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1666 : APOCALYPSE NOW ?

Prenez l'empire Ottoman à son apogée.
Prenez une année de « fin de monde » : 1666.
Prenez un livre donnant la clef de la survie : le « Centième nom » d'un certain MAZANDARANI.
Prenez un amoureux des livres : Embracio BALDASSARE, un génois vivant à Gibelet dans le Liban actuel et menant une vie tranquille sans anicroche.

Concoctez une trop brève rencontre entre le livre magique et BALDASSARE, puis des regrets de la part de ce dernier d'avoir cédé trop rapidement le livre.
Secouez abondamment et mélangez
Ajoutez-y Constantinople, Gènes, Naples, Amsterdam, Londres
Laissez mijoter en bateau, en caravane ou à dos d'âne.
Rajoutez une dose d'amour, des intégristes religieux de tout bord, des prophètes de tout poil, des trafiquants, des neveux envahissants.
Laissez reposer 490 pages.
Vous obtenez un conte, sous forme de journal personnel, que vous découpez en « Quatre Cahiers » distincts.

Le premier cahier qui raconte le début du périple de BALDASSARE est perdu à Constantinople.
Le second cahier est perdu sur l'île de Chio lorsque notre héros en est expulsé après y avoir recherché sa bienaimée.
Le troisième cahier est perdu à Londres lors du Grand Incendie de cette année là.
Le quatrième cahier lui ne sera pas perdu, tout comme le « Centième Nom » que BALDASSARE finit par retrouver. Mais est-ce bien le bon grimoire ? Est-il magique ?

Durant sa quête initiatique, notre héros s'avère en permanence balloté par les évènements.
Il ne maîtrise rien : ni les évènements, ni ses décisions. C'est le destin qui décide de tout.
Ainsi, tout au long du récit, BALDASSARE se pose plus en témoin qu'en acteur proactif. C'est un être profondément humain qui déteste le conflit et les décisions dérangeantes.
Sa passivité excessive le fera transiter par tous les sentiments : le désespoir, l'amour, la colère, l'amitié, l'intolérance, l'espoir, la raison…

Sa quête aboutit à la conclusion simple que depuis toujours les hommes ont besoin de croire en quelque chose qui les dépasse. Qu'importe le prix à payer. Alors que la vérité toute simple est là, à portée de main.

Conclusion : un roman historique généreux – un début entrainant et rythmé – puis des longueurs dans les méandres des étapes de l'histoire – Alain MAALOUF qui maîtrise parfaitement les cultures orientale et occidentale, nous comble de détails historiques, le tout sous la forme d'un conte des Mille et Une Nuits.

P@comeux - 2014/06 ©
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u début j'ai trouvé le bouquin super et au fur et à mesure de mon avancée je me suis progressivement lassée, voire ennuyée, je l'ai fini pour vite passer à autre chose.

Le narrateur tient un journal de bord qui commence en 1665 et va jusqu'au début 1667. Tout commence quand Baldassare reçoit un livre mystérieux « le centième nom » dont il doit se défaire avant même d'avoir pu le lire. Pour le retrouver, il partira à l'autre bout du monde, vivra des tas d'aventures, tombera amoureux, etc, et puis finalement l'année 1666 qui devait être celle de la fin du monde eh ben il ne se passera rien d'incroyable hormis le grand incendie de Londres, et puis sa quête lui fait bien retrouver le livre mais on ne saura jamais s'il découvre ou non le centième nom de Dieu, bref, je ne peux pas vous faire partager mon enthousiasme parce que là, je n'en ai pas ! Ce n'est pas que le style soit désagréable, c'est bien documenté, on est plongé dans des tas de moeurs et coutumes différents du fait de la diversité des pays et de l'époque aussi, mais c'est juste que malgré qu'il se passe quand même des tas de choses !!! je n'ai pas été prise dedans. (malgré que !!!)
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Je voyage toujours avec un livre d'amine maalouf et ce n'en est pas moins avec celui ci où Baldassare Embriaco traverse mers et océans à la poursuite d'un livre dont il n'a même pas eu l'occasion de découvrir le contenu, un livre qui est censé détenir un pouvoir magique, un nom magique, le centième nom, celui qui protégera de l'apocalypse présumé en 1966 "l'année de la bête"
En entreprenant son voyage baldassare s'est fait la promesse d'y consigner tous les faits les plus importants et c'est à travers ses notes qui résumaient les évènements de son voyage ainsi que ses pensées les plus intimes que nous le suivons dans son périple, à la poursuite du fameux livre de manzandarini : le centième nom, qui sera qu'un moyen pour baldassare d'essayer de répondre aux questions qui traînaient dans sa tête et d'essayer d'alléger ses doutes.
Tout au long de son voyage baldassare essaiera de trouver une explication aux événements et aux phénomènes qui rencontrons son chemin, est ce vraiment un signe que l'année fatidique approche ou ce n'est qu'une coïncidence ? Senior Embriaco sera tout le temps confronté à cette question qui restera longtemps sans réponse, sans jamais abondonner. Mais par dessus tout, notre génois aura goûter à des choses qu'ils n'avaient jamais eu le plaisir d'y goûter avant ce voyage, il se fera des amis qui l'aideront à l'orienter dans sa quête et des ennemis qui essaierons de l'éloigner mais baldassare a la dure tête de ces ancêtres les Embriaco et il ne lâchera jamais même si parfois la tournure des évènements le surprendra et lui laissera des blessures au coeur.
J'ai beaucoup aimé voyager avec baldassare et essayer de résoudre avec lui ces questions qui tournent autour de la providence et à mon avis cette extrait nous livre plus au moins la réponse :

