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4,22

sur 4322 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur cette série. Je me suis jetée dessus suite à ça (et à l'avis de booktubeuses) et... j'ai failli lâcher toutes les 10 pages. Je lisais sur liseuse et cette lecture m'énervait tellement que je poussais régulièrement un énorme soupir de frustration tout en éteignant carrément la liseuse, de rage.

J'alternais entre des "Mais qu'est-ce que..." d'incompréhension, et des "Mais t'es conne ou quoi ???" tellement l'héroïne est incohérente et insupportable.

Ce roman n'est clairement pas pour moi, certes, mais là ce n'est pas qu'une histoire de goût. Vraiment, j'ai eu l'impression côté scénario de passer d'incohérence en incohérence, et de facilité narrative en prise de la lectrice pour une bonne grosse idiote.

Déjà, d'une manière générale : je n'accroche pas du tout à la façon dont l'auteure représente une héroïne "belle-et-rebelle" et une "histoire d'amour". Donner un caractère de cochon à un personnage, le faire insulter les gens et devenir colérique sans raison valable (il y a bien une raison à chaque fois, mais jamais valable), le rendre totalement étroit d'esprit et borné, ce n'est pas en faire un personnage fort.

Je vous donne un exemple. Feyre (l'héroïne) et Tamlin (un torse musclé) mangent ensemble. Ils s'entendent bien, se plaisent à mort, et le quotidien est idyllique pour Feyre. Elle n'a (à priori, mais c'est jamais le cas dans un roman américain inconsciemment puritain bien qu'obsédé par le sexe...) pas de souci ou jugement négatif envers la sexualité : elle avait un amant "au pays", avec qui c'était sympa d'oublier son dur quotidien en faisant l'amour. Bon. Eh bien voici un résumé de leur échange :
Tamlin (attiré par Feyre et la draguant) : "J'embrasserais bien ces jolies lèvres..."
Feyre (tout en retenue et en modération) : "Espèce de SALE PORC !!"
WTF? C'est ridicule, ça n'a aucune logique. Elle se "rebelle" complètement gratuitement et on ne sait pas pourquoi. le pire étant que l'héroïne vous raconte pendant des plombes qu'elle rêve que le héros - beau, sympa et avec qui elle s'entend donc bien - l'embrasse. Mais quand il le lui propose enfin, elle lui répond ça... Alors ok, peut-être que c'est trop rapide pour elle, mais le juste milieu c'est pas possible ?

Manipuler le lecteur en donnant à l'héroïne des pensées qui ne tiennent pas debout, qui servent ensuite à justifier ses emportements face au "héros" ou ses décisions débiles, c'est non non NON. C'est artificiel et ça ne fait PAS de l'héroïne un personnage "intéressant et fort" comme on essaye de nous le faire croire. Ça la rend juste caractérielle et ridicule. S'ils avaient une once de logique, tous les autres personnages lèveraient les yeux au ciel et l'ignoreraient quand Feyre se met à péter des câbles sur les fae, alors que tout le monde est adorable avec elle.

De la même manière, lui faire dire un truc pas drôle, même si ça fait rire tout le monde dans le roman, ça ne la rend pas drôle. Et lui faire découvrir, 3 jours après, la réponse à une énigme ultra simple dont on avait la réponse dès qu'elle a été posée, ça ne la rend pas spirituelle. Essayez de faire un effort pour vos personnages, et pour nous...

Du côté de l'histoire "d'amour", ces éternelles relations basées sur de l'attirance physique (avec toujours ces héros aux "muscles saillants"...), et sur un vague point commun débile, ça ne marche pas non plus. le coup du "Je veille sur mes proches" "Oh ben ça alors ! Moi aussi, en tant que seigneur, je veille sur mes sujets !" "Oh merde, on a tellement en commun"... mais c'est... c'est non, quoi ! C'est ridicule. C'est comme prendre deux personnages et faire : "Oh, j'aime bien prendre un goûter" "Oh moi aussi" "Oh ça alors, on est faits l'un pour l'autre !"
Bon, d'accord, tout le monde ne veille pas sur ses proches, mais malgré tout, c'est pas un trait de caractère ça, c'est un truc basique d'empathie humaine ! Hélas, en dehors de ça... eh bien les héros n'ont rien à partager.


**Maintenant, dans le détail** :
Feyre (ohlala, elle a un nom prédestiné avec déjà "fey / fée" dedans, c'est pas du tout maladroit et naïf ça...) est la plus jeune de ses soeurs... donc en toute logique, quand elle avait 8 ans, sa mère lui a demandé de prendre soin de tout le monde : son père, et ses deux grandes soeurs. ALLÔ??? Screugngngngngn??? Et en plus, sa mère lui a extorqué ça sous forme de promesse que Feyre n'a pas le droit de rompre. Merci, best maman de l'année. Pffff, c'est tellement artificiel, ça fait l'excuse pas crédible pour faire de l'héroïne une martyre qui va bien souffrir pour mériter son prince à la fin.

