Magic, tome 1 : La fillette aux cheveux violets

Intriguée par cette bande dessinée et sa très jolie couverture, quand je l'ai vu disponible sur Netgalley, j'ai sauté le pas pour la découvrir. J'avais déjà lu plusieurs BDs dans la même veine avec de jeunes sorcières et la thématique me plaisant, je suis partie confiante, surtout qu'Evelyne, notre jeune héroïne semblait être un sacré boutentrain.

J'ai passé un bon moment, même si je n'ai pas été aussi émerveillée que je l'espérais. Il y a une touche plus enfantine que dans mes lectures habituelles qui m'a donné l'impression que tout allait un peu vite et il manquait une certaine fluidité entre les événements et dans les dialogues. Difficile donc de rentrer totalement dans l'histoire et de s'attacher à Evelyne.

Les idées sont pourtant là, et ce premier tome est surtout introductif, je pense, la suite promettant ainsi d'être plus palpitante surtout au vu des derniers événements de la fillette aux cheveux violets. On y découvre un univers très coloré visuellement parlant, mais qui a sa part de noirceur. La magie est très mal vue et les sorciers sont pourchassés ou mis à l'écart de la société. Pas le meilleur des mondes pour notre petite sorcière. Et pourtant malgré cette sensation d'oppression et le malheur des premières pages, Evelyne donne tout de suite à l'histoire une grosse dose de bonne humeur et d'espièglerie. de quoi croire en la fillette et ne pas laisser la persécution ambiante miner notre lecture.

Si on comprend très rapidement qu'Evelyne est une sorcière, notre héroïne, elle n'a pas encore toutes les cartes en main. Elle voit bien qu'elle est différente, mais ayant été élevée dans un couvent à l'abri du monde extérieur, elle ne sait pas ce qui l'attend, ni ce que son destin lui réserve. L'idée de la « confier » à un gentil chat noir du nom de Bénédict était une excellente idée d'ailleurs. Comme un Jiminy Cricket, il la guide et fait attention à elle, comblant aussi sa solitude. Un duo qui fonctionne à merveille.

Côté design, j'y ai trouvé un air « Professeur Layton » avec beaucoup de courbes et des formes carrées assez atypiques mais qui donnent à l'ensemble une très bonne représentation de l'univers. On y trouve la gaieté dans les couleurs, la douceur dans les courbes, et ce côté aussi un peu rigide dans les quadrilatères (j'ai l'impression de faire un court de géométrie !). Et j'adore retrouver ce parallèle entre les dessins et l'histoire.

Un premier tome qui ne m'aura pas tout à fait convaincu mais qui clairement a du potentiel et de la joie de vivre à revendre. Parfaite à mon goût pour les jeunes lecteurs qui voudraient ensuite se lancer dans des romans de fantaisie ou fantastique.

J'ai reçu cette BD grâce à NetGalley, merci aux éditions Dargaud pour cette lecture.

Abandonnée à la naissance pour suspicion de sorcellerie, Evelyne est élevée par les religieuses d'un couvent qui font souvent les frais de ses espiègleries. Ce qui ne les ennuierait pas trop si la fillette n'était pas dotée de pouvoirs magiques incontrôlables.

Voilà une BD qui, sous couvert de mignonitude, aborde un tas de sujets très intéressants: puissance démesurée du patriarcat, chasses aux sorcières, injustices sociales, entre autres. Bien sûr on ne fait qu'effleurer tous ces thèmes, en 49 pages on n'a pas le temps d'approfondir. Et puis on s'adresse à un public assez jeune, il faut que ça reste accessible.

Les dessins sont assez différents de ce à quoi je suis habituée. Je les ai trouvés assez originaux. Les formes des visages et des corps,plutôt arrondies, du moins en ce qui concerne les personnages féminins, sont en adéquation avec l'environnement et l'histoire. Les couleurs sont parfois vives, d'autres fois douces, formant un camaïeu agréable à l'oeil.

Une lecture sympathique.
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En dépit d'une couverture très attractive et mignonne, je n'ai pas aimé plus que ça ce premier tome. La colorisation est sympathique mais l'intrigue manque un peu d'énergie et consistance. Les dessins tout en rondeur sont agréables, mais manquent aussi parfois de détails, de caractère. le second tome me permettra sans doute de conforter ou non ce ressenti.

Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Dargaud qui m'a permis de découvrir ce premier tome via NetGalley.

Dans un premier temps, j'ai été un peu déconcertée par le style graphique. Son côté enfantin est un peu éloigné de mes goûts personnels. Toutefois, j'ai apprécié les couleurs et la fraîcheur qui ressortent de ces planches.

Cette bande-dessinée est pleine de charme, drôle et amusante. L'histoire est divertissante tout en apportant des sujets de réflexion tels que la censure ou l'exclusion.

