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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis un peu en difficulté pour noter ce roman. La première moitié m'a un peu ennuyée.L'action comme les personnages manquaient à mon goût de piquant. le jeune Koplan s'improvise détective privé et se voit confier la recherche d'une fillette qui a diisparu.Sa situation de sans papier entre en écho avec le statut particulier de cette petite fille "sans identité" et la situation de sa maman tenue à une certaine clandestinité. J'aurais apprécié que cette trame soit davantage exploitée, que les portraits soient plus creusés, que le fond social soit plus développé. La seconde partie du roman a cependant ravivé mon intérêt par un tournant auquel je ne m'attendais pas du tout. le lien qui va s'instaurer entre Koplan (le détective) et Pernilla (la maman), les indices qui vont le mener progressivement à construire "sa vérité" sont originaux. le croisement de deux histoires qui ont contribué à créer la confusion chez le lecteur est plutôt bien vu. Une dernière surprise nous est offerte à la dernière ligne...Pourtant, je reste quand même avec le sentiment que l'auteure n'a pas vraiment exploité totalement le sujet qu'elle tenait en main.
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Un roman de bonne facture qui doit son originalité à son enquêteur différent de ceux habituellement rencontrés.
Après au niveau du suspense, je n'ai pas été plus surprise que cela.
J'ai appris qu'il s'agit d'une trilogie et que le deuxième tome est sorti, pourtant je ne lirai pas la suite.
Je préfère me tourner vers d'autres auteurs qui me plaisent plus.
Je suis sûre que d'autres y trouveront leur compte.
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La lecture de ce roman m'a ennuyé. Certes, le personnage principal est atypique et la toute fin est surprenante mais c'est bien les seuls attraits que j'ai trouvé au roman. En effet, le sujet est loin d'être original, la résolution de l'intrigue ne l'est pas plus et on la devine assez facilement. Alors certes, le roman vaut surtout pour la situation particulière de Kouplan mais, au sortir de cette originalité, j'ai trouvé le roman ennuyeux.
Pour autant et curieusement, j'ai le sentiment d'être un peu sévère avec ce roman car je dois reconnaître que les intentions de l'auteur sont louables ; je n'ai simplement pas été touché par son roman.
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Remarquable petit polar nordique ...
Le point de départ est plutot original et la petite histoire qui se met en place finement ne se conclue vraiment pas comme on pourrait s'y attendre.... Son grand prix de littérature policière est largement mérité.... Difficile d'imaginer un texte de cette qualité derrière une 1er de couv' si vilaine...
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Kouplan est un émigré clandestin qui se cache de la police suédoise. Pour survivre, il devient détective privé. Sa première enquête : retrouver Julia, une petite fille. Ses questions l'emmènent dans le monde de l'exploitation sexuelle de femmes et d'enfants. Un roman soft : les premiers chapitres sont longuets mais le développement de l'enquête et les doutes sur "la disparition" nous incite à poursuivre. La vérité sur Kouplan est une surprise.
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J'ai lu Chacun sa vérité dans le cadre de ma participation au prix nouvelles voix du polar 2018 organisé par les éditions Pocket et c'était le premier roman de l'autrice que je lisais, tout comme Embruns dont je vous parlais précédemment sur le blog. Vous me direz, il faut un début pour tout. Cependant, Chacun sa vérité a remporté le prix du meilleur polar étranger. Ce titre était en concurrence avec Ragdoll que j'avais beaucoup aimé quand je l'avais lu l'an dernier. J'ai beaucoup aimé aussi celui-ci mais Ragdoll m'avait complétement retourné le cerveau. C'est pour cela que j'avais voté pour lui pour le prix ! Mais, l'ensemble du jury a voté et Chacun sa vérité a remporté le prix ! Je remercie les éditions Pocket pour l'envoi.

Dans ce roman, on découvre principalement le personnage de Kouplan qui se lance de façon officieuse et à corps perdu dans le métier de détective privé en laissant une petite annonce sur le plus grand site de petites annonces.

