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4,22

sur 4460 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir aperçu ce livre mainte fois dans les réseaux sociaux je me suis laissée tenter.
J'ai passé un agréable moment de lecture mais selon moi c'est loin d'être un coup de coeur .
On sent très bien les inspirations de l'auteur sur d'autres histoires plus connu et mieux écrites .
Le personnage a un côté très très agaçant dans le sens qu'elle ne sait absolument pas ce qu'elle veux .
Je ne sais pas si je lirais la suite il y a temps de livre qu'il me reste à découvrir que je pense passer mon chemin de cette saga.
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En bref, un premier tome qui va vite, un peu trop vite... Sarah J. Maas se concentre essentiellement sur les relations entre ses personnages, mettant de côté les nombreuses subtilités du monde qu'elle a créé.

D'habitude, les premiers tomes de saga fantasy sont assez lents, plutôt introductifs. Un palais d'épines et de roses est, au contraire, plein d'action et de rebondissements, trop rapide à mon goût sur la plupart des événements, effaçant quasiment tout le côté descriptif de la mythologie, des décors, de la généalogie des personnages.

De même, les relations entre les protagonistes sont très peu développées, l'auteure nous donne juste quelques scènes croustillantes pour nous tenir en haleine, sans que l'on puisse forcément apprécier la romance naissante ou les rivalités qui se mettent en place.

Ce premier tome est donc une lecture en demi-teinte, car j'ai eu l'impression de rater certains moments essentiels à la construction d'une saga tout en prenant en pleine face des scènes très fortes tant dans leur signification que dans leur écriture...

J'espère pouvoir apprécier les prochains tomes de manière plus approfondie pour avoir un réel attachement aux personnages et à l'univers, car, pour le moment, seuls les personnages masculins m'intéressent. En effet, l'héroïne est caricaturale des nombreuses sagas de fantasy/dystopies qui ont fleuri il y a quelques années : bornée et agaçante au possible.
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Un livre qui trainait dans ma HAL depuis quelques temps et avec tout ce qui se passait dessus, je n'avais clairement pas envie de le lire. Je suis très contradictoire, c'est vrai mdr. Bref, je l'ai revu passer chez une blogueuse que j'aime beaucoup et quelques semaines après paf, il me revient en pleine face sous la forme d'une lecture commune ! Je me dis que c'est un signe tout cela. Allez, je m'inscris, je le sors et le voila enfin en cours d'écriture de chronique ! Il a été lu en septembre, mais ayant quelques interruptions, il ne voit le jour que maintenant.

Alors, Feyre est une jeune femme qui doit subvenir aux besoins de ses deux grandes soeurs et de son père. Ils ont tout perdu, maman est décédée, le château qu'ils avaient a fondu comme neige au soleil et papa a tellement bien géré les sous de la famille que sans Feyre ils seraient à l'agonie, enfin plus qu'ils ne le sont. Papa a fait de mauvais choix, est en pleine dépression (même si ce n'est pas dis ainsi) et les frangines sont adorables comme tout (un brin de Javotte et Anastasie dans le lot tout de même, mais passons). Alors suite à une promesse faite sur son lit de mort de la maman, Feyre est devenue la femme qui va tout faire... Si la question s'est posée dans mon esprit de comment une mère peut demander à sa petite fille de moins de dix ans ça, je vais passer par dessus pour aller à l'essentiel. Feyre est celle qui s'occupe de tout dans ce qu'ils ont de maison. Aussi bien de trouver de la nourriture, que de travailler, de nettoyer, bref une véritable Cendrillon des temps moderne qui tente de déchiffrer les mots. Elle a une passion, la peinture et est douée pour les couleurs, les lumières, totalement attirée par les tableaux entre autres. Un gout prononcé pour cet art que nous aurons le droit d'avoir des moments où elle est imprégnée et j'ai adoré. En plein hiver, alors que Feyre doit trouver de la nourriture, grâce à son arc et flèche (Merida sort de ce corps !) elle va tuer un loup qui voulait lui voler son repas. Sauf que, comme indiqué dans le résumé, il ne s'agissait pas d'un vrai loup et les ennuis qui étaient déjà présent dans sa vie vont se corser... Enfin, pas comme je l'aurais imaginé.

