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3,43

sur 304 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
j'aurai bien aimé pouvoir lire ce livre dans sa version originale.
Mais il faut vraiment saluer la qualité de la traduction, la puissance de la retranscription de ce texte. Au delà de l'histoire, des faits historiques, c'est un roman fort qui nous emmène au tréfonds de la nature humaine. En brossant le ressenti et les sensations intérieures d'une jeune fille de 14 ans, jetée sur les routes pendant la grande famine en Irlande, on a un nouvel angle de vue de ce que l'homme arrive à surmonter et subir pour survivre.
C'est un livre magnifique, une déambulation dans les paysages de la campagne Irlandaise. Sauvage, escarpée, une lumière magnifique, passant du lumineux au sombre, la végétation tordue par les vents; Et ce froid, la faim qui tenaille et qui entraîne le cerveau vers des abîmes mêlant réalité et hallucinations. Un discours à plusieurs voix qui s'emmêlent, se répondent, se confondent.
Les sentiments et les interactions sociales disparaissent peu à peu, plus rien ne vient adoucir cette vie à la limite du supportable. Juste s'accrocher à des souvenirs, cheminer ,avec dans sa tête, la compagnie de son jeune frère.
On ne peut pas juger les actions hors la loi, même l'épisode dramatique de l'attaque d'une calèche occupée par un couple et un bébé, s'inscrit dans la suite logique de l'histoire.
Pas de sensationnel, pas d'envolée lyriques juste le quotidien extraordinairement émouvant.
C'est pudique, c'est digne et atrocement dénué de tout.
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Ce roman est très sombre et mélancolique, mais il y a une lueur d'espoir au fur et à mesure que je tournais les pages de ce roman fabuleux.
Grace est une jeune fille très forte qui lutte pour sa survie en cette période chaotique où pour vivre il faut travailler, se battre et se comporter comme un homme.
Heureusement qu'elle a son petit frère au près d'elle qui l'aide à surmonter ces moments qui deviennent de plus en plus difficiles.
Pendant son long voyage, elle rencontre Bart qui sera son compagnon de route et qui l'emportera vers un chemin qui est sombre et les conduira tout droit vers la maladie et la mort.
Ils marchent à travers les paysages d'une Irlande abimée, usée et complétement vidée de ses ressources.
Un pays laissé à l'abandon où les habitants crèvent de faim et se comportent bassement afin de survivre en cette période de chaos.
Ils sont décharnés en guenilles et leurs yeux sont vides comme l'abysse qui s'est formé au creux de leurs entrailles.
Elle pense souvent à sa mère et pendant ses moments de solitude, elle parle souvent toute seule ou pas. "C'est le côté mystérieux de ce roman qui a une petite part de magie."
Cette histoire très dure qui nous entraîne dans un hiver très rigoureux où la grande faucheuse emporte toutes les âmes qui se trouvent sur son passage.
L'Irlande où les esprits se cachent dans les forêts et au bord des ruisseaux afin de soutenir les vivants face au mal qui flotte autour d'eux.
Après ce moment tragique, Grace devient une femme silencieuse qui cache bien des secrets, après la misère et la souffrance, une belle porte va enfin s'ouvrir à elle pour lui donner une dose de bonheur qu'elle a bien mérité.
Après l'obscurité vient une paisible et douce luminosité qui regonfle le coeur et donne au lecteur une bonne dose d'humanité et d'espoir.
Quand parfois on tombe au bord du précipice, il peut arriver un miracle, et il est là pour nous rappeler que notre vie vaut la peine d'être vécue, c'est ce qui s'est passé pour Grace, personnage très attachant de ce roman qui m'a énormément plu.
" C'est pas guai mais c'est beau. "

