A peine eurent-ils fini la lecture du roman de Mme la comtesse de Martel - Gyp pour la littérature - qu'andré de Lorde et Jean Marsèle décidèrent d'en faire une pièce de Théâtre.
"Napoléonette" est une pièce historique romanesque, anecdotique et rapide.
Elle a été, en mai 1919, représentée pour la première fois, sur la scène du théâtre Sarah-Bernardt.
Son prologue se passe dans une clairière du bois de Bossut, pendant la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.
Le colonel de Sérignan, s'y est fait mortellement hacher de deux ou trois coups de sabre.
Soldat dans l'âme, il meurt sans regret, si ce n'est celui de laisser seul derrière lui le petit lancier Léo, son unique enfant.
Le maréchal de Moncey fait au mourant le serment de veiller sur l'enfant.
Mais il ignore que le jeune Léo est en réalité Mlle Napoléonette, la filleule du premier consul et de Mme Bonaparte ...
L'histoire du genre n'a pas retenu dans sa mémoire cette pièce de théâtre.
Je l'avais moi-même oubliée presque aussitôt l'avoir lue.
C'est une petite friandise, agréable, mais qui dégage au final peu de goût.
Le ton est gai et ironique.
Loin du théâtre terrifiant qu'il a créé au théâtre du Grand-Guignol, André de Lorde épargne ici les nerfs du spectateur et du lecteur.
La pièce est gaie, et de bonne tenue.
Elle est "tout-public".
Mais son intérêt est mince.
Et elle se rattache à un genre de mélodrame qui, aujourd'hui, est devenu vieillot et daté, presque ridicule même ...
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Une clairière dans le bois de Bossut (champ de bataille de Waterloo).
A gauche, premier plan, une cabane de paysan, dont on voit l'entrée.
A gauche, au fond, un petit tertre de gazon.
A droite et à gauche, la forêt.
Au fond, une éclaircie par laquelle on aperçoit la plaine.
La nuit tombe lentement pendant tout ce tableau.
Au lever du rideau, quelques coups de canon lointains.
Le maréchal Moncey débouche d'un sentier à droite, suivi d'un aide de camp ...
"Mon curé chez les riches" d'André de Lorde et Pierre Chaine.