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Un méticuleux tueur en série, surnommé Automnal.
Un brillant commissaire : Corso Bramard.
Deux victimes qui lui sont très chères.
Sa vie qui bascule...
Turin, la montagne, les longues nuits sans sommeil, l'alcool, les envies suicidaires...
20 ans qui passent. Une reconversion professionnelle, mais toujours cette haine qui le ronge, l'obsède. A jamais.
Des courriers de l'assassin, pour remuer le couteau dans la plaie.
Jusqu'à l'erreur.
La traque peut recommencer.
Comme une dernière chance de retrouver enfin la paix.
Avec toute la force du désespoir.
C'est L'affaire Bramard.
La promesse d'une histoire palpitante, d'une tension à son comble, d'une atmosphère oppressante, d'émotions fortes, d'un rythme soutenu.
Mais malheureusement, Davide Longo n'a pas réussi à me captiver... à m'emporter.
J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. A y comprendre quelque chose, surtout.
Faisant des retours en arrière pour m'assurer que je n'avais rien loupé.
J'ai décroché à de nombreuses reprises.
Avec ce sentiment de ne pas avoir tous les éléments nécessaires pour suivre convenablement.
J'en suis venue à mettre en cause, peut-être, la traduction de l'italien (?!). Je ne sais pas.
Sans empathie, ni attachement ou sentiments quelconques, je reconnais que l'intrigue n'était pas inintéressante, que les personnages avaient du potentiel, mais ça n'a pas été suffisant pour moi. Pas assez abouti.
L'enquête a cruellement manqué de densité, de rythme et ne m'a pas captivée, comme j'aurais pu l'espérer.

Je remercie Babelio et les éditions le masque de leur confiance.
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,Corso Bramard vit dans la campagne turinoise, il est enseignant et passe son temps à randonner dans les montagnes piémontaises ! Il habite une vieille maison héritée de sa mère il y rencontre son oncle qui est aussi taiseux que lui et il fréquente l'auberge de Cesare ou il échange avec des habitués !
Mais, il est hanté par une affaire criminelle vieille de 20 ans, ou des jeunes filles ont été enlevées puis tuées avec des broderies sanglantes sur leur dos ! Entre autres victimes de ces crimes atroces : il y a eu son épouse Michelle et la disparition de sa fille Martina. Il était à l'époque un brillant commissaire et avait comme élève puis comme ami : Vincenzo Arcadipane mais il n'a pas pu retrouver Automnal : le prédateur, et depuis une vingtaine d'années Corso reçoit des lettres avec des extraits d'une chanson de Léonard Cohen ! Aidé de son ami Vincenzo, devenu commissaire et d'une jeune agente "punk " : il va reprendre la piste des faits de 1981, il va rendre visite à Clara Pontremoli : seule survivante, qui vit dans un institut dirigé par des soeurs mais, elle n'est pas en état de lui procurer des informations. Ils vont reconstituer les emplois du temps des familles Pontremoli, de leurs amis Amedeo Luda et Domenico Tabasso en vain !
Corso était parti en vrille après le décès et la disparition de sa fille, il s'était mis à picoler, à se piquer, à cogner un collègue des moeurs pour finalement quitter la police et aller se réfugier au milieu des collines et trouver, grâce à ses diplômes et à son gout des livres un temps partiel dans une école ! Automnal : l'assassin le nargue et tente de le faire chuter psychologiquement mais aussi en mettant en péril ses proches !
Une dernière lettre vient d'arriver et, il y a un cheveu sur l'enveloppe ! Cet indice va t'il le conduire à son ennemi ?

Davide Longo, pour nous égarer et/ ou par manque de construction rigoureuse de son polar "slow " va dresser en parallèle le portrait, les faits et gestes de J.C Monticelli, amateur d'art japonais, familier des Pontremoli et trafiquant sans scrupules qui va créer la surprise de Corso et celle du dénouement !
Avec mes remerciements à Alexandrine de Babelio et aux éditions du Masque.

