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4,22

sur 4225 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aimant beaucoup Keleana, et même si Crescent City a été une véritable montagne russe du genre « je t'aime moi non plus », je dirai que globalement, j'aime le travail de Sarah J. Maas. Je ne pouvais donc pas passer à côté d'Un palais d'épines et de roses. Autour de moi, la saga fait aussi quasiment l'unanimité, raison de plus pour enfin se lancer. Et je dirai que dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, mais il y a pas mal de petites choses qui me laissent une impression mitigée…

Commençons par le positif ! L'univers déjà. Se retrouver dans le monde des Faes est quelque chose que j'apprécie de plus en plus. On y retrouve un folklore plus riche et aussi plus sombre qui donne cette impression d'être sur une mince frontière entre l'émerveillement et aussi la terreur. le monde est ainsi moins lisse, et l'on s'attend à tout. Les apparences sont trompeuses donnant à ce monde toute une palette de nuance. Et j'ai trouvé l'univers vraiment riche, bien exploité aussi. Les enjeux politiques qui prennent doucement le pas sur l'histoire et les manipulations qui vont resserrer leurs toiles sur nos héros. Des éléments qui font que bien que d'Un palais d'épines et de roses est aussi une romance, le roman ne se focalise pas que sur cela.

Autre gros point fort, les relations entre les personnages. Même si pour moi, il n'y avait aucune surprise, j'ai pris un grand plaisir à voir les protagonistes apprendre à se connaître, tisser des liens, et les voir évoluer au fur et à mesure. Chacun à ses défauts, mais cela donne un peu de piment à l'histoire et permet aussi d'avoir des petites joutes verbales qui font sourire. J'aime particulièrement voir des personnages que tout oppose devenir amis, ou du moins, avoir une relation qui s'en rapproche. Se dire qu'au final, ce qui semble être des opposés ont bien plus de points en commun qu'il n'y parait.

Maintenant les choses qui « fâchent ». L'un des points importants d'Un palais d'épines et de roses qui m'a laissée un peu perplexe est Feyre. Les héroïnes qui n'ont aucun instinct de survie et qui sont bien trop curieuses pour leur propre bien, je n'adhère mais absolument pas. Je veux dire si on vous dit, par exemple, de ne pas mettre votre main dans un feu parce que cela est dangereux, vous vous abstenez, n'est-ce pas ? Notre héroïne, non. Parce que ça la démange de savoir, et même si tous les indices et tous les conseils donnés vont dans le sens de « Non, il ne faut pas ». Elle y va quand même… Et forcément… elle s'attire des ennuis et mets en difficultés d'autres personnes. C'est une attitude que je trouve puérile au possible, et manquant sacrément de jugeote. Elle est aussi tout le temps en colère, prend tout au premier degré, et semble croire qu'on l'insulte à la moindre parole. Cela s'arrange un peu au fil du tome, mais l'impression reste quand même. Elle ne réalise pas la chance qu'elle a et son attitude est incompréhensible à certains moments. Feyre a aussi des qualités, je ne le nie absolument pas, mais globalement ses défauts ressortent beaucoup plus. Franchement, j'ai préféré les différents personnages masculins que l'on découvre, en particulier Lucien. Pour moi Tamlin est trop stéréotypé, même si son côté maussade lui donne du charme, et je ne sais pas encore quoi penser de Rhys mais il a clairement plus de profondeur et de facettes que notre héroïne.

