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Magnifique !

Tout s'emballe dans ce tome ci et finit en beauté !
Mais, bien heureusement, cette fin tragique pour nos héros superbes n'en est pas encore une. On s'invente un happy end, bien sûr !

Les personnages qui gagnent en profondeur deviennent de plus en plus attachants et l'histoire entre Mani et son amoureux transi n'en devient que plus bouleversante.

Et avec ça, toujours de l'humour ! Et un sublime graphisme !
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Lupano et Andreae ont réussi à créer un univers mêlant fantasy, fantastique, onirisme, surréalisme, très riche en inventions, en référence, jouant sur une infinité de tableaux, allant de Lewis Carroll au steampunk, en passant par les paradoxes temporels et le récit de quête de fantasy. Les dialogues sont comme généralement chez Lupano, drôles, baroque et pertinents. le graphisme est en traits fins et colorisation aquarellée, parfois un peu terne à mon goût, mais les inventions graphiques nous offrent un panel baroque, d'un kitsch fantastique assez délirant. Dans ce quatrième volet, on va faire un petit tour du côté de shéhérazade, les références sont multiples et le mélange est franchement jouissif.
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Manie doit épouser baba Musiir, "grand mamamouchi dodu des dunes", et devenir sa 103e épouse. Bien sur Eugène ne compte pas la laisser entre ses mauvaises mains et vole à son secours avec le major Oreste.

Lupano continue de nous enchanter dans cet univers déluré, drôle et enchanteur. Même si ce tome est plus sombre avec les guerres qui se profilent et cette recherche de l'immortalité, du refus du temps qui passe qui amène à bien des catastrophes.
J'aime vraiment cet univers très original où les métaphores au temps sont vraiment des trouvailles géniales, où l'on va de découvertes en découvertes. Et quand on y réfléchit bien on peut trouver une seconde lecture plus profonde

Les dessins sont vraiment très bien également. Vifs, lumineux, pleins de détails.
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Alors que les peuples se préparent à la guerre, Manie Ganza se voit promise à Baba Musiir, le maître des déserts. Mais c'est sans compter les efforts de sa mère, prête à tout pour mettre la main sur sa progéniture. Quitte à lâcher sur le monde humain des nuées noires incontrôlables…
Poursuivant sur sa lancée, ce quatrième tome apporte autant de questions que de réponses, nous laissant dans l'attente du dénouement. Encore une fois, la maquette est particulièrement soignée, avec une couverture steampunk, et des contreplats proposant des extraits désopilants de l'encyclopédie d'Aristide Breloquinte.
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Comme sur tous les albums de la série, l'intérieur de couverture comporte un extrait du dictionnaire des oiseaux du monde d'Azimut. L'illustration de ce quatrième tome est moins chatoyante que précédemment... mais je chipote. La maquette est toujours aussi élégante et prépare agréablement la lecture. En revanche le titre du volume est en tout petit sur la couverture et n'apparaît pas sur la tranche, ce qui est dommage. Beau travail éditorial néanmoins.

Azimut est depuis quelques années ma série préférée avec Servitude. A l'époque je connaissais le scénariste Lupano par sa première série Alim le tanneur mais je n'avais pas fait attention à sa présence (pourtant essentielle!) sur la série. Non, l'argument de vente a été l'univers fantastique absolument incroyable d'un adorable illustrateur à la modestie infinie: Jean-Baptiste Andreae. Pour les plus anciens, son premier ouvrage "Mangecoeur" avait fait parler de lui pour l'univers à la fois coloré et inquiétant qu'il proposait, un monde empli d'objets mécaniques improbables, de poupées aux dents pointues ou de visages déformés. Son monde peut s'approcher de celui d'un Tim Burton par un esprit doux-amer, mais en bien moins sombre cependant.

Azimut réussit le pari incroyable de mettre cet illustrateur de grand talent (et adepte des femmes charnues) au coeur même de son imaginaire graphique! Comme un enfant dans un bac à sable absolu, il peut laisser libre court à ses visions, au sein d'un scénario qui semble totalement fait pour lui, épousant, utilisant, tout en guidant son style. J'appelle cela l'alchimie parfaite entre le dessin et l'écrit. Avec un humour désormais connu de Wilfried Lupano, que demander d'autre que d'avoir l'une des plus importantes séries BD des vingt dernières années? (oui-oui, j'assume!).