"Je n'ai pas vraiment choisi de mettre les pieds là où je le ai mis, mais choisit-on jamais vraiment ?
Mieux vaut se faire complice du ciel sur de traverser la vie entière dans l'amertume et la contrariété. Il n'y a aucune honte à déposer les armes aux pieds de la providence, le combat n'était pas égal, et l'honneur est sauf. de toute manière on ne gagne jamais la dernière bataille."
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1666, l'année de la fin du monde, « l'apocalypse est à notre porte »……nous sommes en 1665 et cette idée fait son chemin, la peur envahi le monde. Baldassare, négociant en curiosités, amoureux des livres entend la rumeur mais n'y prête pas trop attention. Un manuscrit très rare, « le centième nom » donnerait la vérité. Peu l'on vu, lu ou même tenu en main, mais chacun sait ce qu'il contient et en donne une version personnelle.
Étonnamment, le Livre échoue dans les mains de Baldassare…..excité, il veut le lire mais un noble acheteur apparaît, voit le manuscrit et l'achète….Baldassare ne peut refuser la vente.
Très vite, il regrette cette vente et décide de le racheter. Ainsi débute « le Périple de Baldassare » qui lui fera traverser la Méditerranée à la poursuite du Livre….il échouera à Gènes ville d'origine de sa famille…..il hésitera souvent, partira pour Londres, survivra au grand incendie de la cité, reviendra à Gênes et s'y installera définitivement….nous sommes en 1667 et le monde poursuit son chemin.
J'ai adoré.
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Bon j'ai fini mon cycle Amin Maalouf, commencé il y a quelques années avec le rocher de tanios, ou de léon l'africain,

Là, j'en ai vite eu ras la couette de ce style d'écriture. Toujours la même recette. Des faits historiques, une odyssée, des questions personnelles des protagonistes, et des longueurs, des longueurs. Ou, je ne sais pas, peut-être aussi le fait de l'avoir rencontré brièvement durant un salon littéraire et vu l'égocentrisme de la personne lors de notre entrtien.

Remarque un écrivain doit sûrement l'être un peu, mais là sa discussion fût peu propice aux intérêts, comme si obligé d'être là, surement, mais bon, toujours est-il.