Il y a aussi parfois des incohérences du genre Feyre qui ment à ses soeurs en disant qu'elle a passé ses journées à faire la lecture, alors que ces dernières savent qu'elle ne sait pas lire, et cela passe crème. Etant donné que c'est une lacune qui horripile notre héroïne et qu'elle nous le fait sentir à de nombreuses reprises, j'étais un peu en mode « Hein ? Quoi ? ». Et cela peut paraître minime comme défaut, mais quand ces incohérences s'accumulent… ça fait tiquer. Des événements paraissent aussi trop faciles, si vous voyez ce que je veux dire. Notamment à la fin, et ce n'est jamais ce que l'on espère. Cela casse la crédibilité du tout, et je sais que je suis du genre bisounours, mais quand un auteur entre dans le « too much »… non… Nous sommes aussi face à de nombreux mensonges. L'auteur nous présente des faits, et une partie de l'histoire est basé dessus, mais au fil de la lecture, on s'aperçoit que ce n'était que des foutaises. Une ou deux fois, pourquoi pas, mais autant de fois, cela donne plutôt l'impression que Sarah J. Maas fait machine arrière pour plus de facilité.

Cela fait beaucoup de points négatifs, mais encore une fois, j'ai tout de même passé un très bon moment. Je m'attendais aussi à plus vu les autres oeuvres que j'ai lues de l'auteur. Cependant, je me dis que d'Un palais d'épines et de roses reste un tome introductif. Il se passe énormément de choses, mais pour moi, c'est un univers que l'on pose avant tout. le monde, les faes et leur mode de vie, les enjeux politiques, les protagonistes principaux… tout cela est posé sur l'échiquier et va ensuite pouvoir prendre plus d'ampleur (du moins, je l'espère). Je garde donc bon espoir, même si clairement, je vois venir à trois mille kilomètre un schéma déjà vu dans Keleana et qui ne me plait pas trop, mais voyons ce que cela peut donner…
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Depuis mon arrivée sur Booksta il y a 3 ans, j'entends parler de la saga Acotar (A court of thorns and roses, Un palais d'épines et de roses en VF) de Sarah J. Maas. J'avais les 3 tomes de la trilogie originelle dans ma PAL depuis un moment mais je ne m'étais pas encore lancée. J'ai profité de leur sortie en audiobook pour le faire et j'ai enchainé les 3 tomes.

Le 1er tome est en fait une réécriture du conte de la Belle et la Bête. En chassant dans les bois pour nourrir sa famille, Feyre commet l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force dans le royaume des immortels. Là-bas, sa prison est un palais magnifique et son geôlier,Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Mais quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?

Mais que cette lecture fut compliquée ! J'ai détesté Feyre dans le 1er tome car je l'ai trouvé chouineuse, passive, agaçante et je ne me suis absolument pas attachée à elle. Son comportement s'améliore dans les tomes 2 et 3 mais je ne suis pas parvenue à aimer ce personnage. de même, les 2 personnages masculins m'ont laissée totalement indifférente.

Si j'ai trouvé l'univers riche et intéressant, le manque d'intérêt pour les personnages et ce qui leur arrivait ne m'a pas permis d'apprécier ma lecture. Je suis allée au bout de la trilogie uniquement parce que j'avais les 3 tomes dans ma PAL et qu'ils étaient disponibles en audiobook.

Il faut reconnaitre le côté addictif de la plume de l'autrice même si les nombreuses répétitions dont elle abuse m'ont également agacée. Si j'entend encore parler d'âme soeur ou de lien d'amour, je suis capable de pousser un cri primaire

Durant cette lecture, j'ai eu du mal à me dire que c'était la même autrice qui a écrit la saga Kéléana que j'adore ou Crescent City dont j'ai beaucoup aimé le 1er tome. Je continuerai et finirai ces 2 sagas avec grand plaisir mais j'arrêterai définitivement ici pour Acotar, je pense tout simplement que ça n'était pas fait pour moi !
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Feyre, jeune fille humaine, vit dans une cabane avec son père, un homme impotent et indolent, et ses 2 soeurs, capricieuses et vaniteuses. Elle se démène pour nourrir tout ce petit monde.
Jusqu'au jour où, malheur !!, elle tue un Fae, un être immortel (c'est quand c** de pouvoir être tué quand on est immortel...)
Et là, tout s'emballe, elle est embarquée pour payer sa dette auprès des Immortels...
Des malédictions, des monstres, un amour naissant, une méchante acariâtre, des pouvoir magiques et une héroïne pré-pubère !