J'ai imaginé pas mal de choses, mais en fait c'était totalement différent, il ne manquait plus que la tour où elle ne pouvait pas aller et la Belle et la bête était parfaitement revisité. Feyre est accueillie pas à bras ouverts, il ne faut pas pousser non plus, mais elle tombe dans une cour où certains sont heureux de la voir et d'autres préféreraient la voir se faire manger par une bestiole quelconque, nommée l'ator. Si j'ai adoré découvrir le monde des faës, des éléments me sont passés à côté. Elle a vécu comme une petite fille choyée, puis obligée de survivre, ne sait pas lire, soit, mais la vulgarité dans sa bouche ? Elle pense des choses et se contredit par la suite avec les mots qui sort de sa bouche. C'est particulier, tout comme le fait qu'elle déteste les faës pour tout ce que l'auteur nous donne en explication et ça, c'était génial à lire. Dans le sens où nous savons pourquoi les humains détestent ces peuples, pas dans le sens où la guerre qui a été vécu était super sympa... Feyre a un comportement qui m'a fait penser qu'elle avait une double personnalité et c'était assez perturbant, sur la première moitié du livre. Elle est tout de même captive sans pour autant être maltraitée (chambre soyeuse, lit douillet, nourriture à volonté, capable de se déplacer où elle le désire tant qu'elle ne franchit pas les limites du traité) et pourtant elle est toujours en train de pester sur ses conditions de vie. Euh... je suis d'accord qu'une cage dorée reste une cage, et je ne demande pas à ce qu'elle se tape le syndrome de Stockholm, mais elle est particulière pour ne pas dire autre chose. Par la suite, on le ressent moins et c'est plus facile de comprendre son raisonnement. En fait, j'ai eu un peu de mal à apprécier certains faits au début du livre et par la suite, une fois le retour et les éléments mis en place, comme cette histoire de mal qui ronge le monde expliquée, cela a été une lecture plus qu'agréable.

Comme je l'ai indiqué plus haut, le début a été problématique pour ma part, la manière dont les éléments étaient mis en évidence sans pour autant qu'on le comprenne correctement et puis enfin, l'histoire dans la montagne qui m'a fait tilt. J'ai adoré cette dernière partie, même si certains points douloureux m'ont fait tiquer. J'ai donc adoré ma lecture au moment où la montagne est mise en avant. Je ne peux en dire plus sans dévoiler de trop, je suis certaine que des lecteurs n'ont pas lu cette saga, enfin je ne pense pas être la dernière à la lire. J'ai beaucoup parlé de Feyre et une fois le livre refermé, je peux dire que ce n'est pas mon personnage préféré, même si elle a de nombreuses qualités. Au vu de tout ce que nous apprenons, Tamlin est le personnage qui n'est pas forcément mis en valeur, mais qui cache beaucoup de choses. Les masques ne sont pas uniquement ceux qui sont sur leur visage, il est obligé de ne rien montrer, par amour, par amitié, par protection des autres, les siens essentiellement. C'est un faë qui a de grandes responsabilités, qui a peur de faire mal et qui doit avoir un sacré passé. L'auteur nous en dévoile petit bout par petit bout, mais il en reste forcément. J'ai beaucoup aimé le suivre, comprenant qu'il ne peut décider par lui-même certaines dispositions, de peur de se retrouver en porte-à-faux, de peur de perdre encore un être cher. C'est un personnage complexe, comme Rhysand et Lucien au final. Ces deux-là ont perdus quelque chose, quelqu'un peut-être même leur âme comme la plupart des faës, pourtant tous ardent l'espoir qu'un jour, le mal soit éradiqué.

Les combats de la dernière partie sont tortueux, noirs et surtout j'ai adoré voir l'ingéniosité de Feyre. Elle a beau être particulière, avoir des dons de lecture pitoyable et de réflexion encore pire, quand il s'agit de survit et de tenter de sauver tout un peuple autre que le sien, elle est pleine de ressource. Les créatures apportées par l'auteur sont du déjà vu pour certaines mais qu'importe, elles font leur office, à savoir méchanceté et dents qui ressortent à gogo. Ma grand-mère me disait toujours qu'il faut souffrir pour être belle... Là pour le coup, pour sauver le prince des ténèbres qui entourent tout ce petit monde, la souffrance n'est pas que physique, elle est aussi psychologique. Il n'y a pas un seul personnage qui s'en sort considérablement bien dans cette histoire. Les épreuves sont douloureuses dans tous les sens du terme et trouver des alliés semblent compromis. Tout n'est que faux semblants, tout est devenu sombre et également un moyen de se moquer d'elle ou de quelqu'un d'autre. Nous comprenons bien que d'autres seigneurs sont attirés par le caractère fougueux et incontrôlable de notre héroïne (crénom de nom...) mais elle a cette ténacité qui lui rend hommage. Certains points ne sont pas encore précisés, mais j'attends d'en savoir plus avec le prochain tome. Les méchants, je parle des vrais méchants dont je tais l'identité dans ma chronique sont véritablement des teignes. Des vrais méchants, de ceux qui ne veulent que le pouvoir, asseoir une domination sur les mondes connus et aimer voir souffrir les autres. Pas de pitié, pas de pleurs, juste des créatures qui pensent uniquement à eux et rien de plus. J'adore quand les méchants sont ainsi, qu'ils ne changent pas de fusil d'épaule, ou de griffes, peu importe. Tout comme la magie qui fait partie intégrante du récit et qui est utilisée avec plus ou moins de parcimonie.

