AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,16

sur 43 notes
C'est un livre qui prend son temps, et qui aspire le vôtre. On est dans le Piémont. La montagne, qui sont les Alpes, a des exigences : on n'y est pas grand-chose, on est contraint de veiller à la couleur du ciel, à la nature des pierres, à l'heure du jour, à la direction des vents. La vie, le plus souvent, ressemble à la montagne. Elle est dure, sans concession.

Davide Longo écrit un polar qui n'en est pas un : il est plus grand que ça. L'auteur est beaucoup plus qu'un écrivain de polars : il est un écrivain tout court. Son style est brillant, rempli d'images qui font sursauter. Il ne perce jamais la solitude des êtres, le mystère des existences. Il tourne autour comme son héros, Corso Bramard, un ex-flic resté flic.

L'affaire Bramard est un livre minéral, âpre, plein de silence, de douleur et de beauté. On attend le prochain, annoncé à la fin de l'ouvrage, avec impatience.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai eu beaucoup du mal avec le début (les 100 premières pages) ils ne se passent pas grand-chose, très peu de dialogue, je me suis dit, si tous le livre est comme ça, ça ne va pas être facile.

Mais pour un cheveu retrouver dans une envelope, il va recommencer a enquêter, et la le rythme est là, et l'action est présente, et la lecture devenait plus plaisante.

C'est vraiment l'histoire d'une obsession d'un homme qui as vécu un drame 20 ans plus tôt, j'ai bien aimée le zeste historique qui l'as incorporée a son récit.

Par contre la fin est étrange, je préfére une conclusion claire et conscive, mais aprés cela reste juste mes préférences.
Commenter  J’apprécie          70
Je remercie BABELIO et les Editions DU MASQUE pour l'envoi de ce polar.

Le premier personnage se nomme Corso Bramard, il est solitaire et introverti, aux tendances presque suicidaires lorsqu'il s'aventure sur les pics montagneux.
Il y a 20 ans, il a été le plus jeune commisssaire d'Italie et s'est distingué par ses intuitions proches de la voyance.

L'enlèvement et le meurtre de sa femme Michelle et de sa petite fille Martina par le tueur en série qu'il traquait, on fait basculer son existence.

Retiré dans une vieille maison délabrée dans les collines et une reconversion pour être prof dans un lycée rural, il ne fait pas d'efforts pour retrouver le goût de vivre.

Le nouveau message inspiré d'une chanson de Léonard Cohen que lui envoie le meurtrier lui fait l'effet d'un électrochoc. Voici Corso qui redevient un flic qui est à nouveau en chasse il est secondé par une jeune flic, Isa, aussi rebelle que perspicace. Une alliance improbable se noue entre ces deux personnalités dissemblables.

"L'affaire Bramard" est un polar qui aurait pu être un très bon polar mais le style m'est apparu compliqué, je n'ai pas accroché à la plume de l'auteur, de plus j'ai eu beaucoup de difficultés de suivre les enchaînements et je ne me suis pas attachée aux personnages.

Mon esprit s'est détaché de nombreuses fois de ma lecture. C'est dommage. Je crains que ce polar sorte très vite de ma mémoire.

Commenter  J’apprécie          60
Je remercie tout d'abord Babelio pour cette masse critique privilégiée.

Je découvre l'auteur avec ce titre et c'est dans l'ensemble une découverte sympa.
Je ne m'y connais pas très bien en polars italiens mais du peu que j'ai pu lire, ce ne sont pas forcément mes préférés.

On y retrouve ici je trouve une certaine lenteur et une mélancolie qui au début m'ont un peu déroutées.
Le style de l'auteur n'est pas désagréable même si j'ai ressenti parfois quelques longueurs dues à des descriptions un peu trop poussées à mon sens et n'apportant pas grand-chose à l'histoire.

