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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
le deuxième tome des aventures de Kouplan, détective privé bien atypique , m'avait paru moins captivant, mais j'avais envie d'en savoir encore plus sur ce réfugié iranien si attachant, en attente d'une acceptation de demande d'asile sur le sol suédois. En attente aussi d'un changement de sexe...

Toujours en proie à des conditions de vie très précaires qui le conduisent à dormir dans un creux humide en dessous du métro, en compagnie de deux drogués, Kouplan va pouvoir bientôt, le 16 juin, refaire sa demande auprès des services d'immigration. Voilà qu'une femme d'un milieu aisé, Ulrika, lui propose d'enquêter sur son mari, qu'elle soupçonne de la tromper.

Kouplan découvrira bien autre chose en suivant le présumé infidèle...

J'ai beaucoup apprécié cet opus, plus prenant que le précédent. D'autre part, l'auteure sait parfaitement nous faire vivre en direct toutes les difficultés quotidiennes d'un sans-papiers. Je sais que des lecteurs trouvent certains détails peu vraisemblables. Peut-être, mais cela ne m'a pas gênée. Et le personnage de Kouplan s'étoffe encore. J'aime sa sensibilité, son empathie, ses angoisses bien compréhensibles, sa vive intelligence. J'attends avec impatience de lire le tome ultime, les dernières pages laissant présager des changements importants...
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C'est le troisième volume des aventures de Kouplan, un détective vraiment différent des autres et auquel on s'attache au fil des romans.
Kouplan se retrouve à la rue et se clochardise de plus en plus. Il va jusqu'à dormir sous un pont avec 2 autres sdf, drogués. Mais, il a l'espoir d'obtenir bientôt le droit d'asile en Suède, il doit refaire une demande à l'administration après une période de 4 ans où il vivait dans la clandestinité et l'angoisse.
Il se trouve une nouvelle enquête afin de gagner sa vie : Ursula, riche épouse d'un avocat, atteinte de sclérose en plaques, lui demande de suivre son mari Hakam, qu'elle soupçonne d'infidélité.
Cependant, la situation n'est pas si simple , son mari a bien des choses à lui cacher mais il ne s'agit pas d'une femme. A force de patience et de questionnements, Kouplan va parvenir à éclaircir cette affaire.
Parallèlement, il va devoir s'habituer à sa nouvelle situation, il n'est plus un clandestin, il est "libre comme l'air". La fin du roman laisse espérer pour lui un avenir meilleur. A suivre ! Un bon roman.
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Kouplan est sans doute le détective privé le plus atypique de la littérature noire actuelle. Émigré iranien sans-papiers en Suède, il se cache dans les bas-fonds du pays tout en ayant l'inconscience de proposer ses services à la population locale. Et quand on rajoute qu'il a un gros problème à gérer en lien avec son identité sexuelle, on comprend que ce personnage n'est pas comme les autres.

Libre comme l'air est le troisième roman de Sara Lövestam mettant en scène Kouplan. Avant toute chose, je vais énoncer trois principes forts :

– lire les pérégrinations de Kouplan est très vivement conseillé,

– je déconseille par contre fortement de se plonger dans celui-ci avant les autres. Il faut impérativement commencer par le premier de la série, Chacun sa vérité et lire ensuite Ça ne coûte rien de demander, pour pleinement profiter du talent de l'auteure suédoise,

– le premier de la série a obtenu le prestigieux Grand prix de littérature policière en Suède. Sara Lövestam dit pourtant elle-même ne pas écrire vraiment du polar. Une sorte de paradoxe, mais qui prouve bien que ses romans et son personnage sortent des cases.

Et c'est bien là l'une des grandes qualités de ce nouvel épisode de la vie de Kouplan, qui tente de se faire une place loin de ses racines : le récit ne ressemble à aucun autre, l'enquête qu'il mène n'est presque qu'un prétexte et permet surtout de se plonger dans la société suédoise actuelle.

C'est Kouplan qui est au centre de cette nouvelle histoire. On en apprend beaucoup plus sur son passé et sur les raisons de sa fuite d'Iran. On vit son quotidien de SDF, on s'étonne de ses rencontres, on vibre à ses cotés. Ce personnage est l'un des plus attendrissants que j'ai pu rencontrer dans la littérature dite noire. Sa complexité autant que son humanité sont extrêmement touchants.