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Un ancien commissaire de police reconnu comme un des meilleurs limiers d'Italie s'est reconverti en professeur après avoir «dévissé » ; une enquête compliquée se retourne contre lui, son épouse et sa fille en sont les victimes. Il ne peut oublier d'autant que le présumé coupable lui envoie des lettres énigmatiques ; La dernière reçue relance Bramard, il est accompagné pour ce faire d'une jeune fille pâle copie de « Lisbeth Salander » .
Si l'écriture est simple, j'ai trouvé ce texte confus comme si l'auteur avait bien son histoire dans la tête, mais avait oublié que derrière lui il y avait des lecteurs… Faire des efforts pour trouver un coupable, normal, mais dans un dialogue, peiner pour comprendre qui parle, c'est déplaisant.Bref, un polar qui passe vite.
Merci aux Edts du Masque et à Babelio pour cet envoi.
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C'est un polar à ranger dans la catégorie « enquêteur dont la vie a été détruite par le criminel qu'il cherchait à attraper ». C'est le genre d'histoire qui peut rapidement tomber dans les clichés. Et c'est d'ailleurs le cas ici. Corsi est jeune et prometteur. Un tueur en série s'en prend à sa femme et à sa fille. Il part en vrille, quitte la police, tente de survivre à tout ça, mais reste poursuivit toute sa vie par ce tueur qu'il n'a jamais réussi à arrêter. Il est poursuivit au sens propre comme au figuré, puisqu'il reçoit plusieurs lettres pendant les décennies qui suivent le drame.
Comme vous pouvez le constater, ce polar ne révolutionne pas le genre. Ce n'est pas forcément quelque chose qui me dérange. Une lecture agréable n'est pas toujours originale. Et j'aime bien les personnages écorchés vifs, ça donne souvent des histoires tragiques qui génèrent des rebondissements intéressants.
Donc, sur ce polar, je valide l'histoire.
Mais le style m'a posé un peu plus de problèmes. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher. J'ai trouvé l'organisation de l'ensemble un peu brouillonne, avec des enchaînements parfois flous. Et quand l'accroche n'est pas là, l'esprit s'envole ailleurs et on loupe des bouts d'histoire. Et ça m'agace de devoir revenir en arrière pour relire des passages, juste parce que le style n'a pas fait le job. C'est dommage, parce que les personnages et l'histoire méritaient mieux que ça.
Ça reste néanmoins une bonne lecture dans l'ensemble, même malgré ses défauts. Mais elle ne va pas être inoubliable.
Je remercie tout même Les éditions du Masque et la masse critique Babelio pour ce moment de lecture.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Le personnage de Corso est un assez joli personnage mais un peu trop retranché du monde des mortels pour attirer une sympathie immense. Les personnages autour sont plus crédibles que ce soit sont ancien chef ou son ami restaurateur, son "adjointe" est assez réussie, dommage que l'auteur se soit senti obligé d'en faire une lesbienne rebelle même si je sais que c'est tendance dans les polars ces temps ci ...

Le personnage du tueur en série est finalement assez peu décrit et sa "démarche" reste confuse. C'est d'ailleurs l'une des difficultés de ce roman, beaucoup de points restent dans l'ombre, dans les non-dits , à peine évoqués, suggérés et le lecteur doit beaucoup construire sa lecture. Ce n'est pas forcément désagréable bien qu'on soit à la limite du manque d'informations .

En conclusion je dirais que c'est un roman policier étrange, déroutant pas inintéressant mais qu'il lui manque un petit quelque chose, un brin d'humanité pour y adhérer complètement .