Donc Feyre se retrouve à être exploitée, maigre et mal fringuée, devant chasser pour nourrir son père et ses 2 soeurs aînées, qui foutent rien, dépensent l'argent qu'elle se tue à gagner ET en plus qui lui parlent mal. Alors... que sa promesse oblige Feyre à nourrir ses soeurs, c'est débile mais O.K., c'est dans le contrat. Mais en quoi elle l'empêche de dire ses 4 vérités à sa soeur Nesta quand cette dernière la traite comme un chien et lui parle comme à de la merde ? En quoi elle l'oblige à être l'esclave docile et soumise de sa famille ?

En rien. Ne rien répondre, ça en fait juste une bonne petite martyre (bis). D'autant que ça n'a rien à voir avec son caractère : dès qu'elle sera chez les Fae, là, des insultes et des critiques, elle en sortira à la pelle, et surtout quand ce n'est pas justifié.
Et pourquoi sa soeur aînée est trop débile pour "se rendre compte" qu'il faut qu'elle se sorte les doigts du cul pour aider sa famille ? Et pourquoi l'autre parle à Feyre comme à de la merde ?
Ne cherchez pas, il n'y a pas de raison valable (y en a une. Mais pas valable, c'est encore de l'esbroufe : ces gens n'ont pas de logique).

Enfin bref. Feyre tue un Fae en croyant chasser un animal (et c'est pas vraiment comme si ça l'émouvait beaucoup quand elle découvre qu'elle a tué une PERSONNE aaah, elle m'énerve, bref). Et donc, en punition... elle se retrouve à devoir vivre dans un magnifique domaine magique, chez les Fae qu'elles redoutent énormément car ils sont suuuuper dangereux et tout et tout. C'est ce qu'on nous dit depuis le départ. Il y a tout un background comme ça : les mortels craignent à mort les Fae immortels et tout, car les mortels sont faibles et fragiles face aux Fae qui font de la magie et sont tout-puissants... Et donc, en toute logique, que fait la pauvre petite mortelle Feyre une fois face à ces êtres dangereux et terrifiants qu'il ne faut surtout pas brusquer ? Elle les provoque, les insulte, et s'imagine même un matin pouvoir tranquilou s'enfuir de leur domaine ultra dangereux, en traversant seule une terre magique inconnue peuplées de créatures qui peuvent la tuer en un claquement de doigt. Tout ça car... car elle est belle et rebelle et courageuse ? Car elle a fort caractère ? Non, car elle est STUPIDE. Arrêtez de faire passer des actes de rébellion incohérents pour de la force de caractère ou du courage. Si vous partez en safari et que vous décidez de vous jeter au milieu de lionnes affamées, barbouillé de sang, vous n'êtes pas une forte tête courageuse. Vous êtes con.

SI on résume : Feyre est très bien traitée, mais elle n'arrête pas d'être en colère et désagréable avec ses hôtes. Parce que... elle veut retourner auprès de ses proches... qui la maltraitaient et étaient des connards avec elle, hein. Cohérent. Alors au départ, elle dit que c'est à cause de sa promesse envers sa mère, mais on lui explique que sa famille vit super bien et tout, grâce à son sacrifice, donc la promesse est tenue ! Mais comme Feyre est stupide, on doit le lui répéter plusieurs fois avant que ça rentre. Et après... elle veut quand même partir pour "tenir sa promesse" (la logique ?)

Pendant 30 pages, elle veut "plaider sa cause" pour passer outre le traité qui la force à rester dans ce beau château, auprès de deux bogoss gentils qui la chouchoutent. On lui explique gentiment que c'est impossible, c'est la loi. Et pourtant... on va continuer de l'entendre parler de "trouver un moyen pour plaider sa cause" toutes les 2 pages... pourtant elle a pas Alzheimer. Je crois qu'elle est juste conne.

Surtout qu'elle croit au départ que les Fae ne peuvent pas mentir... mais elle n'arrête pas de douter de leur parole (allô ? La logique ? On a vraiment besoin de vous, revenez, je vous en prie !)
À chaque fois que l'histoire pourrait s'arranger, Feyre se monte tout un film dans sa tête pour justifier une de ses réactions de colère incohérente... qui ne sert en vérité qu'à faire durer le suspens du "finiront-ils ensemble ou pas ?" qui aurait dû se résoudre très vite en fait : dès qu'elle a compris qu'elle aimait bien le gars, qu'elle n'avait pas de raison de partir, et qu'elle était mieux là que chez elle.