L'histoire basée sur le temps (avec ses corollaires du paradoxe temporel, du retour en arrière et autres sauts tous azimuts...) est complexe, révélée progressivement. Pourtant chaque album reste rapidement et agréablement lu même si l'on ne se replonge pas au préalable dans l'intégralité de la série. Une série à plusieurs niveaux en somme: le premier empruntant aux créations passées d'Andreae (comme le mésestimé Terre mécanique) construite comme une poursuite perpétuelle entre un groupe de freaks mignons et des poursuivants très méchants, le second très sophistiqués articulé sur plusieurs époques entre lesquelles les personnages naviguent en laissant le lecteur soupçonner qu'untel est le passé ou le futur d'un autre ou que cette séquence se déroule dans l'esprit de celui-la... Très casse-gueule comme scénario mais jusqu'ici admirablement construit et pas un instant l'on peut soupçonner le scénariste de partir sans plan préconçu. Après tout Bajram sur Universal War 1 avait bien un plan entièrement ficelé qui lui a permis de boucler magistralement son histoire de paradoxes spatio-temporels.

Ce qui permet de fluidifier cela c'est donc le monde peint par l'illustrateur. Un monde aux oiseaux mécaniques, aux titans enchaînés dans un zoo côtoyants des poupées de chiffon animées et des tortues-cyborgs! Un enchevêtrement de tout de qui peut être amusant, joli, exotique... et le tout reste cohérent entre les mains de ces deux grands artistes que sont Andreae et Lupano, et surtout follement drôle. Fidèle à lui-même, le scénariste en profite même pour glisser quelques idées très politiques comme cette image muette après le passage des nuées noires, où les hommes ont été ensevelis et qu'il ne reste dans le royaume de Baba Musiir que des femmes hébétées.

Bon, je vais m'arrêter là pour ne pas vous saturer de louanges. Les fana de Lupano sauront de quoi je parle, pour les autres, laissez vous porter par la poésie de ces mondes où chaque image regorge de détails, où chaque nom évoque un tas d'idées et de références. Azimut est une grande BD, une très grande BD.

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On continue à partir cet univers fantastique à la recherche du temps et de l'amour.
Cet univers est passionnant, coloré et mystérieux. On prend plaisir à voyager et découvrir toujours plus de peuples et d'animaux.
Il y a tant rebondissements et de quêtes que de personnages. Une histoire du coup complète et profonde qui tourne autour du temps et de l'immortalité. de nombreux aspects peuvent faire écho à notre civilisation. On découvre petit à petit les chainons manquant avec Manie Ganza, qui intensifie le mystère. La tension aussi s'intensifie avec la guerre qui éclate un peu partout, et la venue d'êtres supérieurs. C'est très particulier ce qui rend la lecture unique et onirique.
Les personnages sont nombreux et variés. Tous intéressants et importants. Plus ou moins attachants. On apprend à connaître au fur et à mesure Manie Ganza.

Les dessins sont magnifiques, colorés. Ils nous font voyager et découvrir cet univers efficacement. On a envie d'en découvrir toujours plus.
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Comme toujours, la sortie d'un Tome d'Azimut est un petit bonheur - un peu entaché par la lecture toujours trop rapide, et l'attente toujours trop longue avant le suivant.
Je me suis attachée de plus en plus aux personnages - étonnamment, à Manie plus qu'aux autres, elle qui gagne en profondeur à mesure qu'on découvre son histoire.
L'histoire prend une tournure des plus tragiques, qui rend la fin de la lecture plus pénible encore qu'à l'accoutumé. Quel tome ! Que de révélations ! Que de bonnes idées !
Et comme toujours, je ne peux que saluer les dessins, que je trouve absolument sublimes. Cet univers est d'une beauté à couper le souffle. Je suis définitivement amoureuse de cette série - et de ses créateurs géniaux.
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On sent que ce quatrième tome nous approche de la fin de la série. Tout se met en place pour nous apporter une conclusion qui promet d'être rocambolesque.
Les personnages sont toujours aussi attachants et loufoques et le titre est toujours aussi malin sur son approche je trouve.
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Là où les dieux mécaniques rivalisent avec les vrais, là où le conte des amants éternels repose sur une histoire véridique, le chevalier va devoir rétablir un ordre... car tout est déréglé. Est à cause de Manie Ganza ou de l'arracheur de temps ? Est ce que le palmier antidater protégera baba Musir ? On ne le saura qu'en dégustant ce superbe quatrième tome dont le dessin est toujours aussi poétique.
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Voilà le quatrième tome d'Azimut, un récit qui file dans tous les sens, avec un univers avec Jean-Baptiste André. Son monde répond à merveille aux canons de l'aventure classique, peuplé d'amoureux transis, de farouches guerriers, de fourbes profiteurs et d'héroïnes sans peur et presque sans reproche. Mais il fourmille aussi de bonus inspirés qui serrent le coeur et hérissent le poil, rendant la dépendance inévitable. Vivement la suite !
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