Suite des aventures de Pierrot, Mimile et Antoine que nous avions laissés avec Sophie, la petite fille de Lucette, enceinte jusqu'au cou. D'attentat gériatrique en suicide aux abeilles, de viajeune (vous savez bien, le contraire du viager) en manifestations des partisans du « ni yeux, ni maitre », rien ne leur sera épargné pour que Pierrot retrouve son amour passé, celle qu'il croyait disparue mais qui finalement ne l'était pas, enfin oui, la preuve, il reçoit un paquet étrange, anonyme, mais signé d'un nom que lui seul peut reconnaître.
Dans ce tome, en fil d'Ariane, une boulangère à qui tout le monde a envie de donner des claques avec tout simplement l'envie de lui acheter… une baguette, et rien d'autre. Parce que moi là j'ai juste adoré : « filez-moi deux pains aux raisins finalement ». Si, si, vous vous y reconnaissez ? Moi oui parfois. Avec en prime un passage écologie et sauvons la planète un peu lourd, mais de bon ton malgré tout et une allusion aux grandes firmes et à leurs plans marketing pour enfumer le client.
Même si on s'est déjà un peu habitué au ton, on a autant de plaisir à lire ce deuxième tome des vieux fourneaux. C'est un régal de suivre ces personnages hauts en couleurs et si drolatiques. Laisser vous porter par des dialogues toujours aussi savoureux à la façon d'Audiard, par le graphisme et les couleurs qui vont avec, pour réussir un très bon moment de lecture.
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