J'ai aimé et pas aimé en même temps... L'univers est plutôt attirant et le scénario bien déroulé.
Mais j'ai eu du mal avec le style de l'auteure. Beaucoup de répétitions, beaucoup de longueurs, beaucoup de passages inutiles...
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Ayant beaucoup aimé la série Keleana (en tout cas la partie qui est disponible en VF pour le moment), j'ai abordé cette lecture avec de hautes attentes… et j'ai été quelque peu déçue.
J'ai adoré l'univers, mais je trouve que l'histoire met énormément de temps avant de démarrer réellement, et je me suis un peu ennuyée pendant le premier tiers de ma lecture.
Feyre est très niaise et parfois même un peu bête et Tayrin est un cliché ambulant, ce qui fait que j'ai beaucoup de mal à m'attacher à eux. En revanche je trouve Rhysand beaucoup plus intéressant, et j'ai hâte de voir comment il va évoluer par la suite.
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je me suis laissée prendre par cette romance un poil masochiste entre une femme sans le sous et un riche et puissant seigneur aux pouvoirs quasi sans limites. eh oui, c'est le trope très cliché de la femme en détresse sauvée par un homme alpha dominant qu'on retrouve ici. cela m'a mise inconfortable d'autant que la fin du roman est oppressante...
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Il y a des lectures comme ça, pour lesquelles je suis très contente d'avoir ma liseuse Vivlio ! Avec tous les avis sur les réseaux qu'on peut lire à propos des aventures de Feyre, j'étais assez mitigée. Soit on adore, soit on déteste, et dans ces cas là, je privilégie la lecture numérique ou un emprunt à la bibliothèque pour ne pas claquer 20€ dans un livre que je ne suis pas sure d'aimer.

Alors voilà, j'ai lu Un palais d'épines et de roses. C'est un premier tome qui se lit tout seul, avec une intrigue qui se décèle bien rapidement et qui n'est pas très recherchée, comparée à d'autres oeuvres de fantasy. A vrai dire, avec tous les avis que j'ai pu lire et le monde qui en parlait constamment, j'avais sûrement trop d'attente et je n'ai pas compris pourquoi autant d'engouement. La plupart des personnages ne sont pas très attachants (hormis Nesta et Lucien pour ma part), Feyre quant à elle, je la tolère. Notamment parce qu'elle passe sa vie à subir et a passé pour une idiote. Elle est constamment aidée, prise par la main, elle a une certaine particularité qui l'a désavantage oui, mais ce n'est pas une raison pour la traiter comme une enfant (Tamlin, on te parle). Aussi, on peut évoquer le fait qu'elle est réduite au statut d'objet sexuel à plusieurs reprises, n'étaient vraiment pas nécessaires ni utiles à l'intrigue selon moi.

J'ai bien aimé l'univers qui m'a semblé bien travaillé, et j'attends beaucoup de la suite des évènements à Prythian. Chaque cour à ses codes, ses particularités et j'ai hâte d'en apprendre davantage sur chacune d'entre elles.
Ce que j'ai moins aimé, c'est le rythme des événements. le début du roman est extrêmement lent, même si je comprends qu'il faille poser les bases. Mais ça n'explique pas pourquoi à la fin, tout nous est balancé à la figure comme si on manquait de temps pour nous raconter ce qu'il se passe.

Dans l'ensemble, c'était une lecture sympa, mais je ne comprends pas l'engouement. Au vu des commentaires que j'ai pu lire, les tomes suivants sont meilleurs, donc je m'en vais lire cela !
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Il était temps que je commence ACOTAR, ayant déjà acheté la saga sans savoir si elle allait me plaire, autant profiter de février pour commencer cette romantasy.

Mon avis pour ce premier tome est mitigé. le livre et mon avis se scinde en trois parties.



Malgré cette description négative, j'ai bien aimé ma lecture. J'ai bien envie d'enchaîner avec la suite. Même si ce tome est un peu long pour une introduction et un prétexte pour mettre en place le personnage de Feyre, je pense qu'il est à prendre comme tel, soit un tome d'introduction.