Je vous le conseille à vous amoureux de la belle littérature.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Dès les premières lignes, Paul Lynch insuffle le ton de son dernier roman, celui de la tragédie. Nous sommes en Irlande en l'an 1845. La Grande Famine se déploie sur l'ensemble du pays. Elle fera au total environ un million de morts.
Pour que sa fille Grace, 14 ans, échappe à Boggs, un horrible personnage qui commence à apprécier les formes naissantes de l'adolescente, et trouve un travail susceptible de sauver sa famille du dénuement le plus extrême, Sarah la précipite sur les routes du comté du Donegal.
Avant, elle lui coupe les cheveux pour qu'elle ait l'air d'un garçon et lui glisse : « c'est toi qui es forte maintenant ». Un sacré poids va désormais peser sur les épaules de la gamine.
D'autant plus que la violence née de l'énergie déployée à la survie se substitue à la brutalité du foyer. Grace découvre des scènes apocalyptiques dignes des guerres les plus cruelles. Les hommes s'arment pour protéger leurs maigres réserves, la population la plus misérable erre hagarde, les yeux vides de toute étincelle de vie, obligée de sucer les cailloux comme un simulacre de repas. Les visages hâves des enfants se recouvrent de poils les transformant en semi-bêtes plus proches du singe que de l'homme. « La nuit des morts-vivants » avec son lot de zombies terrifiants n'est pas loin. Face à ce « spectacle » cauchemardesque, Grace est partagée entre le désespoir et le dégoût, entre le désir d'assister ces malheureux et l'incapacité à le faire. « Comme il est difficile de venir en aide aux êtres qui nous lèvent le coeur » pense-t-elle en contemplant un vieillard loqueteux avec son ongle jauni qui la frôle.
Seule au début de son périple, Grace est rapidement rejointe par Colly, son facétieux petit frère. Elle va alors affronter les éléments hostiles, souffrir de la faim, du froid et faire des rencontres tantôt malheureuses, tantôt salutaires comme celle avec des hommes qui, la prenant pour un garçon, l'embauchent comme vacher, ou encore celle avec John Bart, un étrange individu au bras estropié, à la fois inquiétant et rassurant par sa force morale, son goût pour la liberté et sa colère à l'encontre des nantis, tout droit sortis d'un tableau de James Ensor, qui « se foutent éperdument de ce qui peut arriver au commun des mortels » .
Puis il y a surtout la présence fantomatique de son cadet, mort au début du récit. Sorte de Jiminy Cricket, il la protège de l'adversité grâce à son don de prescience, à son bon sens, à son intelligence et à sa philosophie de vie. Et, par dessus tout, il la fait rire, d'un rire libérateur qui lui fait presque tout oublier.
Conte aux accents fantastiques dans la lignée du « Petit Poucet », « Grace » est le formidable portrait d'une jeune fille courageuse qui va lutter pour sa survie sans renier ses principes. Jusqu'au bout, elle choisit d'être une personne digne dans un monde cruel, poussée qu'elle est par son énergie à sauver sa famille dont le souvenir s'estompe pourtant. Même lorsqu'elle touche le fond.
Porté par une écriture puissante et poétique, le roman de Paul Lynch est l'une des plus belles lectures de ces dernières années.


EXTRAITS
- Tu dois prendre la voix de quelqu'un qui a l'habitude de commander, même si c'est pas le cas. Comme si tu avais un chien avec toi qui attend après tes ordres. C'est ainsi que les hommes parlent...
- Tout en eux est mort à l'exception des yeux de bêtes sauvages aux aguets (…), on croirait voir des loups vêtus comme des hommes et affublés de masques grossièrement peinturlurés pour figurer un visage humain. Des loups qui attendent de saisir la ville entre leurs crocs.
- C'est peut-être cela, grandir. Apprendre les choses qu'on vous a cachées.
- Et l'unique bonheur d'une vie est le temps de l'enfance, quand on est encore plein de certitudes.
- L'homme veut dévorer la femme et on appelle cela la nature.
- Cette vie est lumière

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J'avais adoré Un ciel rouge le matin, un tout petit moins La Neige noire, mais je dois dire que Grace m'a époustouflée : le talent de l'auteur est ici au sommet. L'écriture est magnifique et servie par la traduction sans faille de Marina Boraso, dont il convient de saluer le talent. L'écriture permet au lecteur de suivre au plus près Grace dans son voyage parfois hallucinatoire jusqu'au bout de la faim.
Le roman rend merveilleusement compte de cette terrible période de la grande famine : abus des propriétaires terriens sur les femmes (qui pousse la mère de Grace à la chasser au loin déguisée en garçon) ; superstitions, obscurantisme et opportunisme religieux ; descriptions sans concession de la misère extrême, des maladies qui touchent les corps affaiblis, de la faim dévorante et ce qu'elle pousse à faire pour survivre.
Le personnage de Grace est incroyable : malgré sa capacité à absorber les souffrances des autres jusqu'à les faire siennes, elle résiste aux abus de pouvoir, pèse le pour et le contre jusqu'à choisir la voix de la raison au mépris de l'obscurantisme, et lutte pour survivre : elle trouve en elle le ressort pour remonter du fond du gouffre vers la lumière.
La lumière de Grace, je ne l'oublierai jamais.
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La grande famine de 1845 jette sur les routes d'Irlande des milliers de gens, parmi eux, Grace, chassée par sa mère, pour qu'elle échappe à la convoitise de son compagnon. La jeune fille, déguisée en garçon, va parcourir le pays, accompagnée par le fantôme de son frère. Les étapes se succèdent, ponctuées par des bonnes et des mauvaises rencontres. Grace s'enfonce peu à peu dans la misère et découvre l'injustice et la violence.
C'est une épopée terrible, sans concessions, l'auteur, dans une langue lyrique et envoûtante, nous fait assister à l'agonie de tout un peuple, poussé aux pires exactions par la famine, prisonnier des superstitions et des religions. Une fois le livre refermé, le chemin de croix de Grace continue à nous hanter.
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Un style lumineux digne des plus grands écrivains pour décrire l'errance et la terrible survie d'une petite irlandaise au temps de la grande famine.
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Blackmountain, Irlande, en 1845, la faim se répand et l'hiver s'annonce particulièrement rude.
La mère fait alors le douloureux choix d'envoyer son ainée sur les routes, travestie en homme, à la recherche d'un ailleurs meilleur.
Grace n'est encore qu'une enfant, bien peu armée pour affronter le monde. Pendant des mois d'errance, elle va connaître le pire, côtoyer la mort et la noirceur de l'âme humaine de très près.