L'ambiance de ce troisième roman est différente du précédent, plus personnelle. D'où l'importance de suivre le cheminement du personnage depuis ses débuts.

La manière de raconter de l'écrivaine est toujours aussi directe, créant l'émotion et le décalage, faisant sourire parfois. L'écriture et la construction sont à la fois résolument modernes et pourtant intemporelles.

Et puis, la situation de Kouplan fait réfléchir sur notre monde actuel, rappelle des vérités que certains ne veulent pas entendre. du divertissement intelligent.

Oui, le talent de Sara Lövestam est clairement Libre comme l'air. Ce troisième épisode de sa tétralogie consacrée à ce singulier personnage est une nouvelle réussite, plus intimiste. Un vrai talent, pour une histoire inclassable mise au service d'un protagoniste profondément attachant.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Kouplan, immigré en situation irrégulière, SDF et détective privé autoproclamé, est engagé par une femme qui soupçonne son mari d'infidélité.

Attention, ce roman est un tome 3! Je l'ignorais, ce n'est mentionné nulle part sur la couverture et, comme je n'en avais jamais entendu parler avant de le trouver dans une boîte à livres, je me suis fiée à son résumé. Alors concrètement, ce n'est pas vraiment grave, on comprend parfaitement l'intrigue et les éléments qui auraient pu manquer nous sont rappelés par l'autrice. Mais si vous comptez lire les tomes précédents, sachez que celui-ci les spoile. D'autre part, même s'il est extrêmement facile de s'attacher au personnage principal, c'est dommage de rater les évènements de sa vie qui précèdent, parce qu'ils ont beaucoup d'importance dans sa construction et son évolution.

Si on fait abstraction de cela et qu'on entre dans le roman sans se poser de question comme je l'ai fait, on est assez rapidement happé par l'intrigue. L'histoire du mari potentiellement infidèle évolue dans une direction que je n'attendais pas forcément, mais c'est en fait Kouplan et son histoire qui font la force de ce roman. le personnage est fouillé, complexe et vraiment intéressant. Comme dit plus haut, on s'attache à lui très vite et on tremble pour lui: s'il est pris, c'est l'expulsion vers l'Iran, où il risque très gros.

A travers ce personnage et ceux qu'il croise au fil de son enquête et de ses pérégrinations, de nombreux thèmes sont abordés: immigration et vie dans la rue, mais aussi transidentité, ravages de la drogue, liberté de la presse, inertie criminelle de la bureaucratie, etc. La façon dont l'autrice creuse ces sujets rendent la lecture très addictive.

Que dire de plus? J'ai dévoré ce livre en moins d'une journée et ma maman l'a tellement aimé qu'elle a commandé les deux premiers tomes dès qu'elle l'a refermé. Pourtant l'enquête en elle-même n'a rien de réellement palpitant ou original… Mais comme le dit le commentaire sur la couverture: « c'est pour des personnages de ce calibre-là qu'on aime le polar » (en ce qui me concerne, ça ne se limite pas au polar, je voudrais trouver des personnages aussi attachants et intéressants dans toutes mes lectures!).

Bref, c'était une très bonne surprise et je vous recommande très vivement ce livre!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Je ne suis pas fan du personnage de Sara Lövestam, les aventures de Kouplan ne m'ont jamais semblé crédibles ... mais l'écriture est agréable ... les thèmes abordés le sont avec intelligence ... ils nous montrent l'envers du décor de l'accueil des étrangers, l'envers du décor pour ceux qui sont nés au mauvais endroit, au mauvais moment et dans un corps qui ne leur correspond pas.
Au fil du temps, au fil des aventures, l'écriture se bonifie et le personnage prend de l'ampleur psychologique et la Suède nous apparaît comme un pays contrasté.
Réfléchir, se demander ... "comment décider que le bonheur des uns vaut plus que le malheur de milliers d'autres ?"
Se retrouver dans une telle situation ... qui privilégier ... qui punir ... quelle bonnes questions !
Pour finir, une idée, reprendre les principaux personnages des différents romans et les laisser tranquillement errer un soir comme un autre et imaginer où ils sont, ce qu'ils font, ce à quoi ils pensent, une bonne idée pour nous donner envie de juste leur dire bonsoir, prêt à les retrouver demain, ou un autre jour mais être sûre de les retrouver bientôt, comme des amis que l'on sera content de revoir demain ou un autre jour mais une chose est sûre on les retrouvera.
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J'ai découvert Sara LOVESTAM et son héros, Kouplan, son détective privé sans papier avec "A chacun sa vérité", en janvier. En février, je me suis plongée avec délices dans "Ca ne coûte rien de demander" qui nous permettait de pénétrer davantage dans l'intimité de Kouplan, de découvrir son passé iranien.