En conclusion, un début un peu, beaucoup, incohérent pour ma part, avec des éléments qui se contredisent, une Feyre qui râle et s'emporte pour tout et rien et qui fait office de Cendrillon pour sa famille. le fait de savoir que les faës ne peuvent pas mentir, mais qu'elle ne cesse de dire que ce qu'il raconte est faux tout comme vouloir trouver une solution pour casser un traité vieux de centaines d'années (qui soit-dit en passant ne peut se casser) durant des pages et des pages est incompréhensible. J'ai vraiment pris plaisir à lire ce récit une fois que certaines scènes sont passées, que la montagne fait son apparition et surtout que l'action se met réellement en place. Les méchants sont tout de même mes préférés dans cette histoire, car sans eux je pense que je me serais ennuyée. Et puis les scènes sombres sont ce que j'ai adoré, il faut bien l'avouer. J'ai beaucoup aimé retrouver différents contes même si je suppose que tous n'étaient pas fait exprès. Je pense surtout à Rebelle, Cendrillon, la belle et la bête, le petit chaperon rouge... Cela n'a pas été l'engouement que j'ai pu constater dans la lecture commune pour ma part, mais c'était pas trop mal à mes yeux, mdr. le deuxième est en cours de lecture, donc à suivre !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/un-palais-d-epines-et-de-roses-tome-1-un-palais-d-epines-et-de-roses-a-a214891699
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Quelques incohérences dans l'histoire et une héroïne assez insupportable, j'ai eu du mal à m'y mettre au début. Des personnages et créatures intéressantes et une belle évolution de l'univers dans la deuxième moitié du roman. Au final j'ai bien accroché et j'ai hâte de lire la suite.
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Depuis mon arrivée sur Booksta il y a 3 ans, j'entends parler de la saga Acotar (A court of thorns and roses, Un palais d'épines et de roses en VF) de Sarah J. Maas. J'avais les 3 tomes de la trilogie originelle dans ma PAL depuis un moment mais je ne m'étais pas encore lancée. J'ai profité de leur sortie en audiobook pour le faire et j'ai enchainé les 3 tomes.

Le 1er tome est en fait une réécriture du conte de la Belle et la Bête. En chassant dans les bois pour nourrir sa famille, Feyre commet l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force dans le royaume des immortels. Là-bas, sa prison est un palais magnifique et son geôlier,Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Mais quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?

Mais que cette lecture fut compliquée ! J'ai détesté Feyre dans le 1er tome car je l'ai trouvé chouineuse, passive, agaçante et je ne me suis absolument pas attachée à elle. Son comportement s'améliore dans les tomes 2 et 3 mais je ne suis pas parvenue à aimer ce personnage. de même, les 2 personnages masculins m'ont laissée totalement indifférente.

Si j'ai trouvé l'univers riche et intéressant, le manque d'intérêt pour les personnages et ce qui leur arrivait ne m'a pas permis d'apprécier ma lecture. Je suis allée au bout de la trilogie uniquement parce que j'avais les 3 tomes dans ma PAL et qu'ils étaient disponibles en audiobook.

