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4,22

sur 4230 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En vérité, je comprends pourquoi ce bouquin a fait un carton auprès de la plupart des gens. Il utilise absolument tous les clichés qui passionnent un lectorat friand d'histoires à la 1ère personne avec une Mary Sue qui est tellement peu profonde que tout le monde peut s'identifier à elle très facilement (moi comprise hein). Et en prime elle est entourée de purs beaux-gosses donc forcément, ça peut vendre du rêve. Mais si on gratte un peu la surface, on se retrouve avec un vide sidéral tant au niveau du développement des personnages que de l'intrigue.
C'est tellement niais, tellement répétitif, tellement convenu. Rien n'est original, rien ne surprend, on sait ce qu'il va se passer 3 chapitres avant que ça arrive, pas une fois on a peur pour Feyre ou pour Tamlin parce qu'on SAIT qu'ils vont s'en sortir avec des fuckin deus ex machina. C'est insupportable.
Feyre est un peu con-con sur les bords, la pauvre. Elle répète toujours les mêmes choses quinze fois, j'en pouvais plus. La meuf elle est à la base frêle, affamée, personne de sa famille l'aide, et elle chasse et se défend comme une déesse MDR.
Toute la première partie au palais de Tamlin… MDR.
Le moment où elle réalise enfin qu'elle aime l'autre grande perche aux oreilles pointues… MDR.
Quand enfin il y a un peu d'action aux ¾ du bouquin et qu'elle doit sauver absolument tous les Legolas des griffes de la méchante-oulala-je-suis-trop-dark… MDR.
Tout était très drôle, en fait.
Plus sérieusement, l'utilisation à outrance des clichés, les facilités scénaristiques, les deus ex machina, le (non) développement des personnages… ont rendu l'histoire d'une pauvreté… ça me saoule parce que sincèrement, je m'attendais à pire, et le plot de base m'intéressait beaucoup.
Je me suis quand même prise dans la lecture, la traduction est super fluide, c'est pas si mal écrit (en VO j'en sais rien, paraît que c'est pas fameux mais pour une traduction FR d'une romantasy comme celle-ci, franchement CA VA). Ça m'énerve et me frustre qu'on ait des personnages aussi cons, creux et des intrigues aussi peu originales. Y avait vraiment matière à faire un truc de fou.
SVP les auteurs de romantasy, élevez un peu vos ambitions.
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Feyra tente de tout faire pour subvenir aux besoins de sa famille depuis que sa mère est morte, son père estropié et qu'ils ont perdu leur fortune. Lors d'une chasse au gibier, elle se voit contrainte de tuer un loup. Quelques jours plus tard, elle apprendra à ses dépends que ce loup était en fait un Fae, un Immortel et que le traité régissant les relations entre humains et Immortels prévoit que ce type de meurtre soit sanctionné par la mort. Feyra est bien décidée à faire face la tête haute à la sentence et à sa grande surprise, au lieu de mourir, elle est emmenée à Prythian, le royaume des Immortels.

Si ce roman avait bien commencé, je dois avouer m'être particulièrement ennuyée pendant plus de la moitié du récit.
J'ai trouvé le personnage de Freya assez inconsistant, et bien souvent assez agaçant. Quant à l'univers de l'autrice, je ne suis pas parvenue à vraiment bien me le représenter.

Du côté de l'intrigue, rien de bien neuf. Une jeune fille tombe amoureuse de celui dont elle devrait se méfier, qui cache en fait un drame et qui est finalement plus gentil qu'il ne le montre, etc, etc... C'est du réchauffé à tous les étages. Si j'aime bien le suspens et les éléments qui annoncent un problème sans rien révéler, ici, c'était beaucoup trop, à croire que c'était la seule technique que l'autrice avait sous la main pour tenter de conserver l'attention de ses lecteurs. Et surtout un personnage féminin bien trop mélodramatique... Dans la troisième partie, elle se voit bientôt mourir toutes les deux pages; c'est franchement exagéré et pour finir je levais les yeux à chacune de ses répliques désespérées. On peut aussi regretter une bonne dose de violence gratuite qui ne sert pas du tout le récit.