Ce premier tome pose l'univers d'une manière prometteuse. Je suis curieuse de connaître ce que nous réserve la suite des aventures d'Evelÿne et Benedict.
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J'ai tout de suite été attirée par la couverture de cette BD, très colorée et représentant un duo sorcière/chat dans une chapellerie, ce qui m'a fait un peu penser à l'univers Ghibli.
Dans un monde où la sorcellerie est très mal perçue, la petite Evelÿne est née avec des cheveux violets et des pouvoirs : tout indique qu'elle est une sorcière. On sait que ce qu'elle va vivre ne va pas être de tout repos... Mais comme elle a un caractère bien trempée (que je n'ai pas tellement apprécié, mais les goûts et les couleurs...), je pense que ça ne sera pas trop difficile pour elle. On sent qu'elle est amenée à faire bouger les choses. J'ai adoré son duo avec le chat Bénédict, un personnage que j'ai grandement apprécié (et qui me fait penser à Jiji dans Kiki la petite sorcière). Neil farfadet, son futur mentor, semble également être un personnage intéressant et j'ai hâte de voir leur relation de maître à élève évoluer, puisque nous n'en sommes qu'au début de l'apprentissage d'Evelÿne dans ce tome. Ce premier tome est donc surtout introductif, je pense que j'apprécierais plus la suite de cette BD.
En tout cas, c'est une bonne entrée en matière pour les plus jeunes, on n'a jamais assez de BD sur les sorcières ^^
Merci à Dargaud et à NetGalley pour cette lecture.

Si j'ai d'abord été déconcertée par le style graphique, j'ai été rapidement séduite par l'ambiance de la BD. Très colorée avec beaucoup de détails, les planches sont belles à parcourir des yeux. On se plonge avec une facilité déconcertante dans cette histoire fantastique peuplée de sorcières et d'êtres humains qui cherchent à éliminer toute trace de magie … On suit donc l'histoire de Evelÿne, petite fille dotée de capacités magiques et d'une espièglerie à toute épreuve. On sourit très vite face à la dynamique de la relation entre Evelÿne et son compagnon félin, Benedict. Les moments qu'ils partagent ensemble offrent des beaux moments de complicité, de taquineries qui ont de quoi faire sourire voire rire le lecteur !

Hélas, de plus en plus d'incidents magiques se produisent et le quotidien de l'enfant va en être bouleversé. En conséquence, les nonnes qui l'ont élevée au sein d'un couvent vont l'envoyer auprès de quelqu'un d'autre, le chapelier nommé Monsieur Farfadet. Evelÿne a conscience que c'est pour son bien alors, même si la situation l'attriste, elle va bien se comporter. Les nonnes lui ont expliqué que c'est pour qu'elle apprenne un métier. Seulement, ce dernier se révèle plutôt incongru … Un nouveau monde apparaît aux yeux de la petite fille et elle a tant de choses à découvrir, des choses sur le monde dont elle ignorait tout jusqu'à présent. Un éventail de possibilités s'offrent à elle et la jeune fille est bien curieuse de découvrir ce que le monde a à lui offrir …

Il s'agit d'un premier tome vraiment prometteur avec une histoire intéressante, des personnages attachants, des belles planches et des couleurs qui rendent l'atmosphère très chaleureuse. Les jeunes lecteurs et lectrices vont adorer les aventures de nos deux héros. Je suis vraiment curieuse de découvrir la suite des aventures d'Evelÿne et de Benedict … Je remercie les éditions Dargaud pour cette découverte via Netgalley !
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Dans un monde où la magie semble interdite, une sorcière lance un sort avant de mourir. Son chat,Benedict, personnage à part entière, servira de guide à celle qui devra prendre la releve. Quelques mois plus tard, une femme donne naissance à une magnifique filette aux cheveux violets. Son père, ordonnera son abandon par peur...

La filette va alors être abandonnée et élevée par une groupe de soeurs dans un couvent. Une éducation stricte mais aimante où la petite fille pourra grandir et se forger un caractère. Elle ne manquera pas de faire quelques bétises qui raviront les lecteurs les plus jeunes.

Benedict est très drôle, tout comme Evelÿne. Les deux sont très attachants. Neil Farfadet, chapelier londonien fait son apparition dans la seconde partie de la BD. Notre héroine va alors pouvoir commencer son apprentissage dans un Londre réfractaire à son pouvoir !

Une BD pleine de charme, drôle et amusante. Son scénario est intelligent. Malgré un graphisme très enfantin, il ne tombe pas dans la facilité et n'épargne pas une certaine reflexion sur ce que la censure peut ammener. Les illustrations de Lylian sont très colorées, rondes et fraiches. Elles servent à merveille l'humour de l'auteure.

J'ai passé un bon moment de lecture (même si je dois admettre qu'une lecture numérique pour une BD n'est pas toujours très confortable : le format papier étant plus agréable!) et je remercie les éditions Dargaud pour ce service presse. Je recommande vraiment cette jolie lecture pour un public enfant.
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