Mais passé cela, j'ai apprécié ma lecture globalement car j'ai aimé cette intrigue.
Je ne saurais dire si j'ai apprécié Corso car assez énigmatique mais c'est un personnage que j'ai trouvé bien campé et charismatique à défaut de l'avoir trouvé attachant.
L'auteur aurait pu nous proposer une énième enquête sur un tueur en série mais l'on est plus sur une l'histoire de cet ancien policier devenu enseignant encore hanté par ce terrible drame dont il a été victime il y a plus de 20 ans.

Le tueur, surnommé "l'automnal" semble garder un lien avec lui, assez obscur.
Et j'ai aimé comment Corso, poussé par un indice et son instinct tente de stopper ce jeu du chat et de la souris.
L'auteur propose un polar donc assez singulier, sans lequel on suit essentiellement cet homme usé.

Le rythme monte d'un coup et j'avais vraiment envie de savoir où l'auteur voulait nous emmener.

J'ai toutefois été un peu déçue par ce dénouement pas forcément très clair et vite dévoilé.
Mais si j'en ai l'occasion, je retrouverais l'auteur avec son prochain roman dans lequel d'après l'extrait on retrouve le commissaire actuel de "l'affaire Bramard"

Commenter  J’apprécie          60
Beaucoup de choses enthousiasmantes dans ce roman policier mais au final une réelle impression de gâchis.
Je l'ai aimé instantanément ce flic taiseux, solitaire, retranché dans les montagnes avec son lourd passé. Je l'ai donc suivi jusqu'au bout malgré le fait d'avoir rapidement senti un hic dans la narration. On tombe dans l'histoire comme si il manquait les 50 premières pages. Si j'aime les non-dits, les trous à reconstituer, j'ai parfois eu l'impression que j'allais devoir inventer toute seule le passé de Corso.
Et puis l'intrigue est incroyablement confuse. Je ne suis même pas sure d'avoir compris le dénouement.
Au final, on se retrouve avec un truc bancal. Et c'est vraiment dommage parce qu'il y a une jolie plume, parce qu'il y a une ambiance singulière.
Commenter  J’apprécie          50
Babelio et les éditions du Masque (que je remercie au passage !) se sont dit que j'apprécierais certainement cette petite balade dans la campagne Turinoise. Ils m'ont donc invitée à partir à la rencontre de Corso Bramard. Corso est prof, adepte de la randonnée, désespérément solitaire, limite ermite aux tendances suicidaires. Non qu'il cherche volontairement la mort, mais il ne serait probablement involontairement pas contre l'idée que tout s'arrête. Mais Corso n'a pas toujours été ce prof taciturne. Autrefois, il était flic. Et même l'un des meilleurs. Sa carrière s'est brisée en plein vol quand un tueur en série sur lequel il enquêtait s'en est pris à sa famille. L'absence de son épouse et de sa fille l'a condamné à une morne vie de tristesse dont il semble simplement attendre qu'elle passe. Pourtant, à intervalles réguliers, l'assassin s'amuse à rouvrir les vieilles blessures en envoyant à Corse des extraits d'une vieille chanson de Léonard Cohen. Cela fait vingt ans que Corso n'arrive pas à cicatriser, vingt ans et dix-sept lettres. Sauf que cette fois, Automnal a commis une toute petite erreur... Suffisante pour que le chien de chasse au fond de Corso se réveille, bien décidé, cette fois, à traquer sa proie jusqu'au bout. Pour l'y aider, Corse pourra compter sur son ancien collègue et ami, le commissaire Arcadipane, dont il fut le mentor à une autre époque. Arcadipane n'a pas les coudées franches pour aider son vieil acolyte, alors il lui met dans les pattes une fliquette qui exaspère tout le monde, Corso le premier, mais dont les compétences se révéleront plutôt utiles...