Il faut reconnaitre le côté addictif de la plume de l'autrice même si les nombreuses répétitions dont elle abuse m'ont également agacée. Si j'entend encore parler d'âme soeur ou de lien d'amour, je suis capable de pousser un cri primaire

Durant cette lecture, j'ai eu du mal à me dire que c'était la même autrice qui a écrit la saga Kéléana que j'adore ou Crescent City dont j'ai beaucoup aimé le 1er tome. Je continuerai et finirai ces 2 sagas avec grand plaisir mais j'arrêterai définitivement ici pour Acotar, je pense tout simplement que ça n'était pas fait pour moi !
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Ce roman commence comme un conte de fées des frères Grimm. Feyre est la seule à se battre pour la survie de sa famille, entre une mère décédée, un père qui se réfugie derrière l'excuse d'une jambe méchamment cassée par des usuriers pour ne pas avoir à lever le petit doigt, une fille aînée qui dilapide le peu d'argent qu'ils possèdent pour des futilités, dans l'espoir irréaliste de susciter l'attention d'un nobliau, et une cadette gentille à la santé fragile. Non contents de tous se décharger sur la même personne, ils ont le culot de malmener verbalement Feyre sans qui ils seraient déjà morts de faim, et qui pourtant encaisse tout sans broncher. Au cours d'une chasse, cette dernière tombe sur un loup au physique inhabituel et finit par le tuer. C'est alors qu'elle réalise qu'elle vient d'abattre un Fae métamorphe, un Immortel vivant par-delà le Mur séparant le monde de la magie de celui du commun des mortels. En guise de représailles, Tamlin, Grand Seigneur de la Cour du Printemps, arrache Feyre à sa famille pour la séquestrer dans son château. de Cendrillon, on passe ainsi à la Belle et la Bête.

Feyre vit dès lors dans le luxe et l'ostentation, se remet à la peinture et laisse traîner ses oreilles partout, curieuse de comprendre ce que représentent ces mystérieux masques dorés – portés à contrecoeur par Tamlin et sa Cour – et la malédiction qui y est rattachée, sur les traces d'une nouvelle guerre imminente entre les Fae et leurs anciens esclaves humains aujourd'hui affranchis. Qui est cette redoutable Amarantha qui semble détenir les réponses à toutes ces questions et fait trembler le monde à elle seule ?

Le pitch m'a assurément donné envie de parcourir ce titre. Les ressemblances avec diverses fables et même un soupçon du fameux Mur de Westeros n'en font pas de prime abord une oeuvre fort originale, mais cela fait bien longtemps que cela ne suffit plus à me détourner d'un livre. En refermant la dernière page, j'ignore cependant qu'en penser.

L'héroïne Feyre n'est pas forcément des plus logiques et brillantes. Elle quitte un environnement hautement toxique pour s'en languir ensuivant. Qu'elle veuille renouer avec sa liberté, c'est tout à fait compréhensible, mais pourquoi insister pour retourner vivre aux côtés de cette famille qui la brimait et l'exploitait ? D'autant plus que Tamlin a usé de sa magie pour qu'ils ne manquent de rien en son absence… de même, une fois de retour dans le monde des mortels, elle est incapable d'en profiter, n'aspirant qu'à retourner auprès des Fae alors qu'elle se plaignait d'eux à longueur de temps quand elle y était. On nous la vend comme une héroïne forte et courageuse, alors que ses choix ne sont pas réfléchis. Pour son chevalier servant, elle se précipite dans des pièges mortels de son propre gré, sans plan ni équipement adapté, et semble s'étonner de vite perdre l'avantage, si tant est qu'elle en ait jamais eu un. Quand il s'agit d'agir pour elle-même, en revanche, elle part dans la direction opposée, se laisse malmener presque sans rien dire, autant par les siens que par les hommes, allant jusqu'à leur fournir des excuses pour atténuer leurs torts. Car oui, quand des Faes s'amusent à la mordre, la lécher, l'embrasser de force, la droguer pour l'exhiber comme un trophée et lui faire oublier toute résistance, on plonge sans cesse dans des agressions sexuelles en l'absence de tout consentement. L'univers s'apparente à de la medieval fantasy, on se doute bien que tout ne sera pas rose, le souci résidant dans le fait que l'autrice voudrait nous vendre ces scènes malaisantes pour de l'amour et du romantisme haut de gamme. On en revient au débat selon lequel – si Grey des « Cinquances Nuances » n'était pas si beau et si riche – on le qualifierait volontiers de prédateur. C'est un point qui fait très mal au vu de mes valeurs féministes.