Comme c'est un premier tome, je vais laisser le bénéfice du doute à la série et vais poursuivre mon exploration mais sans impatience. J'avoue que c'est aussi parce que j'ai acheté le tome 3 par erreur, restons honnêtes 🤣
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Divertissante variation sur le thème de la belle et la bête. Malgré la sensation de relire une romance déjà lue cent fois, cela se laisse lire de façon agréable et divertissante. Mais avec une grande impression de vacuité :
* Une héroïne qui se pose sans cesse des questions naives censées amener le lecteur à se poser les mêmes questions sans aucune subtilité. Mais suis-je enferméeeeee?? Mais suis-je en dangerrrrr?
* l'archétype sans aucune nuance de la fille débrouillarde et pas si naïve mais qui doute de sa propre beauté, et injustement exploitée façon cendrillon.
* Les deux beaux gosses badass mais un peu ténébreux mais finalement très cool et très sentimentaux, patients avec l'héroïne
* Les monstres affreux qui permettent à chacun de montrer sa bravoure.
* la grosse malédiction mystérieuse.

On accuse souvent la fantasy de tourner en rond, mais là c'est de la redite de contes de fées revus à la guimauve version young adult.

Alors plaisant à lire quand même? Ben oui, on se prend d'affection pour cette jeune femme de dix-neuf ans qui aurait mérité une meilleure éducation, mais qui est si talentueuse. On hésite entre l'envie de lui mettre une fessée bien méritée, et la perspective d'une scène érotique avec un des deux beaux gosses, ça donne envie de tourner les pages.
Les descriptions sont belles, mais le monde semble pourtant sans vie, comme un spectacle de marionnettes. Il n'y a pas vraiment d'ambiance qui se crée, cela semble plaqué superficiellement sur le beau palais au milieu de la belle prairie où il faut quand même faire gaffe aux monstres qui pourraient surgir.
ça aurait pu être écrit par une IA qui pompe dans les contes de fées en les modifiant un peu.
A lire pour se changer les idées, pas pour s'enrichir culturellement.
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Alors que dire ? Tout est creux et cliché dans ce livre. L'histoire cousue de fil blanc et très prévisible, les personnages et leur caractère, la narration très pauvre....
J'ai failli abandonner au bout du deuxième chapitre.
Mais j'adorais ce type de bouquins quand j'étais adolescente. Et même si j'ai 20 ans de plus et des lectures radicalement différentes aujourd'hui, je me suis laissée aller à un plaisir coupable en lisant tout le roman.
Comme l'histoire de ce tome 1 se termine et que je n'ai pas envie de m'infliger la suite, je vais m'arrêter là pour cette saga.
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Tentative à travers ce livre de lire un titre que je vois cité un peu partout et de passer outre mes a priori. Je n'aime pas la romance mais j'aime bien de temps en temps laisser mes goûts habituels de côté pour découvrir de nouveaux horizons.

Le début est sympa et j'aurais pu me laisser prendre au jeu malgré le côté très stéréotypé des personnages, mais la suite des événements m'a fait grincer des dents. Pour le coup rien à voir avec la romance , en revanche les amours martyres et le dernier tiers m'ont laissée perplexe. On tombe dans le pathos, et le traitement du personnage féminin me hérisse le poil et fleure le syndrome de Stockholm (malgré les pâles tentatives de justification de l'auteur). La magie prend parfois l'allure d'un gros "tais-toi c'est magique" et entame la crédibilité de l'ensemble. Dommage.
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Je m'attendais à être déçue, pas de surprise à ce niveau.

