auteur dans Croc Blanc, j'ai eu un peu de mal à m'immerger totalement dans les histoires racontées.
Le Silence blanc est une nouvelle très très courte, peut-être un peu trop courte. L'odyssée du Grand Nord est un peu plus consistante et je me suis prise dans l'histoire de cet homme qui cherche à récupérer ce qui lui appartient.
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C'est mon Jack ça. Deux courtes nouvelles. Et tout l'univers que j'aime chez Jack London. Ce mec m'épate. Pas tant l'écrivain que l'homme. Il a été se frotter à des contrées du genre hostile, partout dans le monde, mais son domaine rien qu'à lui reste l'Alaska, le Yukon, le grand Nord.
Avec ce que ça a d'absolument terrible en conditions d'existence. Un retranchement dans lequel des humains vont se pousser tout seuls, car si on imagine bien que les natifs du froid sont plus ou moins accoutumés à ce climat depuis des générations, ceux qui sont arrivés plus tard, eux, n'ont en principe pas ça dans les gènes.
Et pourtant, justement parce que c'est extrême j'imagine, quelques-uns continuent à venir se droguer de froid. La ruée vers l'or n'explique pas tout, il y a autre chose, cet autre chose si bien raconté par Jack London. La fascination pour l'entrechambre des enfers, les limbes du purgatoire, l'entre-deux monde, celui des morts bleus figés et celui des vivants à peine en meilleur état, ils y viennent, et pour certains, ils y restent. A moins qu'ils n'y restent…
Ce qui restent mais n'y restent pas, ils portent ces belles notions vibrantes : la solidarité extrême, la survie dans le très strict indispensable, et le surpassement de soi qui fait de chaque survivant un héros. Les natifs sont partie intégrante de l'histoire, qui ne se mêlent pas trop à ces gens venus là de leur plein gré, ils ne font pas dans le lyrisme, pas le temps, pas l'énergie, mais sont bien là, les êtres humains. Autres éléments indispensables, les chiens, sans qui rien ne bouge, les chiens et leurs règles qu'il faut maitriser sans concessions romantiques. Il y a ces tavernes et autres abris, lieux bruns rouges oranges jaunes où l'on a chaud, où on parle, où les légendes circulent, dans les brumes alcoolisées. Et cet élan presque pas humain vers la nature transcendée par le froid, parce qu'on a fait une promesse, parce que d'autres attendent, encore moins bien lotis, parce qu'on doit livrer du courrier, parce que c'est l'entre-deux monde dans lequel on s'offre le luxe insensé de survivre et parfois même, de vivre. Et puis c'est beau, c'est tuant de beauté, c'est revigorant de beauté, cet univers autour, avec là aussi ses règles bien précises auxquelles il faut obéir impérativement.
Ce ne sont que deux nouvelles, pas forcément joyeuses, mais en quelques pages, qu'est-ce qu'il nous restitue bien ce maelström de sensations ultimes, notre Jack London. Ça donne follement l'envie de ne pas y aller, dans ces extrêmes du froid, parce qu'on ne tiendrait pas dix minutes, mais tudieu, ça donne follement envie d'y aller parce qu'on a l'intuition que si on y survit, on touche les étoiles.
Ce ne sont que deux courtes nouvelles.
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Deux nouvelles typiques de Jack London, la dureté du milieu naturel s'exprime aux côté de celle des hommes qui l'habitent, mais l'image de la femme présentée par ''Une odyssée du Grand Nord'' n'est pas très flatteuse... Il ne faut toutefois pas s'y arrêter, je conseillerais de lire d'autres nouvelles de cet auteur parce-qu'à mon sens ces deux textes là bien que typiques de leur auteur ne sont pas suffisamment représentatifs de l'immensité de son talent et de son empathie pour tout le genre humain.
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