En fait, ce roman, c'est du vent.

Je ne vais pas rentrer plus dans le détail, tout ce 1er tome est comme ça et m'a profondément énervée. J'ai eu l'impression d'être prise pour une idiote avec ce personnage principal qu'on essaye de me vendre comme une "femme forte" et qui n'est que l'ombre de ce concept. Et une histoire "d'amour" qui n'est que du vent.

Mais j'ai bien compris que j'étais un peu toute seule...
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[LU EN VO]

C'était pire que ce que j'avais imaginé.

Je crois qu'il n'y a pas de mot assez fort pour décrire à quel point ce roman est MAUVAIS.

Pourtant, en le commençant, j'ai trouvé qu'il avait du potentiel.

J'ai apprécié les noms des cours et le nom du continent, Prythian.
(Je viens d'apprendre qu'elle n'a même pas inventé le nom Prythian car Prythian est le nom d'un méchant dans une saga qu'elle adore...)

En parlant de Prythian, par sa forme (et d'autres choses), je trouve qu'il ressemble BEAUCOUP (trop ?) à Westeros de la saga du Trône de Fer de G. R. R. Martin...

À vrai dire, il suffit juste de retourner horizontalement (effet miroir) une carte de Prythian pour avoir Westeros à quelques détails près.

Au sud de Prythian existe une barrière magique, nommée le Mur, qui sépare et protège les humains des Faes.
Au nord de Westeros existe un mur de glace (contenant de la magie), nommé le Mur, qui sépare et protège les humains des "autres" aussi appelés Marcheurs Blancs.
Prythian se divise en deux territoires : les terres des Faes composées des sept cours et les terres des humains au-delà du Mur.
Westeros se divise en deux territoires : le royaume des Sept Couronnes et les terres au-delà du Mur.

Il fait partie des pires livres que j'ai pu lire.

Sarah J. Maas ne sait PAS DU TOUT écrire.

C'est affreux à lire.

Elle n'a pas de vocabulaire, elle réutilise les mêmes mots, phrases, expressions, métaphores et tournures de phrases encore et encore et encore...

«I'd be little more than a lamb in a kingdom of wolves. Wolves— wolf.»
(ON A COMPRIS ! "WOLVES", C'EST BON !)

« South— all I had to do was go south...»
Dans le paragraphe suivant : « Now— I had to go now.»
5 phrases plus tard : « Food— getting food...»

«It was laden with food and wine— so much food...»
Dans le paragraphe suivant : « I lingered by the threshold, gazing at the food— all that hot, glorious food...»

«Such wealth— such staggering wealth...»

«...a fool— a stupid, human fool...»

«No— no, I didn't want to do it, not this time, not again, not—»
1 phrase plus tard : «One shot— one shot straight through that golden eye.»
3 phrases plus tard : «...it was his skin— his skin—...»

«...— carefully, carefully watching and listening...»

(Chapitre 19) «Why do anything— anything this kind ?»

(Chapitre 19) «...overwhelming humility— humility before...»

(Chapitre 19) «I stayed for hours— stayed until I was drunk on the art...»

(Chapitre 19) «...and paints— so, so many paints...»

(Chapitre 19) «I painted and painted...»

(Chapitre 19) «...his parent's roses— parents who were as absent as my own...»

(Chapitre 19) «I shouldn't— shouldn't feel that way, should I ? I know I shouldn't, but I can't help.»
(Je vais devenir folle...)

(Chapitre 19) «Why— why do any of this ?»

(Chapitre 19) «One day— one day there will be answers for everything.»

(Chapitre 19) «...not realizing I'd been holding it. Not realizing that...»

(Chapitre 19) «It left a mark— enough of a mark that...»

(Chapitre 19) «Slaves— there had been slaves here.»

(Chapitre 19) «That was why— why he'd offered the loophole...»

(Chapitre 19) «...it was all I could offer— all he'd once been able to offer me.»

(Chapitre 19) «She has begun wondering— wondering why you haven't given up yet.»

(Chapitre 19) «...with anger— anger at that thing— ...»

(Chapitre 19) «Nothing— I... well, nothing I understood.»

«Real— this was real.»

«Here— here were the High Fae.»

«That rotting body on the wall should be mine. Mine. Mine.»
(ON. A. COMPRIS.)