En commençant par le positif, je souligne les efforts de worldbuilding et de recherches pour créer des créatures jamais vues. le roman a le mérite de dépaysager. La plume est efficace, pleine d images qui vous sautent aux yeux. Étant une lectrice très visuelle j'apprécie.
Autre atout : le dernier tiers du livre est plus intéressant. Rhysand apporte de la fraîcheur et de l'action.

Les côtés négatifs sont liés au fait que je ne suis plus une ado, donc plus le public cible.

Les clichés pleuvent littéralement sur ce récit. Il commence comme Hunger Games, avec une héroïne belle mais pauvre qui fait survivre sa famille et qui a son Gale.
Un échange à La belle et la bête la transporte vers un château qui rappelle aussi La belle et la bête.
Cette fois, il pleut des beaux gosses si "cruels" qu'ils offrent à la meurtrière de leur ami un repas somptueux, un bain chaud et une chambre de princesse. Si horribles ces Fae ! Ils osent entretenir dans le luxe cette jeune fille en la laissant faire ce qu'elle veut de ses journées, dont la peinture. Bonne vengeance ! Leur ami doit reposer en paix maintenant.

Ce n'est pas le seul élément tiré par les cheveux ! l'immortel, si méchant, entretient aussi la famille de Feyre, culpabilisant de les avoir privés de la chasseuse.
Celle ci clash même les "redoutables" Fae. Je ne sais pas quoi dire de plus.

Sérieusement, c'est catastrophique. J'arrive au bal de la page 350 sur 500 sans qu'il n'y ait d'intrigue. Elle tarde trop.
Parallèlement, la carte du monde est élémentaire. Les divisions selon les saisons m'ont fait penser à un film de mon enfance sur la fée Clochette. Sérieusement, j'ai beau détester les cartes très fournies et compliquées, celle-ci était ridiculement simple.
Je ne peux pas citer tous les autres problèmes liés au genre fantasy ado. le vocabulaire ? Pauvre comme Feyre. le style ? Mort comme sa mère. L'action ? Concentrée au maximum à la fin.

Je ne dois pas m'étendre sur ce massacre. Les enjeux géo-politiques et magiques servent de prétexte à des romances qui me débectent.
Enfin, me direz-vous, pourquoi même la romance est-elle ratée ?
Car l'héroïne a 19 ans et ses love interests, même si jeunes physiquement, sont âgés de plusieurs siècles. Ça ne marche pas pour moi.
D'ailleurs il y a trop d'amour. A la page 220 Feyre et son geôlier se roulent des pelles. Mais n'est elle pas captive? Ne hait-elle pas les Fae? Ne doit-elle pas s'habituer à l'endroit d'abord ? Comment au bout de 100 pages tombent-ils déjà amoureux, Eh beh, c'était rapide.

Amarantha ajoute des enjeux même si c'est à nouveau tiré par les enjeux

Regardez La belle et la bête, c'est mieux fait.
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Cliché est le mot qui me vient à l'esprit pour parler de ce livre.
Je ne comprends pas l'engouement pour cette saga mais chacun ses goûts.
Les personnages ne sont pas travaillés et il y a énormément de facilités narratives.
Non, la malédiction ne peut pas tout expliquer à tout va.
C'est du vu et revu. C'est tellement cliché qu'il y a aucun suspens.
La fin est très décevante,
J'ai juste eu l'impression d'être devant un tas de cliché de mauvais films à l'eau de rose assemblé pour un faire un semblant de fantastique.
J'ai vu beaucoup de personnes disant de lire le deuxième tomes, qu'il est beaucoup mieux mais quant un premier tome est aussi lamentable, je ne vois pas pourquoi gâcher mon temps à acheter le second tome. de plus, pas besoin d'être doté d'une intelligence hors norme pour deviner ce qu'il va se passer dans le second tome.
Bon point quand même ; le livre se laisse lire même s'il est assez maladroit dans le style.
En deux mots : cliché et décevant.
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Je suis tellement déçue de cette lecture.
Déçue d'abord du roman en tant que tel, mais surtout, déçue d'être déçue.