Au fil des chapitres, d'autres incohérences s'enchaînent. Comment Tamlin peut-il accepter la mort d'un proche et traiter son assassin comme une reine ? Comment a-t-il pu si facilement se faire prendre au piège par Amarantha, lui supposé être si malin et puissant (impression confirmée par le dénouement) ? Comment Rhysand peut-il justifier ses gestes de torture physique et psychologique, ses actes immondes de prédation sexuelle, derrière une semi-excuse qu'il faudrait accepter au comptant ? Il nous faut près de 500 pages pour obtenir certaines réponses, qui ne sont toutefois guère plus convaincantes que la fameuse énigme d'Amarantha, d'une facilité et d'une naïveté impensables au vu des enjeux de la confrontation. Pour moi, une intrigue rondement menée doit nous guider par le bout du nez avec des informations incomplètes afin d'alimenter le suspense et le fil rouge de l'histoire, mais elle ne doit jamais nous laisser l'impression d'accumuler les plot holes pour au final distribuer des sparadraps à la dernière minute, comme pour tenter de reboucher tous les trous qu'on a laissés derrière. Je ne dis pas que cette histoire de Malédiction est mauvaise ou inintéressante, mais elle n'est à mes yeux pas assez travaillée ; elle est mal amenée, trébuche trop souvent, gênant la fluidité de l'ensemble.

J'ai beaucoup aimé la voix de Shirley Coquaire, lectrice de la version audio. Nasale et chaude, elle s'est révélée originale et très expressive. Je déplore seulement les timbres pris pour faire parler les monstres comme le puca, des voix de sorcière de livres pour enfants, qui m'ont fait sortir de l'histoire tant ça brisait l'atmosphère sombre et sérieuse du bouquin.

En résumé, ce livre possède selon moi un certain potentiel. On sent les efforts de Sarah J. Maas pour nuancer ses personnages (qui restent malgré tout très stéréotypés) et revisiter des contes populaires selon les codes actuels, mais le worldbuilding est très insuffisant. À part ces deux mondes séparés par un mur et par des siècles de guerre et de servitude, les Cours des Fae correspondant à chaque saison et un invisible roi d'Hybern quelque part au loin, on ne sait rien de la géopolitique de Prythian, du côté des humains comme de celui des immortels. L'univers aurait pu être captivant s'il avait été davantage creusé, et surtout, s'il n'avait pas sombré dans une masculinité toxique aussi flagrante. L'ébauche d'un triangle amoureux n'est pas non plus des attractifs, laissant présager facilement de la suite comme il a été facile d'anticiper l'issue des épreuves subies par Feyre.
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Plus de deux mois après la lecture, je me pose enfin quelques minutes pour donner mon avis sur ce roman relativement connu des lecteur.ice.s.
C'est grâce au challenge @baladenbookclub que j'ai finalement tenté l'immersion dans cet univers que je ne connaissais pas du tout.
Je commence par les points positifs.

Tout d'abord la couverture : je la trouve attirante, je me suis souvent arrêtée dessus en librairie.
La construction de l'univers est très bien traitée. On a quelques informations sur la guerre entre les humain.e.s et les Faés, sur le Traité qui a suivi ainsi que sur la façon dont fonctionnent les royaumes du côté des Faés.
J'ai beaucoup aimé découvrir quelques créatures associées aux immortel.le.s et qui apportent un sentiment de danger bienvenue.

Cependant, j'ai été plutôt déçue par les personnages, surtout par Feyre. Elle est présentée comme une héroïne forte mais je la trouve plutôt inconsciente. Elle se laisse marcher sur les pieds par ses soeurs alors qu'elle est la seule à faire survivre la famille, bien qu'elle soit la plus jeune.
Lorsqu'elle s'installe à la cour du Printemps, elle devient une jeune femme gâtée qui ignore les avertissements de ses hôtes - même s'ils auraient pu effectivement mieux expliquer les dangers.
Elle tergiverse sur tout et n'importe quoi et n'aurait pas survécu sans l'aide des personnages masculins.

J'ai toujours du mal avec le fait que des êtres plusieurs fois centenaires tombent sous le charme d'un.e humain.e qui n'a pas dépassé la trentaine. C'est un cliché qu'on retrouve autant dans le monde des vampires que des faés.