Avec ce nouvel opus de ce qui devrait être une tétralogie, on le suit dans une nouvelle enquête qui consiste à déterminer si Hakan, un avocat d'affaires est, ou non infidèle ... 

Avec des méthodes minimales, une carte de transport, sa méthode bien à lui de faire du porte à porte en quémandant des bouteilles à rapporter à la consigne, il découvrira ce qu'il en est.

Un roman bien plus abouti que les précédents qui nous permet de suivre ce héros sympathique et débrouillard, d'en apprendre davantage sur sa vie mais aussi sur les conditions de son ancienne vie en Iran ... 

Un portrait réussi de la vie dans les banlieues suédoises, sur la condition des sdf de Stockholm, sans pathos ni misérabilisme.

Merci à Babelio de m'avoir fait parvenir ce roman dans le cadre de sa dernière opération Masse critique. 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Ce livre n'est pas seulement une enquête bien ficelée ; c'est aussi l'occasion d'un témoignage sur l'immigration, les sans-abris, les drogués...à côté de plus favorisés, de «façades» sociale et familiale en Suède.
Ulrike engage le jeune Kouplan pour enquêter sur son mari qu'elle suspecte d'infidélité.
L'ingéniosité, la débrouillardise du jeune enquêteur amateur et SDF, met en lumière une situation bien plus complexe. La réalité du quotidien rattrape chaque personnage dévoilant les faiblesses, les secrets en même temps que la perversité, l'entraide, la tolérance et la liberté de faire ses choix.
Une histoire rythmée, une écriture agréable et une tendresse pour Rosmarie.
Une jolie découverte faite grâce à Babelio.
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« Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi. »
Kouplan est à la rue, contraint de dormir sous un pont qu'il partage avec deux « colocataires » peu commodes. Il n'a plus que quelques semaines à tenir avant de pouvoir renouveler sa demande d'asile.
Afin de gagner un peu d'argent en attendant ce jour, il accepte une nouvelle mission de détective privé : une femme l'engage pour rassembler des preuves sur l'infidélité de son mari. Mais ce que découvre Kouplan est bien pire qu'un simple adultère…

Par la lauréate du Grand Prix de littérature policière 2017.« On est déjà attaché à cet enquêteur atypique. » Pascale Frey, Elle.
« du neuf, du rugueux, de l'addictif ! » Isabelle Motrot, Causette.

Sara Lövestam, née le 13 juillet 1980 à Uppsala, est une romancière suédoise, ayant abordé le roman historique, le roman policier et la littérature d'enfance et de jeunesse.

C'est ici son quatrième roman avec son héros(ine) Kouplan, sans papier détective. Je n'est pas lu les trois précédents aussi je ne dirai rien sur la série.

Je débute ma lecture par ce troisième opus qui en comportera quatre. Pas de problème car l'auteure revient facilement en arrière sur la vie de Kouplan.
Celui-ci est un jeune iranien expatrié en Suède, en recherche de l'asile politique. En attendant il est sans papiers et peut être renvoyé dans son pays s'il se fait attraper ils erait probablement exécuté. . . Il vit de peu d'argent et doit dormir dans un trou bétonné du métro ou ils rencontre deux autres SDF avec qui il va établir d'étonnants rapports. 'il n'a plus que deux semaines à attendre avant de déposer une nouvelle demande d'asile. Il pourra ainsi obtenir son statut de demandeur d'asile et loger dans un foyer pendant que sa demande est examinée.
'il n'a plus que deux semaines à attendre avant de déposer une nouvelle demande d'asile. Il pourra ainsi obtenir son statut de demandeur d'asile et loger dans un foyer pendant que sa demande est examinée. Ses démarches pour une demande d'asile en Suède sont très bien retranscrites, on peut voir un peu l'envers du décor. Ce n'est déjà pas facile, mais pour un jeune homme transgenre, cela ajoute une difficulté en plus. Sara Lövestam nous décrit avec subtilité ce casse-tête administratif et pesant, où Kouplan doit non seulement tenter de retrouver des informations sur sa famille pour prouver qu'il est en danger et « mérite » d'habiter en Suède, mais aussi sur le fait qu'il soit un homme malgré le fait qu'il ait un corps de femme…
En parallèle, on découvre la vie des SDF, les villes de banlieues. On apprend que sa famille est introuvable en Iran, qu'il est une femme du nom de Nesrine et prend des hormones pour devenir homme. Dans sa tête il a toujours été un homme ; il(elle) est un mélange de force et de vulnérabilité.

