Une sacrée satyre de la virilité.
Un humour, certes bien lourd, mais souvent pertinent.
Un scénario délirant, loufoque, mais bien calqué sur la gestion de la pandémie de la covid.
Tous ces ingrédients sont bien utilisés pour mettre en avant des problèmes de société : impacts de la virilité, droits des femmes, rapports de couples, éducation…
Une lecture d'humour sociétal.
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Une comédie pleine d'humour qui se moque de la beauferie en mettant l'accent sur les peurs débiles des masculinistes.
On est aux cotés de Jean-Pat, un con de base, sans personnalité, rempli d'injonctions entendues ailleurs et qu'il s'approprie pour se donner des airs de virilité. Arrive un virus qui va remettre en question toute cette belle vie peinarde. (Toute ressemblance avec des faits ayant existés n'est pas du tout une coïncidence)
C'est bien vu, on prend le problème à l'envers et on voit comment chacun évolue. Alors oui, les personnages sont caricaturaux mais ils progressent, ils se cherchent. Certains s'améliorent, pour d'autres les modifications laissent à désirer... Ce ne sont que des hommes !
C'est bien fait, avec un humour fin qui fait réfléchir, mêlé d'humour gras qui fait éclater de rire, rempli de punchlines qui nous régalent (t'as qu'à voir le nombre de citations) Je ne parle pas du dessin de Luz qui est ce qu'il est. Moi j'aime bien mais certains détestent et je peux comprendre pourquoi, mais ça serait dommage de passer à côté de cette excellente BD juste pour ça.
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Pas fan du dessin, mais qui va bien avec le sujet ! Une critique cynique, acerbe et absurde sur le masculinisme. Hilarant, tout est savamment pensé dans cette quête de soi en tant qu'homme, entre clubs masculinistes et gang de motardes féministes. Ça fait rire et en même temps, ça fait peur, parce que ce sont des pensées réellement propagées dans notre société. Une critique nécessaire, mais est-ce que les premiers concernés sauront voir le ridicule de la pensée mascu ? 😉
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Les dessins de Luz sont expressifs, artistiques. Ses traits saisissent avec puissance les émotions qui traversent les protagonistes de l'histoire. le récit est parfois drôle, parfois affligeant par l'absurdité du monde qu'il nous dépeint. Et surtout cela fait un bien fou de découvrir un roman graphique dessiné par un homme qui dénonce le sexisme toxique qui se cache dans la banalité de nos sociétés. J'ai adoré aussi comment Luz se saisit d'éléments de l'actualité (le Covid 19, la guerre en Ukraine...) pour créer son univers singulier.
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Allez hop, c'est reparti pour une nouvelle année pleine de belles lectures et ça commence fort.
En ce début d'année, j'ai rencontré Jean-Pat qui vit de plein fouet le rubula 12, une épidémie mondiale qui fait baisser le taux de testostérone de nos très chers hommes… un petit virus qui les rend moins masculin mais pas moins con. Ce roman graphique est une très belle satire de notre société patriarcale…
C'est drôle et en même temps ce roman graphique m'a fait rire jaune, parce que pour avoir eu l'idée d'imaginer ce super livre, c'est qu'il y a quelque chose dans notre société actuelle qui ne va pas... la place de la femme par exemple… et oui, j'y peux rien si ce sujet me tient à coeur mais l'égalité des sexes est encore loin… alors continuons le combat.
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« J'ai surtout voulu rire de tous ces mâles alpha que j'ai croisés dans ma vie et que je croise encore. J'avais aussi peut-être envie de décharger mentalement les militants et les militantes féministes. » Luz
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C'est drôle, foisonnant de détails, d'une richesse graphique de ouf avec un très bon sujet.
Un petit bijou à partager pour que tous les Jean-Pat arrêtent de sortir la boîte à couille.
Qui a déjà lu ce livre ?
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Un livre drôle qui interroge, dans une société dystopique où la testostérone est devenue la monnaie d'échange suprême. C'est incisif, plein de rebondissements, et on explore jusqu'au fond la masculinité toxique à son extrême.
En prime, un personnage principal et son chien, a qui on fini par s'attacher : Vive notre Champion !
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