Au fil de sa quête, elle fera aussi de belles rencontres, portée par les voix de ses disparus, elle deviendra femme, libre, et autonome. Mais à quel prix.

Dans un monde cauchemardesque, où charlatants et profiteurs de toute sorte prolifèrent, le voyage initiatique n'offre que de très brefs moments de répits.
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Roman de Paul Lynch.
La famine ravage l'Irlande. Pour sauver sa fille et soulager la famille, Sarah la chasse de la maison. « Tu dois te chercher un emploi et travailler comme un homme. » (p. 18) Grace n'a pas 10 ans et la voilà seule sur les routes du pays, déguisée en garçon, se joignant à moins pauvre qu'elle pour quelque temps, dormant dans des masures abandonnées, avec pour seuls biens une couverture, un couteau et un instinct de préservation hors du commun. Pendant des années qui passent comme un souffle, mais avec des hivers qui semblent durer des éternités, Grace se réinvente, se renouvelle, voire se ressuscite en avançant avec obstination sur le long chemin qui la conduit à elle-même.
Je n'en dis pas davantage, mais ce roman mérite toute votre attention. Grace est un personnage complexe, double par bien des aspects. Parfois aussi légère qu'un brin de paille emporté par le vent, parfois aussi lourde que la boue d'Irlande qui colle aux bottes, elle survit à tout, semblant traverser mille ans. Quant à la plume de Paul Lynch, elle est de celle qui marque pour longtemps : dense et généreuse, poétique et étourdissante, la langue employée par l'auteur convoque la puissance des légendes irlandaises.
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Avant toute chose, il me semble indispensable de saluer la traduction de ce roman par Marina Boraso. Elle semble être entrée dans la tête de l'auteur avec facilité et élégance, reste que le travail est formidable.
Le troisième roman de P.Lynch,auteur irlandais de 40ans se passe donc en Irlande pendant la Grande Famine qui a crucifié ce pays de 1845 à 1851 .
Grace est une petite fille qui vit avec sa mère et ses trois frères et soeur dans un grand état de pauvreté, ils ne mangent que lors des visites du propriétaire qui se paie sur le corps de la mère, et l'engrosse régulièrement. Un jour ce sinistre individu louche sur la jolie Grace et sa longue chevelure, la mère se rend compte du danger , rase quasiment Grace , la dépouille ainsi de son sexe et l'oblige à partir pour ainsi la sauver croit-elle au moins de ce danger là.
Grace part avec un petit baluchon, son petit frère la rejoint, et la grande misère commence pour ces enfants ; d'une manière ou d'une autre (je ne veux pas révéler l'histoire)Colly accompagnera Grace pendant ce long périple qui parfois fait penser à « La Route » de Cormac Mc Carthy . C'est une épopée sauvage qui emmène cette enfant puis jeune fille à travers l'Irlande apocalyptique, plus de racines ni d'animaux à manger, reste la folie... certaines pages qui font froid dans le dos,que j'ai lues les yeux à demi fermés, tant elles étaient dures, la faim étant l'ennemie première devant les rôdeurs, les assassins, les maladies.
J'ai lu un roman terriblement beau, poétique souvent malgré la désolation, un roman plein de grâce.
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Acclamé pour son premier roman, Un ciel rouge, le matin, Paul Lynch avait récidivé avec La Neige noire. C'est aujourd'hui avec Grace que l'écrivain irlandais revient en France après avoir reçu une nouvelle fois les louanges de la critique outre-Atlantique et dans son pays natal, l'Irlande. C'est dans ce dernier que prend à nouveau place l'intrigue de Grace, quelque part à mi-chemin entre voyage initiatique et road-trip historique dans un pays en proie à la Grande Famine. Guidé par une enfant jetée sur les routes boueuses d'un monde impitoyable, le lecteur s'enfonce peu à peu dans le noir.