Et le polar dans tout ça , c'est là que le bas blesse un peu.
Sans ressources il ne pourra s'attaquer à l'enquête qu'il lui est proposée : En partant d'une banal affaire de liaison que soupçonne Ulrika (l'épouse) de son mari Håkan pas inintéressante. Kouplan met en place une filature rapprochée, l'affaire n'est pas aussi simple que prévue. Håkan cache beaucoup de choses. Kouplan doit acheter un nouveau téléphone portable et s'équiper d'une balise GPS pour suivre les déplacements de la voiture d'Håkan. Pour le reste quand on est sans-papiers il faut faire appel à la débrouillardise. Des recherches Google et des profils Facebook fournissent de bonnes pistes. Mais l'enquête occupe en fait surtout que le dernier tiers du roman quand Kouplan a enfin les moyens d'enquêter légalement.

Une histoire originale qui mêle des sujets divers et d'actualité. Un personnage très atypique et très intéressant.
On suit l'enquête avec intérêt et l'on s'attache à ce curieux garçon qui n'en est pas encore légalement vraiment un.
Je vais lire les deux premiers.

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A la fin de l'épisode précédent Kouplan, jeune Iranien sans papiers à Stockholm et qui survit en travaillant comme détective privé, a du quitter l'appartement où il sous-louait une chambre. Il est maintenant à la rue. Il trouve à s'abriter sous un pont en compagnie d'un couple de SDF, drogués, avec qui il va se lier d'amitié -pour autant que ce soit possible dans ces circonstances. C'est alors qu'il est contacté par Ulrika : elle veut qu'il file son mari dont elle craint qu'il ait une maîtresse. Kouplan va mener l'enquête avec ses petits moyens et surtout beaucoup de débrouillardise. Il découvre que, en effet, Håkan cache quelque chose à Ulrika mais que ce n'est pas du tout ce qu'imagine cette dernière.

En parallèle de cette enquête de bouts de ficelle, l'autrice développe la situation personnelle de son héros. Il y a les difficultés à vivre dans la rue -où dormir, comment faire sa toilette, comment recharger son téléphone...- qui s'ajoutent aux difficultés du migrant clandestin. Dans cet épisode Kouplan a la possibilité de déposer une nouvelle demande d'asile, ce qui pourrait améliorer sa situation. Il cherche alors à entrer en contact avec ses parents restés en Iran. Que sont-ils devenus ? C'est un sujet d'angoisse pour lui.

J'ai apprécié cette lecture que j'ai trouvée plaisante et sympathique. A son habitude Sara Lövestam plaide pour l'acceptation des différences. La fin laisse penser que le quatrième et dernier tome de la série devrait amener des choses positives pour notre héros. Je l'espère et je l'attends.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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"Libre comme l'air" de Sara Lövestam est le 3ème tome des histoires de Kouplan, détective sans papiers. Perso je n'ai pas lu les deux précédents mais ça ne m'a pas géné dans ma lecture.
Kouplan dort dans la rue en attendant de renouveler sa demande d'asile. Il est contacté en tant que détective privé par une femme qui pense que son mari est infidèle. Mais malgré une enquête difficile, du fait de sa précarité, il arrive à trouver des choses bien plus grave qu'un adultère.
Kouplan est un personnage fabuleux, iranien, transgenre, obligé de fuir son pays en laissant tout, il essaie de s'en sortir en Suède, et d'aider tous ceux qu'il croise. Il est ce qui est de plus beau dans la nature humaine à lui tout seul !
Une enquête très intéressante et j'attendrais avec impatience la suite des aventures de Kouplan.
Merci à @la bête noire pour leur confiance !
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