Bref, je n'aurai même pas eu la joie de finir ce livre. Ca m'arrive peu souvent, mais ça m'arrive.
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Une variation sur la trame des voyages de Sindbad le marin qui tire un peu trop en longueur. Par lassitude et mon manque d'intérêt pour les arguments qui permettent à l'auteur d'ajouter des lignes aux lignes, j'ai refermé ce livre sans l'avoir terminé.
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Nous voilà conviés à un voyage merveilleux entre rêve, histoire et réalité.
En 1665, à la veille de la terrible année 1666 que beaucoup croient être synonyme de fin du monde et d'Apocalyse, Baldassare Embriaco, Gênois d'Orient part sur les routes à la recherche du livre "le centième nom". Ce livre est censé révéler le centième nom de Dieu, celui par lequel il faut glorifier Dieu dans la religion musulmane et qui ouvrirait l'accès au Paradis. Baldassare part à Tripoli, Alep, Constantinople, Chio, Gênes, Londres, Paris dans un périple en boucle entre Orient et Occident et dans un voyage autant initiatique que physique. Rêve, évasion et dépaysement garantis.
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Je ne m'attarderai pas à faire une critique trop longue. Ce récit est tout simplement majestueux, poétique, beau. Un véritable parcours initiatique pour notre pauvre Baldassare qui va au grès des difficultés (nombreuses, il faut le dire). Je ne saurai que trop recommander la lecture de ce magnifique livre.
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Baldassare, originaire de Gênes, s'est installé en Orient, à Gibelet. Il est marchand de curiosités. le contexte est lourd. On est en 1666, l'année de la bête, celle de l'apocalypse annoncée. On vit dans la peur. En même temps, beaucoup de ses clients recherchent un livre particulier, celui qui révèlerait le centième nom de Dieu et donnerait des pouvoirs à celui qui le prononce. Baldassare réussit par hasard à obtenir le livre en question mais le laisse s'envoler, ne peut le refuser à un conseiller du roi de France. Regrettant son acte et poussé par ses neveux, il prend la route vers Constantinople, la route empruntée par son client. Il raconte dès lors son voyage, consignant chaque jour dans son carnet quelques notes et anecdotes. Il rencontre Marta, jeune femme dont il était tombé amoureux mais qui lui avait préféré un brigand. Celui-ci n'a pas tenu longtemps et n'a pas hésité à abandonner Marta pour prendre lui aussi d'autres routes. Elle part donc à sa recherche pour avoir une preuve de sa mort et pouvoir ainsi se remarier. L'amour ne tarde pas à faire surface entre nos deux compagnons. Les périples et embûches aussi. de Constantinople, Baldassare partira ensuite vers Chio, puis Gênes (patrie de ses ancêtres et où on lui promet un beau mariage), et enfin Londres (il connaît alors le grand incendie de 1666...).
Beaucoup de signes laissent à penser que c'est bien l'apocalypse, même pour Baldassare, qui tente pourtant de garder toute sa raison. Trouvera-t-il finalement le Centième Nom ? Marta sera-t-elle un jour sa femme ? Deux questions qui nous tiennent en haleine dès la première page. Un roman formidable.
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Baldassare Embriaco, Gênois vivant à Gibelet ( Phénicie devenu Liban) est négociant en curiosités et livres anciens. le 20 décembre 1648, un Moscovite vient lui présenter un livre très ancien écrit en cyrillique et qui annonce la fin du monde. Son titre, « Le centième nom » évoque le dernier nom du dieu des musulmans, celui qu'on ne sait pas, qu'on ne prononce pas mais ce livre annonce la fin du monde pour 1666, l'année de la Bête (cf 666 : nombre du Diable). On observe que 1666 s'écrit en lettres romaines MDCLXVI, soit en utilisant une seule fois et dans l'ordre de valeur, toutes les lettres exprimant les chiffres. Alors, nous voilà partis vers une multitudes de « signes », d'interprétations de nombres chargés de sens. Et les événements terribles s'accumulent autour de Baldassare : mort, incendies, rapt, prison. Il va s'engager dans un voyage de Gibelet à Constantinople, puis Londres et enfin Gênes, le berceau de son illustre famille. Avec lui, nous découvrons le Moyen Orient et l'Occident du 12ème siècle parmi les lettrés, les mystiques (un messie juif vient de se manifester dans l'empire ottoman, qui prétend prendre la place du sultan mais finira apostat) sur fond de peste, de violences, de piraterie.
En parallèle se développe une histoire d'amour un peu étrange où la belle Marta est destinée à un époux violent et malfaiteur, douloureuse séparation pour son fiancé Baldassare qui va la poursuivre (autant que le précieux livre) à travers le Moyen Orient.
C'est le journal intime de Baldassare, écrit sur plusieurs cahiers qui se perdent au fur et à mesure, qui nous permet de suivre les événements, leur analyse, et les sentiments éprouvés par notre héros.

Un roman bien écrit, vivant, riche d'informations (dommage qu'il n'y ait aucune bibliographie, pas même des remerciements pour une contribution).
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