Merci à Babelio et aux Editions du Masque pour l'envoi de ce roman.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le résumé de ce roman, allié au premier chapitre très percutant, laissait présager une suite haletante. Pourtant, je n'ai pas été tant emportée par cette lecture...
L'affaire Bramard fait référence à Corso Bramard, ancien commissaire de police italien, qui a quitté ses fonctions après que sa traque d'un tueur en série se soit retournée contre lui, l'assassin lui prenant sa femme et sa fille. Devenu professeur, il reste tourmenté par cette affaire, les souvenirs restant d'autant plus vivaces malgré les presque 20 ans écoulés qu'il reçoit régulièrement des lettres du tueur. Mais la dernière est différente et cette fois, Corso veut y croire.
L'intrigue possède un réel potentiel, mais je n'ai malheureusement pas vraiment adhéré à la plume de l'auteur, ni à sa façon de mener ce roman. J'ai en effet trouvé l'ensemble assez confus et surtout, j'ai eu souvent cette impression qu'il me manquait des éléments pour avoir une bonne compréhension de l'ensemble, comme si des événements s'étaient produits dans des tomes précédents, ce qui ne semble pourtant pas être le cas car il me semble que c'est justement ce roman qui ouvre la série des enquêtes de Corso Bramard.
Davide Longo apporte aussi une grande dimension psychologique à ses personnages, ce que j'apprécie toujours dans les romans, mais une fois encore cela est souvent confus, d'autant que les liens entre certains personnages sont parfois presque à deviner.
Une lecture en demi-teinte donc. le personnage de Corso m'a pourtant plu, mais cette lecture n'est probablement pas faite pour moi. Je remercie Babelio et les éditions le Masque pour son envoi dans le cadre d'une opération masse critique et espère qu'il plaira à d'autres lecteurs.
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Un auteur italien dont j'entends beaucoup de bien depuis quelques semaines ... 

Un challenge de lecture qui me demande de lire un auteur européen ... 

Et voilà comment j'ai dévoré en une journée (avec beaucoup de déplacements parisiens) ce roman de Davide Longo qui met en scène Corso Bramard, un ancien commissaire turinois, qui, vingt ans plus tôt a quitté la police sur un coup d'éclat et qui est devenu professeur d'italien et d'histoire dans un lycée. 

Revenu dans son village natal, il n'a pas refait as vie après que le tueur en série  surnommé 'Automnal' s'est emparé de sa femme et de sa fille. Il vit dans ses montagnes, les escalade et descend enseigner quelques jours par semaine limitant au minimum les échanges dans la salle des profs. 

Lorsqu'Automnal refait surface, par l'envoi d'un cheveu, Corso reprend contact avec le commissaire Arcadipane qui lui met dans les pattes, une jeune agente punk, tendance mais seulement tendance, Lisbetth Salander ! Et le duo inattendu résoudra cette enquête en prenant des chemins de traverse, parfois peu clairs ! 

Une très belle langue, aux formulations étonnantes (il sentit sous ses semelles la souplesse mièvre d'une moquette) qui pallient aux ellipses de la narration ; des personnages très attachants (que je vais retrouver très bientôt dans Les jeunes fauves). 

A suivre donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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● L'auteur, le livre (288 pages, 2024) :
L'italien touche-à-tout (musicien, réalisateur, écrivain, ...) Davide Longo nous est annoncé par les éditeurs et les médias de la Botte comme la nouvelle star du polar italien.
Une promotion marketing bien orchestrée qui suscitait notre défiance maladive ... alors ?

● On aime beaucoup :
❤️ Et bien oui, dès les premières pages on devine que l'écriture de Davide Longo sera bien à la hauteur de sa réputation transalpine.
Le polar italien nous a toujours gâté de très belles plumes mais il s'agit souvent de vieux routiers bientôt septuagénaires !
Davide Longo n'est plus un gamin (il a dépassé la cinquantaine) mais l'air qui descend de ses montagnes piémontaises est plutôt rafraichissant.
On ne peut que prendre du plaisir à la lecture de cette prose sèche et nerveuse, de ces dialogues savoureux et parfaitement maîtrisés (de véritables gourmandises).
Mais on réservera notre coup de coeur pour une autre fois parce que ce récit est vraiment un peu trop elliptique, ce qui est habituellement plutôt stimulant mais ce qui là, pourra désarçonner pas mal de lecteurs.
Pou les références littéraires, on a songé à des récits empreints de noirceur et de chagrin contenu comme ceux d'Indridason par exemple.
❤️ On adore cette ambiance du Piémont italien, un pays de montagnards, des gens de peu de mots, des taiseux. le récit est tout en ellipses et il semble qu'on démarre avec un lourd passé déjà. Voilà qui nous change des polars trop explicatifs, décortiqués comme des scripts de scénarios formatés pour Hollywood.
❤️ On a donc le plaisir de faire la connaissance de ce Corso Bramard, nouveau flic taiseux qui collectionne les livres comme d'autres les vins dans leur cave, et qu'on imagine assez bien siroter un verre de grappa avec le commissaire Rocco Schiavone (celui d'Antonio Manzini), tous deux en train de faire sécher leurs chaussures trempées : les sandales de Corso seront bientôt aussi tendance que les clarks de Rocco !
❤️ On a pu goûter la référence japonisante aux Belles endormies du prix Nobel nippon Yasunari Kawabata, une belle histoire un peu trouble qu'on avait la chance de déjà connaître. Et en relisant nos billets sur cet auteur, on voit bien ce qui a pu séduire l'italien dans l'écriture de Kawabata.
❤️ On apprécie le soin apporté aux personnages, tout en épaisseur, chacun avec son passé et ses failles. Même cette figure, pourtant bien cliché, de la jeune geek de service, celle au vocabulaire de poissonnière mal embouchée, est dessinée avec application.
❤️ Tout cela pour dire qu'on salive d'avance à l'annonce pour début avril d'un second épisode, déjà traduit en français : ce sera Les jeunes fauves où l'on aura grand plaisir à retrouver ce duo improbable que forment Corso Bramard et la jeune Isa, version transalpine de Lisbeth Salander. On tient certainement là le début d'une nouvelle série pour nourrir notre addiction.