Ne vous y trompez pas. Cette histoire à tout du thriller, excepté le rythme. Car le tempo de l'histoire sied à merveille aux décors, et c'est presque comme si l'on était dans un vieux film en noir et blanc à l'accent mélancolique. Tristesse, lenteur... Pas forcément, vous le savez, mes ingrédients préférés. Cependant, Corso est indéniablement un personnage touchant. Sa quête l'a usé, mais la vérité est toute proche, et il mettra sa ténacité à son service.

La fin apporte un petit regain de peps, les éléments se décident enfin à s'emboîter d'un coup. Peut-être même d'un coup trop rapide, eu égard à la langueur qui a accompagné tout le livre... Ce ne fut donc pas forcément ma lecture de l'année, mais je garderai quand même un bon souvenir de Corso Bramard !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
Commenter  J’apprécie          50
Très mitigée...

J'ai passé toute ma lecture a le dire qu'il devait y avoir eu des tomes avant, dont je n'avais pas connaissance, ce qui expliquait pourquoi par moment j'étais larguée. Mais non après vérification ce tome est le premier d'une série de quatre.

Cela démontre le plus gros problème de cette lecture. L'auteur passe d'une idée a l'autre sans poser les jalons de son histoire. Les personnages nous sont jetés a la figure, comme si nous devrions les connaîtres et cela rends la lecture pénible.

D'autant plus que l'auteur se focalise sur des détails, tandis qu'il passe sous silence des chapitres qui rendraient le récit plus complet.

Pourtant il y a une vraie idée de base, des personnages à fort potentiels et une idée de souffrance éternelle absolument démoniaque. Donc oui les idées, bonne qui plus est, ne manque pas. Mais l'exécution laisse à désirer.

En bref, une lecture très mitigé.

Belles lectures à tous.
Commenter  J’apprécie          40
La rencontre ne s'est pas faite avec ce roman, hélas.
Je n'ai pas réussi à accrocher à ce personnage un peu lunaire de Corso, sans doute parce que le texte est trop souvent confus et embrouillé pour moi. Trop de digressions, de personnages qui apparaissent sans rien apporter à l'histoire.
À de nombreuses reprises, j'ai eu le sentiment que les situations et les faits n'étaient que des prétextes pour caser une jolie phrase ou une réflexion sur la vie.
Commenter  J’apprécie          40
Autrefois, Corso Brassard était le plus jeune commissaire d'Italie. Connu pour son flair et ses intuitions incroyables, ce mystérieux jeune homme savait résoudre les cas les plus complexes. Mais un jour son monde s'est écroulé lorsqu'un tueur en série du nom d'Automnal s'en est pris à sa femme et à sa fille. Vingt ans plus tard, alors qu'il a quitté son job pour devenir enseignant, il peine à reconstruire sa vie. Hanté par ce passé et cette soif de vengeance, il erre dans les montagnes piémontaises où il rêve parfois de tomber pour rejoindre les deux femmes de sa vie. Mais ce serait faire plaisir à ce monstre qui le nargue depuis tout ce temps en lui envoyant par la poste des extraits d'une chanson de Leonard Cohen. Une obsession qui le maintient en vie et dont l'espoir va ressurgir lorsque ce dernier commet une erreur. S'engouffrant dans la brèche avec l'énergie du désespoir, Corso, aidé de son élève et ami commissaire Vincenzo Arcadipane, décide de reprendre du service. Désespéré, il espère enfin pouvoir retrouver la paix, quitte à se mettre en danger et ce, peu importe le prix à payer ...



Voilà un résumé qui donne envie qu'en pensez-vous ? L'histoire est vraiment prenant avec cet ancien commissaire devenu enseignant qui est plus torturé que jamais et dont cette chasse à l'homme est LE sens à donner à sa vie actuelle. Il ne sera apaisé que lorsque cette traque sera achevée et en tant que lecteurs nous sommes forcément embarqués nous aussi dans cette histoire pleine de suspens. J'ai aimé le fait qu'il n'ait normalement pas le droit de d'enquêter mais qu'il le fasse quand même, car cela nous permet de découvrir d'autres personnages et manières de travailler au sein de la police de Turin. le fait que le récit se déroule en montagne avec la description de la faune et de la flore locales est intéressant aussi car il y a ce contraste saisissant entre la grandeur de la nature et cet homme, tout petit au milieu de cette affaire qui le dépasse. Et lorsque le tueur commet une erreur c'est l'espoir qui renaît et les nuages qui s'en vont, comme on pourrait l'imaginer sur la couverture du roman et le récit prend un nouveau tournant inattendu !