J'ai vraiment attaqué ACOTAR (oui oui, je l'appelais déjà par son petit surnom tellement j'étais persuadée d'en faire ma nouvelle série YA favorite) avec beaucoup d'envie et de curiosité.
Envie car cela faisait quelques années que je repoussais ma lecture, et que plus le temps passais, plus j'en entendais parler, notamment sur Youtube, et plus je me disais que je ratais vraiment quelque chose.
Curiosité, car même si j'aime beaucoup le style pour Young Adult, j'étais intriguée de cet univers fantastique, qui nous parle de "Fae" et de pouvoirs magiques.
Ce dont j'étais sûre en tout cas, c'est qu'on allait avoir le droit à une romance comme je les aime, avec des secrets, des rebondissements, de la passion, des sacrifices.

Je ne pouvais pas plus me tromper.
Quelle déception, mais quelle déception.
Un point global qui m'a terriblement agacé, et que je déteste particulièrement dans un roman, ce sont les facilités que prennent un auteur pour faire avancer son histoire.
Ça témoigne pour moi d'un manque total de construction de l'histoire, d'une pauvreté narrative immense, et en plus d'un manque de respect pour ses lecteurs.
C'est un peu comme si, dans un roman qui parle d'une personne timide, ladite personne se mettait subitement et sans raison particulière, à danser au beau milieu d'une foule (et sans l'excuse de l'alcool). Et qu'on était censé accepter ça juste parce que l'auteur nous affirme que : "voilà, le personnage se sentait prêt à le faire, c'est comme ça et puis c'est tout". Et que cette scène permettrait comme par hasard à un élément clé du livre de se dérouler. Ces procédés narratifs me font directement décrocher d'un livre, tant et si bien que j'en viens à n'accorder aucun crédit au déroulement d'une intrigue.

Pour rentrer un peu plus concrètement dans le vif du sujet.

Feyre est une jeune fille qui doit prendre soin de sa famille après leur ruine. Son père n'en fout pas une, ses 2 grandes soeurs non plus. Oui oui, ses GRANDES soeurs. Parce que sur son lit de mort, sa mère n'a rien trouvé de mieux que sa fille benjamine de 8 ans pour lui faire promettre de veiller sur toute la famille. Rien que ça déjà, expliquez-moi. Et pas seulement en 1 pauvre phrase de l'héroïne qui nous dit "sûrement que ma daronne avait compris que mon père et mes soeurs n'avaient pas les épaules pour ça".
Non, juste non. Ca ne fonctionne pas. A part victimiser cette pauvre Feyre, pour essayer de nous la rendre sympathique (et il y a du boulot en même temps, j'y viens ...)

Donc un jour elle chasse en forêt, et elle tue un loup, qui s'avère en fait être un immortel, ce peuple craint et exilé au Nord du territoire.
Cette jeune femme décrite en pleine scène de chasse m'a rapidement donné des vibes de Katniss dans Hunger Games. Ah malheur, je ne pouvais pas plus me tromper. Même si l'univers d'ACOTAR et d'Hunger Games sont diamétralement opposés, je n'ai quand même pas pu m'empêcher par la suite de comparer ces 2 héroïnes, Feyre et Katniss. Et la comparaison n'était vraiment pas flatteuse pour Feyre.

Car parlons de cette héroïne, Feyre.
À la suite du meurtre de l'immortel, un autre immortel vient la chercher car selon leur Traité, elle doit soit mourir, soit être emmenée dans le domaine de l'immortel "chef" comme "prisonnière". Feyre est donc conviée à quitter sa famille (de bons à rien ingrats) pour rejoindre le pays des immortels.
Mais, au lieu d'être enfermée dans un cachot, ou à minima d'être mise à part, Mme est traitée comme une princesse.
Vous penseriez que Feyre serait soulagée ? Qu'elle essaierait de se faire discrète ? (parce que moi perso, si j'avais tué le meilleur pote de mon hôte, et que celui-ci décidait finalement qu'il n'allait rien me faire, je me ferais très très petite ...)
NON. Feyre elle a du caractère. Alors il faut qu'elle GUEULE.