● L'intrigue :
Corso Bramard est un flic rangé des voitures de police : la faute à un passé douloureux quand un méchant serial-killer lui a ravi ses deux chéries, sa femme et sa fille.
Mais l'affreux jojo, un "saisonnier" surnommé Automnal, n'a jamais été attrapé et continue d'envoyer périodiquement des cartes postales à Corso ...
Pourquoi donc le tueur, amateur de camélias, s'acharne-t-il sur notre héros, ravivant ainsi une plaie jamais refermée, un chagrin toujours pas surmonté ?
Et que viennent faire ici ces étranges amateurs d'art japonais ?
Avec beaucoup de questions et de mystères, l'Automnal est un cold case qui va en faire ressortir un autre, "une affaire vieille de quarante ans que personne n'avait envie de rouvrir", l'histoire des "belles ronfleuses" qui seraient comme une déclinaison italienne des "Belles endormies" du japonais Kawabata.
Comme beaucoup d'autres flics de littérature, Corso se laisse guider par son flair affûté et porter par les évènements d'une intrigue qui va piano jusqu'à un très inattendu dénouement.

Pour celles et ceux qui aiment les flics taiseux.
Livre lu grâce à 20 Minutes Books et aux éditions JC Lattes le Masque
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Au départ une trame assez classique pour ne pas dire rebattue : un tueur en série esthète qui nargue la police et s'en prend directement à l'enquêteur en exécutant sa femme et en enlevant sa fille, amenant ce dernier à la dépression et à la démission. Mais ,vingt ans plus tard , l'enquête est relancée. L'originalité tient d'abord au personnage principal , Bramart , l'ex-policier devenu professeur . un homme taiseux , lourd de secrets et de douleurs , aux relations sociales compliquées , elle tient aussi à la sobriété énigmatique du récit et des dialogues . Jusqu'au bout le lecteur est tenu en haleine , ce qui est la recette d'un roman policier réussi.
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C'est un livre qui prend son temps, et qui aspire le vôtre. On est dans le Piémont. La montagne, qui sont les Alpes, a des exigences : on n'y est pas grand-chose, on est contraint de veiller à la couleur du ciel, à la nature des pierres, à l'heure du jour, à la direction des vents. La vie, le plus souvent, ressemble à la montagne. Elle est dure, sans concession.

Davide Longo écrit un polar qui n'en est pas un : il est plus grand que ça. L'auteur est beaucoup plus qu'un écrivain de polars : il est un écrivain tout court. Son style est brillant, rempli d'images qui font sursauter. Il ne perce jamais la solitude des êtres, le mystère des existences. Il tourne autour comme son héros, Corso Bramard, un ex-flic resté flic.

L'affaire Bramard est un livre minéral, âpre, plein de silence, de douleur et de beauté. On attend le prochain, annoncé à la fin de l'ouvrage, avec impatience.
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