Au final, une lecture très moyenne pour moi.
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Feyre vit cette vie très simple, de pauvreté, et de survie pour nourrir et entretenir sa famille après la faillite de son père. Elle se faufile dans la forêt et chasse, troque et tient le sort de ses proches entre ses mains. Cela jusqu'à ce qu'un jour elle agisse d'une façon qui scellera son avenir sans même qu'elle ne le sache.
Cet audio livre m'a permis de découvrir un livre très aimé par la communauté de lecteurs de young adult fantasy que je n'aurais peut-être pas réussi à lire en papier. Néanmoins il m'a toujours intrigué au fil des années. J'ai beaucoup apprécié la voix de la narratrice. le ton est posé et agréable à écouter.
Ce livre m'a surprise. Un palais d'épines et de roses m'a rappelé une ambiance entre Twilight et Hunger Games. Il est plein de surprises, le rythme change souvent, les sujets sont variés et inattendus.
J'ai beaucoup aimé certaines passages et d'autres étaient beaucoup plus longs, moins intéressant. J'ai eu l'impression aussi de passer dans plusieurs genres littéraires, de l'action, à la romance, à la survie, la fantasy.
Il m'a fallu un long moment pour entrer assez dans le récit, m'intéresser vraiment au sort de nos personnages et à m'attacher à certains d'entre eux. En effet le long début est assez flou, il n'y a pas de raisons claires ou de motivations des personnages pour me convaincre de ce que je lisais. C'était étrange.
Mon avis est mitigé. Certains aspects et parties du livres sont biens et d'autres ne m'ont vraiment pas plu, que ce soit les comportements des personnages (incompréhensibles, illogiques d'un côté, et assez écoeurant de l'autre), les intrigues qui s'essoufflent ou semblent inexistantes. Et parfois le livre vire complètement de direction et on tombe sur des moments d'action emballants, des personnages qui deviennent assez intéressants, le plot qui devient enfin entraînant et logique. J'ai eu comme cette impression de qualité très changeante entre les sections de ce livre, comme si ça n'avait pas été écrit par la même autrice, ou comme si on avait mélangé des passages de deux livres pour en faire qu'un. Ce n'est pas homogène. Ce qui me laisse un sentiment étrange.
Au final c'était une aventure assez remplie mais introductive. J'ai malgré tout assez envie de découvrir le reste de la saga. En effet j'ai cette sensation qu'un univers assez complet et incroyable pourrait être développé et existe plus loin dans ces terres. Entre les lieux, les personnages, leurs destins, les différents royaumes et le fonctionnement de leurs légendes et de leurs pouvoirs. Il y a encore beaucoup de mystère et on a ici touché je pense que la surface de quelque chose de plus vaste. Une bonne lecture de fantasy.
J'espère pouvoir écouter le tome 2 bientôt !
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C'est le premier livre de l'autrice que je lis, je suis tenté également par Kéléana, mais là encore je repars pour 6 tomes.

Revenons à la saga Acotar et le tome 1, un palais d'épines et de roses. Pour ceux qui ne le savent pas c'est une réécriture moderne du conte de "la Belle et la Bête". Sarah J. Maas nous transporte dans un monde de Fae et d'être immortel.

Me concernant les 200 1ères pages ont été laborieuse.

Au début du roman, Feyre est une jeune fille de 19 ans qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle est totalement dévouée à sa famille, son père et ses deux soeurs. Au point qu'elle s'est complètement oublié, comble de sa détresse, sa famille se repose complètement sur elle. En effet, sa famille ayant tout perdu, elle est très protectrice. Epuisé par la faim et vulnérable, Feyre se révèlera être une battante dotée d'une grande intelligence. En revanche, quelle tête de mule, elle n'écoute jamais les avertissements ce qui lui vaudra quelques déboires (hommage à la nuit du feu).

La romance qui s'établie entre Feyre et Tamlin, l'Immortel, est très lente puis en 2-3 pages elle devient très intense, cela m'a un peu perturbé, je dois l'avouer.

L'intrigue est parfaitement menée par Sarah J. Maas.
La première partie du roman est composé d'indice permettant de percer les secrets de Prythian. Une fois passé le tiers du roman tout s'accélère et devient passionnant. On se demande jusqu'aux dernières pages comment Feyre va se sortir de sa situation qui paraît sans espoir. L'histoire de fond et les personnages qui l'entoure sont attachants et l'on voit déjà venir quelques retournements de situation pour le prochain tome.
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Je m'attendais à une lecture incroyable après la hype qu'il y a autour sur les réseaux, mais ce n'est pas un coup de coeur. J'aime bien l'univers mais le rythme de lecture est long et parfois ennuyant. Les dialogues avec la "méchante" ne sont pas réalistes. J'ai eu du mal à m'attacher à Feyre que je trouvais agaçante au début à répéter toujours la même chose. J'aime bien Tamlin mais je ne l'ai pas trouvé assez présent. Dans l'ensemble, je suis mitigée.
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