Voyage au bout de la faim
C'est avec Grace que le récit s'ouvre, une petite Irlandaise traînée en dehors de son lit par une mère saisie de folie. Bien vite, au couteau, elle lamine la chevelure de son enfant pour en faire un champ de bataille qui la laisse déposséder de son sexe. Grace devient ainsi un petit garçon à même de battre la campagne pour trouver du travail et rapporter de la nourriture à sa famille.
Nous sommes en 1845 dans le village de Blackmountain en Irlande et un terrible fléau se propage dans le pays : le mildiou. Détruisant les récoltes de pommes de terre, le parasite laisse hommes et femmes sans rien, prêt à tendre le cou au monstrueux spectre de la famine. C'est le début d'une époque terrible qui va durer plus de cinq ans et emporter un million d'êtres humains avec elle.
Comme nombre de ses compatriotes, Grace n'a plus rien et doit trouver un moyen de survivre dans une contrée qui tombe rapidement dans le cauchemar de la faim. Une faim tenace, terrible et obsédante. Paul Lynch capture dès les premières pages le désespoir de l'époque et dresse un portrait post-apocalyptique saisissant d'un pays qui s'effondre. La cruauté et la brutalité du destin de Grace témoigne de la catastrophe et son voyage emmène le lecteur sur les traces de l'indicible et de la misère. Bien vite, son petit frère, Colly, meure et la laisse seule sur la route où elle finit par croiser d'autres miséreux comme elle, voleur, ouvrier ou simple escroc. Mais Grace, au fond, est-elle vraiment seule dans cette apocalypse qui n'en finit pas ?

Ces fantômes qui nous hantent
Au sein de ce récit au noir, Grace ne rencontre pas seulement des hommes de rien. À travers la lande et les sombres ruelles de villes devenues charnier, la petite fille capte des fantômes et des esprits. Elle entraperçoit de fugaces visions surnaturelles et, surtout, converse avec son défunt frère qui prend même parfois sa place, lui prêtant sa force et sa hargne lorsque Grace faiblit. Il chantonne et l’invective, la pousse et la remotive. Colly devient ainsi l’autre personnalité de Grace portant avec elle l’âme complète de la famille qu’elle laisse derrière elle. Une mère sacrifiée, un petit frère disparu et tant de morts en sursis qu’elle finira par abandonner. L’Irlande, devenu champ de mort et de désespoir, se prête à merveille à cette trame quasi-surnaturelle où dieux et esprits contemplent les hommes qui se débattent en vain. Paul Lynch touche l’âme ancestrale de son pays et tente de donner corps aux croyances qui ne cesseront jamais de pousser Grace en avant. Même lorsqu’un usurpateur prétend parler au nom de Dieu, même lorsqu’elle laisse en arrière un bébé sûrement condamné. Les fautes et le péché deviennent à leur tour d’autres fantômes, d’autres sources de remords et de regrets mais la vie est dure au pays de la faim. Si dur que l’humanité elle-même semble ne plus avoir de sens. Si dur que Grace semble parfois devenir folle car…on ne peut pas vivre comme ça, tout simplement.

(Re)devenir une femme
L’autre point remarquable du roman de Paul Lynch, c’est sa façon d’aborder le personnage féminin au XIXème siècle. Grace commence avec le corps de l’enfant et finit, forcément, avec la beauté d’une femme faîtes. Malheureusement, lorsque les temps sont durs, et lorsque l’ordre s’effrite, ce sont les femmes qui payent le plus lourd tribut en premier. L’homme en face redevient bête, un loup dont la force n’est plus sous clé. Alors Grace se doit de devenir un garçon pour survivre. Elle se doit de mentir pour ne pas attiser l’appétit des hommes qu’elle croise ou risquer de gagner moins qu’eux en se tuant au travail. La femme, encore et toujours, est un trophée, une denrée ou une gêne. Jusqu’à ce que Grace refuse d’être une parmi d’autres, lorsqu’elle repousse ce Père symbolique qui le trompe et décide d’aller sur son propre chemin, vers chez elle pour y retrouver sa mère qui ne pouvait pas, ne pouvait plus. Entre les lignes, Paul Lynch livre le portrait d’une femme d’une extraordinaire résilience qui incarne également une figure intemporelle, celle de l’affamée qui résiste et qui se bat. Bien au-delà de la période historique décrit, le récit nous montre l’horreur de la faim, et ce pourrait être à côté de chez nous, aujourd’hui, dans un pays pauvre ou ravagé par la guerre, la chose serait la même, l’abjection serait semblable. Grace n’est pas qu’un personnage de fiction mais l’incarnation d’un drame humain qui traverse les âges.

Grace capte la misère et le beau par la plume poétique en diable d’un Paul Lynch au sommet. Voyage au bout de la nuit et de la misère, voilà un roman qui agrippe et serre le cœur du lecteur avec la force du Diable. En attendant la lumière, en attendant un temps meilleur.
Lien : https://justaword.fr/grace-a..
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