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Je vous préviens tout de go, commencer à lire Les vieux fourneaux, c'est s'engager dans la lecture de la série entière. En effet, comme moi, si vous succombez au plaisir de lire le premier tome, vous allez être charmé par cet univers de Lupano Wilfrid et Cauuet Paul, aussi coloré que le sont les couvertures des 5 tomes déjà existants. Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous allez adorer la vie de ces septuagénaires à la campagne.

J'ai été séduit tant par les caractères (forcément forts) des personnages, que par leur sympathie qu'ils attirent, mais aussi et avant tout par leur aventure individuelle, passée et actuelle. On éclate de rire face à leurs actions subversives ou résistantes, à leurs envolées verbales, leurs diatribes, leurs engueulades, qui fleurent bon les dialogues de Michel Audiard et les brèves de comptoir de Jean-Michel Gouriot.

Mais, derrière ces pitreries, ces petits vieux sont là aussi pour raconter notre époque, ses bouleversements sociaux, politiques et culturels, ses périodes de crise; et diffuser des messages d'humanité, de tolérance et d'écologie,

Le dessin soutient parfaitement les propos, le mouvement et l'ambiance du livre. le trait est aussi grossier que les personnages qu'il représente.

Une série que l'on adore dont on ne redoute qu'une chose, le trait final qui la terminera.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Encore un très bon moment avec Mimile, Pierrot et Antoine et Sophie. le coeur de l'intrigue tourne autour de Pierrot et de son seul et unique amour Ann Bonny qu'une manne financière inattendue rappelle à son bon souvenir. On y découvre de nouveaux personnages hauts en couleur et les actions savoureuses du collectif d'anarchistes de Pierrot! Que de critiques de la société sur fond d'humour!
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La colère ne faiblit pas à Paris où les « anciens » (comme aurait dit ma grand-mère) viennent en nombre pour faire plier un patron de bar récalcitrant.

Jusqu'au retour d'Ann Bony, ancienne amoureuse du Pierrot qu'il croyait morte.

Sophie s'énerve contre sa boulangère et ses baguettes à la farine de meule.

Bref, encore un grand moment de lecture anarchiste anti-capitaliste.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Une très jolie BD grace à ses personnages hors norme. Les anciens ont eu une vie….et oui….ils ont eu des passions, des peines…..Cette bande dessinée nous démontre de manière humoristique, que les anciens ont eu des grandes histoires dans leur vie et que parfois ces histoires peuvent rattraper notre réalité. J'adore!
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Foudroyée par cette bande dessinée, je suis littéralement tombée amoureuse de cette bande de vieux révolutionnaires. Alors qu'il y a quelques semaines, je vous présentais le premier tome de cette série haute en couleurs, j'ai une fois de plus récidivé. Les retrouvailles placées sous le signe de l'humour ont été hilarantes et toutes aussi émotives. J'ai adoré reprendre les aventures de Mimile, Antoine et Pierrot, sans oublier Sophie qui continue d'en découdre avec la boulangère... Ces joyeux seniors possèdent encore toute l'énergie de la revendication, quitte à parfois être de mauvaise foi et c'est bien cela qui est succulent ! Dans ces deux tomes, le groupe "Ni yeux, ni maîtres" fondé par Pierrot accuse quelques difficultés, tout comme celui-ci confronté à son passé amoureux. Quant à Mimile, qui essuie quelques problèmes de santé, il retrouve un vieil ami d'une contrée lointaine. Entre manifestations, disputes et secrets inavoués, les trois compères n'ont jamais été aussi drôles !

Dès les premières planches, je n'ai pu m'empêcher de rire à gorge déployé ! Alors que la fin du premier tome s'achevait sur l'énorme magot que Sophie "héritait" secrètement, elle fait un don anonyme conséquent à Pierrot, pour la cause révolutionnaire "ni yeux, ni maître" qu'il a créé. Signé Ann Bonny, Sophie ignorait totalement qu'il s'agissait du nom d'emprunt du grand amour de Pierrot, morte il y a des années de cela. Tombé dans un marasme mélancolique, Pierrot part à la recherche de son amour perdu.

Ce quiproquo ouvre la voie de ce second tome sur la vie de Pierrot contrairement au premier axé sur Antoine. Encore plus déjanté, plus politique et loufoque, j'ai adoré suivre l'ingéniosité du groupe "Ni yeux, ni maîtres", qui ouvre les portes de l'association pour en révéler tout le bon sens. J'avoue que j'aimerais être comme eux arrivés à leurs âges, toujours aussi concerné par des causes justes et toujours aussi rebelles ! 

Petit clin d'oeil au troll contre Nadine Morano ou encore l'attentat au pet foireux contre Copé... on sent que l'auteur a besoin d'en découdre par l'humour et j'aime ça ! Je ne peux terminer ce paragraphe sans vous parler d'une revendication cruciale : la diversité des noms de baguettes. Entre la Grand Siècle, la Sarmentine et la Câlinette, Sophie va devoir faire son choix et c'est bien ça le problème. On veut juste une baguette bordel ! Et avec ceci, ce sera tout ? 