C'est simple, j'ai passé l'entièreté du livre à avoir envie de la frapper. Je ne comprends pas les critiques qui parlent d'elle comme une héroïne badass, qui ne se laisse pas faire.
C'est une héroïne stupide, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et ne réfléchis pas une seconde à ses paroles et ses actions.
Et la seule justification c'est qu'elle est en colère, ou qu'elle s'en fiche !

Quelques exemples parmi tant d'autres :
"J'estimais avoir fait assez d'efforts pour ces immortels, et pour lui en particulier. [...] Je savais que je m'aventurais sur un terrain dangereux mais je m'en moquais. Je n'étais pas tenue de me prosterner à ses pieds parce qu'il m'avait offert l'asile."
=> D'où tu as fait assez d'effort ? D'où le mec te demande de te prosterner ? Et la phrase "parce qu'il m'avait offert l'asile" : NON, il t'a empêché de te faire tuer, après que tu ais toi-même assassiné un des leurs, et sans remord en plus.

"Grand Seigneur de Prythian ou non, je ne me prosternerais pas devant lui ... pas après ce que j'avais dû affronter ce jour-là."
=> Voilà ce que décrète Feyre alors qu'elle ... rentre juste dans la salle à manger pour dîner en compagnie de ses hôtes. Soit dit en passant, ce qu'elle a dû affronter ce jour-là, elle s'est mise dans le caca toute seule, et elle s'est faite sauver par le héros à nouveau.

Je ne suis pas pour la glamourisation du syndrome de Stockholm, mais sans demander à l'autrice d'aller jusque-là, est-ce qu'au minimum elle aurait pu donner 3 neurones et un instinct de survie à son héroïne ?

Finalement, la majorité des rebondissements survient car Feyre est trop en colère (ou bête) pour réfléchir et fatalement, cela a des conséquences. Cette absence totale de cohérence m'a donné envie de jeter le livre (enfin ma liseuse) par la fenêtre toutes les 10 minutes.

On dit à Feyre de rester dans le château car une fête très importante entre immortels va avoir lui, et que les humains ne sont en gros pas autorisés. On lui répète plusieurs fois, avec beaucoup de bienveillance. NON, madame décide d'y aller. Et la seule explication donnée est en gros "c'est plus fort que moi". Voilà. Pas mieux qu'une enfant de 5 ans.
Bien sûr il lui arrive des bricoles. Elle se fait encore sauver. Vous pensez qu'elle va retourner au château bien tranquillement. NON (x2). Elle continue à déambuler dans une fête à laquelle personne ne l'a invité (pas bravo Feyre). Finalement, un immortel qui lui veut du bien la ramène au château et lui demande de se barricader pour éviter les ennuis, et surtout de faire la morte même si quelqu'un tente de rentrer. Vous pensez qu'elle reste dans sa chambre ? NON (x3). Madame a faim à 2h du mat', et va se faire un petit frichti OKLM.
J'étais déjà en train de me facepalm la 1ère fois, mais là c'était trop.
Et tout ça pourquoi ? Pour provoquer une pseudo scène torride entre le héros et elle (bah oui du coup, elle est dans les couloirs, plus dans sa chambre) qui n'est finalement qu'une scène banalisée d'attouchements très malsaine. Merci Sarah J Maas.

A côté de ça, l'intrigue et la romance sont tellement pauvres que j'avais juste hâte de finir ce livre, et de ne plus jamais en entendre parler.

L'auteur essaye de distiller un certain mystère, mais toute la 1ère moitié du livre, rien n'a de sens. A un moment donné, je me suis même dit "ah bon, il y avait un mystère à découvrir ? " tellement c'est mal amené.
Et puis finalement, quand on nous dévoile un peu l'intrigue, et bien ce n'est ni intéressant, ni bien exécuté.
Je m'en fichais royalement de savoir si finalement machin allait survivre ou non, si bidule allait trouver la solution à telle énigme ou pas.
J'avais juste envie que ça se finisse.

