Bernard Dorival , de Champaigne à Zao Wou-ki

commentaire de Bernard Dorival à propos de "La liseuse" d'Odilon Redon

-J'avais également demandé à Papa d'acheter ce tableau d'Odilon Redon. Odilon est un peintre que j'aime infiniment. Je le préfère, je crois à la plupart des impressionnistes. Il est le peintre du mystère, et, ici, il a su exprimer le mystère d'une vie recueillie dans la lecture. Et ce recueillement est traduit par un monochrome à base de roses. L'œuvre avait été exposée à la Galerie Durand-Duel vers 1905. Picasso l'a évidemment vue et c'est ainsi que Picasso a fait usage de cette harmonie dans sa fameuse période rose. (p.70)

Portrait de notre père, par Gilles, Anne, Pascal et Jérôme Dorival

Par Anne- Les déjeuners et dîners rue Notre-Dame-des-Champs

Mon père n'aimait pas les mondanités, probablement son côté janséniste qui lui faisait préférer d'aller le lendemain des vernissages dans les galeries pour mieux voir les tableaux que dans les bousculades des vernissages.
Ce qu'il aimait, c'était d'aller rencontrer les artistes dans leur atelier, dans leur lieu de création, il disait mieux les comprendre et mieux les sentir. (p.33)