Et d'un autre côté, on découvre Pernilla qui recherche éperdument sa fille enlevée au cours d'une virée shopping lors d'une journée pluvieuse. Elle est prête à tout pour la retrouver au point d'engager un détective privé qui n'en est pas vraiment un…

Kouplan est un sans-papiers et essaye d'échapper à la police au quotidien et se lance dans l'inconnu en propageant une annonce sans pour autant y croire :

« Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi ».

Alors quand Kouplan reçoit une offre, il saute dessus et essaye tant bien que de mal de faire le véritable boulot d'un détective. Il va donc se lancer à la recherche de Julia : la fille de Pernilla.

Au fil du roman, les pages se tournent à une allure folle. On a envie de découvrir la vérité sur la disparition de Julia. On commence à avoir des doutes, à trouver un début d'enquête. On suit l'enquête de Kouplan avec intérêt parce qu'on a envie de retrouver Julia, de connaitre le coupable, de comprendre comment en un claquement de doigt Julia a pu suivre un inconnu alors que sa maman lui avait toujours dit de se méfier des individus...

Alors, on se lance à corps perdu dans cette enquête comme si c'était la nôtre, comme si on était nous même dans la peau de cette mère qui a vu du jour au lendemain sa vie s'effondrait suite à la disparition de sa fille...

Et puis, quand on y arrive, on a affaire à tout autre chose. On reste sur le cul parce qu'au fil de l'enquête on s'attache aux personnages de Pernilla et Kouplan. Ils se ressemblent, se comprennent et ressentent les mêmes émotions.

Chacun a sa vérité. Chacun a masqué un bout de la réalité.

On arrange souvent les choses pour se faciliter la vie par peur. Peur d'être rejeté, critiqué, jugé. Ce n'est pas un mensonge. On préfère simplement omettre certaines choses, certains faits pour se sentir mieux, pour avancer...

Finalement, qui n'a jamais transformé un fait à son avantage ?

Ici, dans ce thriller, l'autrice aborde d'une tout autre manière l'aspect policier. Elle réinvente le genre en cassant la trame et la chute traditionnelle d'un thriller. Elle nous mène sacrement bien en bateau et nous emmène là où elle veut. On se laisse complètement berner.

Et vous, tomberez-vous dans le panneau ?
Lien : https://my-little-anchor.blo..
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Je n'aime pas les polars nordiques. Voilà c'est dit. J'avais lu La princesse des glaces qui m'avait vraiment laissé de marbre pour le coup, et je m'étais dit que je ne m'essayerai probablement pas tout de suite à ce genre-là. Pourtant, celui-ci vaut le coup, il est différent.

Nous suivons Pernilla, dont la petite fille de six ans a disparue et qui ne veut visiblement pas faire appel à la police. Pourquoi? Nous le saurons un peu plus tard dans le roman. Kouplan, de son côté, est un détective qui ne veut pas vraiment avoir à faire avec la police non plus. Ces deux-là font faire connaissance et travailler ensemble pour retrouver Julia.

À première vue, rien de bien fou dans l'histoire. Là où l'auteure va réussir à nous accrocher, c'est avec le personnage de Kouplan, assez différent des détectives que l'on peut trouver. Il a quelque chose de particulier, quelque chose qui en fait un homme un peu étrange, étonnant, et pourtant peu crédible. On rit presque de voir ce gars un peu paumé, fauché, qui cherche de quoi subvenir à ses besoin en bossant comme détective privé. c'est cela qui m'a plu. On n'est pas dans un schéma classique, on bouscule un peu les codes, et j'aime bien.

Du côté de Pernilla, j'ai un peu moins accroché au personnage. Nous retrouvons une femme « classique » liée à une disparition « classique » aussi. Assez vite j'ai déduis la fin de l'histoire j'avoue, mais il faut tout de même reconnaître que Sara Lövestam a réussi à me tenir en haleine jusqu'à la fin car le dénouement est très bien mené et tout colle assez bien dans l'histoire.