J'aurais cependant aimé m'attacher un peu plus aux personnages, car même si ce qu'il a vécu est terrible et qu'on lui souhaite de pouvoir retrouver celui qui a tué sa femme et sa fille je me suis sentie un peu distante de son histoire et donc du personnage. J'ai également trouvé la fin très brusque. On termine sur une question avec un personnage qui en interpelle un autre par son prénom. Cela génère des questionnements et donc l'envie de connaître la suite ! Heureusement pour moi la maison d'édition m'avait envoyé le second tome en même temps que le premier donc je n'aurai pas trop longtemps à attendre avant de lire la suite 😉
Commenter  J’apprécie          30
Corso Bramard est un ancien flic, taiseux, solitaire, marqué par une blessure profonde, une perte irréparable qui l'a poussé à quitter Turin pour se réfugier dans les Alpes Piémontaises. Il donne des cours, vit dans une ferme sans aucun confort, et part randonner en pleine nuit dans l'espoir de faire un faux pas dans le vide ; mais la mort se refuse à Corso. Il faut dire que presque chaque année, un tueur en série qu'il n'a pas réussi à arrêter, Automnal, lui envoie des missives avec des paroles d'une chanson de Leonard Cohen.
La dernière lettre contient un élément physique qui va peut-être relancer l'enquête et permettre à Bramard de mettre un point final à cette histoire. Avec l'aide de son ami commissaire, Vincenzo, et Isa, une jeune flic punk, il va se lancer dans cette traque et espérer enfin trouver la paix.

Merci à Babelio et aux Éditions du Masque pour l'envoi de ce livre, écrit par Davide Longo et qui est le premier d'une série consacré à Corso Bramard.
Je dois dire que je ne sais pas trop trop quoi penser de ce livre, il y a du positif et du négatif. Comme je préfère finir sur une bonne note, je vais commencer par les points qui sont problématiques dans ce roman noir. Après la lecture de L'affaire Bramard, il faudra accepter de ne pas tout savoir de l'histoire source. Les crimes du tueur en série Automnal ne sont pas réellement explicités, le lecteur n'aura presque aucune info sur ce qu'il s'est passé à l'époque, ou alors de manière très diffuse, presque secrète. On a – malheureusement – parfois l'impression d'avoir raté un morceau et il est dommage qu'on n'en sache pas plus sur Automnal et sur ses motivations.
De plus, le style de l'auteur est un peu difficile à appréhender au départ, ce qui peut rebuter certains lecteurs. Personnellement si j'ai mis du temps à entrer dans l'histoire à cause de ça, au fil des pages, j'ai trouvé l'écriture de Davide Longo belle, poétique, flottante. Il n'y a pas un suspense de fou mais l'atmosphère oppressante des montagnes, de la nuit, de la noirceur qui menace d'engloutir Bramard est quasi palpable.
Au bout d'un moment, ça a fonctionné et je me suis laissée emporter par cette enquête assez différente de ce qu'on peut lire habituellement, c'est un roman policier qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. Plus j'avançais vers la résolution de l'affaire, plus il me semblait important de comprendre pourquoi ce tueur accélérait la communication avec Corso, un événement final m'a secoué et va bouleverser pas mal de choses… à la fin de ce tome, il y a les premiers chapitres du second volet, Les jeunes fauves, qui ne devrait sans doute pas tarder à sortir.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (116) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2888 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..