Toujours aussi attachante et énervante, cette joyeuse bande a de quoi donner le sourire. Mieux, on aimerait tellement leur ressembler une fois vieux. Moi, en tout cas ! Des reparties cinglantes, une amitié indéfectible et des coeurs engagés, voilà ce qui fait le succès des Vieux fourneaux. J'ai hâte de lire la suite récemment sortie pour en apprendre encore plus sur chacun et pouvoir crier tout haut : ANARCHIE !!!!

A lire sans modération, servi avec une tarte poires / amandes et thé poire / gingembre "Origines" pour une journée fraîche et ensoleillée par une dose d'humour.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Un deuxième épisode tout aussi enlevé que le premier ! J'ai beaucoup ri avec ces petits vieux anarchistes de « Ni yeux ni maître » et leurs « attentats gériatriques » visant à « faire chier le système » ! Sitting dans un bar pour jeunes, émission de pet odorant pendant une cérémonie officielle, fondation d'un squat hétéroclite : ces héros ont encore plein de projets (farfelus) pour leur âge et prouvent qu'on peut rester dynamique malgré les années et les rhumatismes ! J'ai également beaucoup aimé le gag récurrent de la baguette de pain (« - Une Essentielle ? Une Origine ? La Fleurimeuline du Papé ? »). En parallèle de l'humour, une séquence émotion autour de Pierrot à nouveau bouleversé par le passé... N'est-on pas tenté de se raccrocher à ses souvenirs en vieillissant ? Heureusement les copains – et Sophie ! - sont là pour l'empêcher de ruminer et repartir pour de nouvelles aventures !
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Mimile rejoint Pierrot à Paris : c'est l'occasion de découvrir le fabuleux centre névralgique du collectif Ni yeux, ni maître sur l'Île de la tordue, et ses actions désopilantes. Quant à Mimile, il élabore une pièce sur la "fin du monde" avec Sophie, qui, bien malgré elle, a fait penser à Pierrot que Bonny, son amour de jeunesse, l'avait retrouvé. C'est donc à son tour de se perdre dans ses souvenirs...
Ce second tome retrouve le même mélange de tendresse et d'humour décapant, la ribambelle de formules drôlatiques et la folie douce de cette bande de p'tits vieux diablement attachants.
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Ah, revoilà les p'tits vieux de Lupano et Cauuet !

Si le premier tome revenait sur le passé d'Antoine, c'est cette fois-ci celui de Pierrot qui est mis à l'honneur. En se concentrant sur l'activiste du groupe, l'auteur lève le voile sur la communauté anarchiste du troisième âge « Ni Yeux ni Maître » qui multiplie les attentats gériatriques sur Paris, tout en développant en toile de fond une vieille histoire d'amour qui refait surface.

Les ingrédients qui ont fait le grand succès du premier tome sont à nouveau présents : des dialogues finement ciselés et particulièrement truculents, un enchaînement de situations cocasses qui mettent en avant des seniors qui refusent d'abdiquer et des personnages hauts en couleurs et terriblement attachants. Outre Antoine, Mimile et Pierrot, le lecteur a droit à quelques « nouveaux » personnages… enfin, pas si nouveaux que ça car ils ont tout de même déjà quelques kilomètres au compteur. Je pense notamment à Fanfan, la nonagénaire qui héberge une cellule de contestataires dans sa somptueuse demeure, tout en suivant des cours d'informatique pour devenir hackeuse, mais également à Jean-Chi, l'arme de guerre secrète et malodorante de l'organisation.

Si les répliques des différents protagonistes sont souvent à mourir de rire, l'aspect légèrement caricatural du dessin semi-réaliste de Paul Cauuet contribue également à l'expressivité de ces personnages extrêmement attachants et foncièrement humains. le dessinateur avait déjà travaillé sur « L'Honneur des Tzarom » avec Wilfrid Lupano et livre une nouvelle fois de l'excellent boulot.

Si le volet précédent était un énorme coup de coeur et que celui-ci reste excellent, il est cependant (inévitablement) un cran en-dessous du premier. La barre était évidemment placée très haute et l'effet de surprise n'est certes plus au rendez-vous, mais il y a également d'autres raisons. Tout d'abord l'impression que, dans l'obligation d'exploiter le filon du premier tome au plus vite, les auteurs n'ont pas autant travaillé l'histoire, se « contentant » de mêler une série de sketchs/gags, dont certains sont parfois un peu poussifs, voire surjoués. Il y a également la manière dont Lupano pointe du doigt les dérives du monde capitaliste et individualiste dans lequel nous vivons qui est moins efficace. Alors que la tirade de Sophie était aussi amusante que pertinente lors du tome précédent, son spectacle de marionnettes écolo-moralisateur manque cette fois totalement de subtilité.

Bref, moins bon que le tome précédent, mais tout de même excellent ! Vivement le tome suivant, qui devrait logiquement s'attaquer au passé de Mimile.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Aussi amusante que le premier, cette bande dessinée vaut décidément sa notoriété.
C'est drôle mais sans être stupide. Ça parle de vieux mais sans être lourd ni dégradant. Bref, c'est léger mais avec un soupçon de critique sur la société tout de même.

En conclusion, tout comme le premier, c'est à lire.
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Deuxième tome des aventures de ces incroyables vieillards , personnellement c'est celui que j'ai le moins apprécié , il y a moins d'émotions dans ce deuxième tome .
Mais j'ai lu ( et déjà écrit ) la critique du troisième tome , ça reprend super bien .
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