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Malheureusement, la chute m'a refroidie... Je ne suis pas du tout le public cible pour une telle fermeture de rideaux et j'en ai été désarçonnée ! Cela n'a pas gâché mon ressenti global qui reste très bon, Sara Lövestam a un talent fou avec sa belle plume, une originalité également que l'on prend plaisir à découvrir mais j'aurai aimé autre chose... Il s'agit d'un premier ouvrage pour cette sélection vraiment au top, ma déception pour la fin est tout a fait personnelle, je ne reste pas du tout focalisée dessus. Un roman policier au top, une auteure à suivre, des protagonistes déroutants et intrigants pour une épopée stressante. Je vous recommande cet ouvrage !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Pour choisir ce polar suédois, j'avoue m'être laissée influencer par la mention « Grand prix de littérature policière ». Car on ne choisit pas un polar nordique sans risque. Depuis le succès de Millenium, il se publie tout et n'importe quoi, plus souvent le pire que le meilleur. Or j'espérais le meilleur. Je ne suis pas déçue. J'ai marché, suivi l'enquête avec intérêt. Mais surtout, je me suis sentie en phase avec l'auteur et son personnage de détective.

Chacun sa vérité est le premier titre d'une série de polars consacrée au détective Kouplan, un jeune iranien sans-papiers réfugié à Stockholm. le deuxième volet de la série est paru la même année en Suède : Ça ne coûte rien de demander. Quant au troisième, il arrive en France très prochainement : Libre comme l'air.

Dans Chacun sa vérité, Kouplan passe une petite annonce pour offrir ses services de détective. Une femme le contacte. Sa fille de six ans a disparu. Pour de mystérieuses raisons, elle ne veut pas avoir affaire à la police. Elle engage donc Kouplan, ce jeune iranien sans-papiers qui fuit lui-même les autorités. Il a 26 ans, en paraît à peine 18, et n'a pas franchement l'air d'un professionnel. Mais il est, pour Pernilla, son seul espoir de retrouver la petite Julia. Or Pernilla n'a pas tout dit à Kouplan. Elle lui cache quelque chose sur la naissance de Julia. Qui est son vrai père ? Pourquoi n'est-elle pas scolarisée et n'a-t-elle pas de numéro de sécurité sociale ? Pourquoi la mère n'a-t-elle aucune photo de sa fille ? Et si Pernilla n'avait pas elle-même les réponses à toutes ces questions ? Que lui est-il arrivé pour qu'elle ait occulté une partie de son histoire ?

Chacun sa vérité est à la fois un roman psychologique et un roman social. Comment vit-on à Stockholm quand on est sans-papiers ? C'est ce qu'on découvre en accompagnant Kouplan dans son enquête. Ce n'est pas un grand spécialiste des disparitions d'enfant. Il n'a pas non plus les moyens qu'aurait la police pour mener son enquête. Il en sait même un peu moins que le lecteur qui a aussi accès au point de vue de Pernilla et à celui de la petite fille, prisonnière quelque part… La fin est très réussie. Elle se laisse en partie deviner, mais elle apporte aussi une grosse surprise au lecteur.

J'ai bien aimé qu'il y ait une préface, qui nous présente un peu l'auteur et nous donne quelques éléments de compréhension de la situation en Suède. Celle de Marc de Gouvenain nous rappelle notamment que la Suède est le pays le plus hospitalier d'Europe, acceptant une demande d'asile pour 300 habitants, soit 15 fois plus que la France. Mais parallèlement, l'extrême droite y progresse rapidement. Dans ce contexte, Sara Lövestam a clairement choisi son camp.
Lien : https://mesespaces.blog/2019..
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Je n'ai pas vraiment été passionnée par cette histoire même si elle se laisse lire aisément.

Je m'attendais à un rythme plus soutenu mais finalement c'est un simple roman policier dont l'enquête est réalisée par un ancien journaliste d'investigation d'origine iranienne qui se retrouve en Suède sans moyens financiers et qui propose ses services en tant que détective privé, je vous laisse découvrir pourquoi il a du devenir migrant.

Ceci dit, je suis d'accord avec Pascale Frey, c'est un polar étonnant par son contexte, qui ne m'a pas vraiment entraînée dans une réflexion humaniste mais qui détonne par la singularité des personnages principaux (voir quatrième de couverture de l'édition pocket).
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