Bref, une réécriture flagrante de conte qui rend la moitié du livre d'autant plus longue. L'univers est cliché, mais bien fait, puisque le monde fae est intéressant, facilement imaginable et fait rêver.
Ce premier tome est imparfait, mais présente un potentiel intéressant pour la suite même si à mon avis, il est possible de le lire comme un one shot ou notre imagination y voit la suite qu'il veut.
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Si tu l'as pas compris, on part sur une base de réécriture de la Belle et la Bête. Moi, j'aime la Belle et la Bête. Alors, ce roman est-il digne de l'engouement qu'il suscite ? Ca dépend. Je n'ai rien lu de foncièrement mauvais. Quelques clichés agaçants, et des facilités scénaristiques, mais rien qui me hérisse le poil au point de ne pas terminer ma lecture.

Les personnages sont des stéréotypes ambulants. Feyre, le personnage féminin « fort », n'est en réalité qu'une gamine superficielle qui ne s'accroche à ses promesse que pour les besoins du roman. Et si par fort, on entend « qui refuse toute aide et se sent outrée chaque fois qu'un homme lui propose un coup de main »… je pense qu'il faut revoir la définition. Porter des pantalons et se la jouer dure à cuire, ça ne suffit pas. D'autant que chaque fois qu'elle est proche d'un homme, elle a les hormones en ébullition ! Tamlin ne fait pas exception : baraqué, ténébreux, taciturne, un brin taiseux sur les bords, il est le parfait anti-héros, maladroit mais charmant. J'ai eu un peu de mal à sentir l'alchimie. Et pourtant, on te décrit une passion dévorante qui naît entre les deux frustrés ! Alors sur les scènes où ça se bécote, j'ai peut-être gloussé une ou deux fois comme une ado, mais ça ne suffit pas.

MINI SPOIL (mais pas vraiment) – La seconde partie du roman était un peu longue. Si tu as lu le conte de la Belle et la Bête, tu sais que Belle revient pour sauver l'homme qu'elle aime (oui, parce qu'il lui en faut du temps pour se l'avouer, rapport au personnage fort qui a tellement peur de se faire arnaquer). Là, Belle… euh, Feyre va devoir affronter d'horribles épreuves imposées par une sadique pimbêche (qui a tout de même ses raisons hein, on n'est pas méchant juste comme ça). Et là, on s'en donne à coeur joie ! OK, Feyre a eu des couilles de se pointer pour se mesurer à plus fort qu'elle, mais aucune de ses victoires ne lui est vraiment due. Tu parles d'une nana forte. Et surtout, elle te fait tout un plat de culpabilité sur un million de détails qui ont collé mes rétines au plafond.

Bref, une lecture divertissante, pas ouvertement problématique, mais longue parfois, truffée de facilités scénaristiques et de stéréotypes, qui a tout de même su faire glousser l'ado en moi. Les scènes de s*xe restent peu explicites, mais si les tomes suivants sont plus… disons « libres », il va sérieusement falloir que je prévienne les jeunes qui les achètent. Je ne suis pas certaine de vouloir lire la suite, mais au moins, je sais ce que je vends…
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J''ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans cet univers et à repartir à Prythian. J'ai passé un bon moment de lecture, pourtant le début a été assez mitigé.

J'ai trouvé le début assez lent, sans que ça ne soit particulièrement gênant au point de m'ennuyer. Malgré tout, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et l'héroïne m'agaçait (le retour de la relou avec les héroïnes 😂). le personnage masculin manquait de charisme selon moi et ne me faisait ni chaud ni froid.

L'élément déclencheur qui se produit a environ 70% du roman a tout fait basculer et m'a furieusement donné envie de connaître la suite ! L'héroïne, Feyre, s'est révélée dans la seconde partie et m'a touchée dans les choix qu'elle est contrainte de faire.
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