C'est donc bien déçue que je termine ce 1er tome, et dernier dans mon cas, d'ACOTAR.
Je me félicite juste de ne pas avoir craqué sur la version papier et de m'être orientée par facilité sur l'ebook.

Ma critique est déjà longue, et pourtant elle aurait pu l'être encore plus, mais si vous aimez les héroïnes fortes, complexes et bien écrites, je vous déconseille fortement ce livre.
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Encore un livre qui me conforte dans l'idée que les livres du booktok (surtout s'il s'agit de romance) ne sont pas faits pour moi...

Les premières pages et les premiers chapitres d'un livre sont très importants car c'est eux qui vont faire qu'un lecteur repose le livre immédiatement ou le lise jusqu'au bout. Et là, franchement, c'était plutôt mal parti. Dans les deux premiers chapitres (surtout le deuxième) on tombe dans le cliché total : Feyre, ses deux soeurs et son père sont très pauvres mais elle est la seule à se salir les mains pour ramener de quoi manger à la maison et ses soeurs sont exécrables avec elle (et dépensent tout l'argent qu'elle gagne). Alors, certes il s'agit du conte « La Belle et la Bête » revisité (ce que je n'avais pas du tout compris soit dit en passant) mais l'auteure n'était pas obligée d'autant appuyer sur ces faits. Parce que j'ai personnellement lu ça comme : « Feyre est la seule personne à travailler tandis que les autres ne font rien. Alors qu'ils sont pauvres donc ils devraient se bouger mais non! Feyre est le seul personnage digne d'intérêt dans cette famille. Et ses soeurs sont méchantes avec elle, bouhouhou pauvre Feyre. Vous ai-je dit qu'ils étaient pauvres ? Regardez Feyre, elle est géniale n'est-ce pas ? Saviez-vous que ses soeurs sont méchantes avec elle ? Ce n'est pas bien, bouh ! Pointez les du doigt ! Et pourquoi leur père ne fait rien ? Alors que mon héroïne Feyre, elle, se démène pour sa famille ! Ai-je mentionné qu'ils étaient pauvres ? Et ses soeurs ! Avez-vous entendu parler du fait qu'elles étaient odieuses ? Qu'est ce qu'elle est courageuse Feyre ! Et gentille ! C'est elle qui ramène de l'argent à la maison alors que les autres... Etc, etc, etc... ». On nous rabâche juste cela pendant les premiers chapitres. Ça va un peu mieux par la suite mais il fallait s'accrocher !
(et je vous épargne les : « Regardez comme ses soeurs sont belles et pleine de vie, alors qu'elle pue, ne sait ni lire ni compter parce qu'elle était trop jeune pour apprendre et doit maintenant subvenir aux besoins de sa famille donc elle n'a pas le temps d'être jolie et de sentir bon ! »)

La suite de l'histoire reste très banale, très cliché également () mais l'auteure réussi malgré tout à nous entraîner dans l'histoire sans trop de longueurs.

En ce qui concerne le style d'écriture, je suis désolée de dire cela mais on est pas sur du très haut niveau de vocabulaire. Et, les répétitions sont plus que courantes (pour ceux qui se demandaient si cela était dû à la traduction, laissez moi vous dire que non ce n'est pas le cas, les répétitions sont très très présentes dans le texte original). de plus, le vocabulaire type « roar », «purr », « growl », « bark » (rugir, ronronner, grogner, aboyer) quand les Faes parlent, est plus que présent et pas du tout nécessaire (et très agaçant) dans la VO.

On va me dire que Sarah J. Maas est plus connue pour sa construction de monde que son style d'écriture mais le world building est quasi inexistant. On ne sait rien du monde, de l'histoire des humains et des Faes, de leurs manières de fonctionner, des différentes créatures et de leurs pouvoirs exceptées les quelques bribes qu'on nous dévoile par ci par là pour faire avancer l'histoire. Plusieurs personnages dont on parle à plusieurs reprises et qui ont une certaine importance n'ont pas de nom...

Comme d'habitude Sarah Maas à cette manie de rajouter des petits trucs qui ne servent à rien à l'intrigue mais qui lui permettent d'écrire plusieurs tomes au lieu d'un livre seulement, ce que je trouve très agaçant puisque cela paraît souvent forcé (). On peut d'ailleurs se contenter de lire le tome 1 si on oublie quelques détails.

En ce qui concerne les personnages :
Feyre est d'une stupidité qui m'a fait lever les yeux au ciel à de (trop) nombreuses reprises. Elle a des réactions disproportionnées et s'énerve contre tout le monde pour un oui ou pour un non. Quand on lui dit de ne pas faire quelque chose, elle passe outre et se met donc en danger. Ceci n'est pas du courage mais de l'idiotie (durant la nuit du feu j'ai eu envie de lui mettre des baffes mentales).
Vu comment l'auteure parle de lui, il y a beaucoup de chances pour que Rhysand soit le love interest (comment on dit ça en français?) et là je dis non ! Non ! Non ! Il lui a fait mal physiquement () et l'harcèle sexuellement (). Alors oui, je sais que le beau brun ténébreux sont à l'honneur depuis quelques années mais là non ! le nombre de personnes que je vois s'extasier, s'émerveiller et s'enflammer devant Rhysand sur les réseaux sociaux est juste à vomir. Ce n'est pas une relation saine ! Ce n'est pas une personne que vous avez envie de côtoyer et d'avoir dans votre vie !
Je ne vais pas m'étendre sur le personnage de Tamlin qui est pareil que Rhysand mais dans une moindre mesure.
Les seuls personnages qui valaient le coup sont Lucien et Alis.

Le dernier (mais pas des moindres) point négatif : la traduction. J'ai lu le livre en français et en anglais et ça m'a directement sauté aux yeux que la traductrice a pris beaucoup de libertés. Déjà en enlevant certaines parties des phrases (malheureusement je n'ai plus le livre sous la main et j'ai oublié de noter ce qui avait retenu mon attention donc je n'ai pas les exemples les plus flagrants). Il y a également certains moments où l'on perd du sens, des détails, ce qui est plutôt dommage. de plus, deux paragraphes sont inversés dans un des chapitres du début, ce qui rend la compréhension de ce qu'il se passe difficile dans la VF. Et enfin, dans la dernière partie du livre, des personnages qui se vouvoyaient jusqu'ici se mettent à se tutoyer brièvement avant de retourner au vouvoiement, tout cela sans raison apparente.
N'ayant pas spécialement appréciée ce livre ni Crescent city, je voulais donner une dernière chance à l'auteure en essayant Keleana mais au vu des critiques sur la traduction faites à ce dernier (même traductrice que pour ce livre) je vais sûrement passer mon tour.
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Encore un phénomène BookTok que je ne comprends pas...

Bon bon bon, je me suis attaqué à un pilier du BookTok et encore une fois, je ressors de ma lecture déçue...
Déjà, parlons de l'univers fantastique, en un mot : bâclé. du vu et revu sans grande originalité. Ensuite, j'ai eu l'impression que l'histoire avancée uniquement grâce à un système de question-réponse entre Feyre et les Immortels, ce qui devint vite ennuyant. Mais encore ça va, ce n'est pas catastrophique, en revanche, la romance l'est. Dès les premières pages, Feyre montre à quel point elle déteste Tamlin qui l'a kidnappé rappelons-le et puis, du jour au lendemain, sans transition, elle est super amoureuse et prête à tout pour lui ... Voilà.

Mention spéciale : Sarah j Maas est une auteure problématique et ce livre contient une sacrée banalisation du viol
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