Je comprends le style qu'elle essaye de donner à son écriture, mettre l'accent sur certaines choses en répétant, c'est un style utilisé par plein d'auteur.e.s, un style que j'apprécie quand il est bien réalisé, mais il ne faut pas l'utiliser TOUT LE TEMPS.
Sinon, il n'y a plus de style, c'est juste ultra lourd.
Sarah J. Maas ne sait pas faire.

"roar"/"purr"/"growl"/"snort"/"howl"/"snarl"
Ces mots (ainsi que leurs conjugaisons) sont excessivement utilisés.

Ceci n'est qu'un petit exemple de toutes les répétitions sinon cet avis ne finirait jamais.

Il y a ÉNORMÉMENT de répétitions. C'est tellement lourd...

Le nombre de tirets cadratin dans ce roman est ÉNORME. Vraiment.
Parfois, dans une seule phrase, il y en avait 3.
Dans un seul chapitre pris au hasard (19), j'en ai compté 71 !
(Je précise qu'ils ne sont pas utilisés pour marquer les changements de personnes lors des dialogues.)

Beaucoup ne servent à rien. Ils hachent et cassent le rythme de la lecture. C'est extrêmement désagréable et lourd à lire.

Certaines de ses métaphores et tournures de phrases n'ont aucun sens.

«...my bones groaning and barking.»
«...my teeth still sang...»
«Pain barked through my bones...»
WTF ?
J'ai relu ces moments plusieurs fois en pensant que j'avais mal lu, mais non.

Bref, c'est terriblement mal écrit.

Les dialogues sont creux.

Par moments, l'auteure essaye d'être drôle et... non.

J'ai trouvé que la romance n'était pas développée. Elle arrive d'un seul coup.

Il y a BEAUCOUP (trop) d'ellipses.

L'univers avait le potentiel pour être sympathique et intéressant, j'ai bien aimé le système des cours ainsi que les (quelques) différentes créatures rencontrées, mais le world-building est EXTRÊMEMENT FAIBLE.

Il aurait fallu bien plus étoffer ces aspects et créer et travailler le reste. Là, tout laisse à désirer.

(Le village de Feyre n'a pas de nom, on ne sait pas s'il y a une ville autour du château de Tamlin, s'il y en a une à quoi elle ressemble et quel est son nom, si non où vivent les autres Faes que Feyre croise, s'il y a plusieurs villes dans la Spring Court, s'il y a une capitale dans le royaume des humains, si oui quel est son nom, comment est le système politique établi chez les humains... Bref, je pourrais continuer comme ça longtemps.)

En revanche, le Chaudron, je trouve ça vraiment ridicule. Je ne peux pas prendre au sérieux une religion qui prie un chaudron.

Quant au système de magie, il est tout simplement INEXISTANT.
Aucun travail n'a été effectué à ce niveau.
C'est vraiment "tais-toi, c'est magique".

Il n'y a pas d'intrigue.

Donc si vous cherchez à lire de la Fantasy, ceci N'EST PAS fait pour vous.

C'est de la Romance sur fond de Fantasy (aussi appelé Romantasy).
Enfin, de la Romance... Peut-on réellement appeler "romance" une relation où le personnage féminin subit des violences sexuelles ?

Il n'y aucune alchimie entre les personnages.

Les personnages sont TOUS, unidimensionnels, lisses, fades, sans aucune profondeur.

Ils n'ont pas de personnalité.

Aucune particularité, aucun trait de caractère.

Ce ne sont que des coquilles vides. Les personnages sont excessivement beaux et... c'est tout.

Des stéréotypes qui restent bien sagement dans les rôles qu'on leur a attribués.

Il y a les beaux gosses "mystérieux" et "torturés". (Mais oui, bien sûr, c'est ça leur """personnalité""", suis-je bête !)

Ça se voit TELLEMENT que Rhysand est le préféré de Sarah J. Maas. L'homme le plus magnifique que Feyre ait vu, ultra puissant, des cheveux noirs brillants, une voix sensuelle, des yeux violets profonds...
(Le parfait Gary Stu.)
Impossible de ne pas deviner que Feyre et lui vont finir ensemble.

Petite précision : Rhysand N'EST PAS un personnage moralement gris !

C'est un agresseur sexuel, il NE PEUT donc PAS être un personnage "gris".

Ce n'est pas parce qu'il est beau que ce qu'il fait est moins répréhensible !

S'il avait été laid, PERSONNE ne l'apprécierait et dirait que c'est un personnage moralement gris/ambigu.

Tamlin est aussi un agresseur sexuel. Alors, ce qui vaut pour l'un, vaut pour l'autre.

Feyre, l'héroïne soi-disant badass et intelligente (SPOILER ALERT : elle n'est rien de tout ça), qui est décrite comme n'étant pas jolie, mais en vrai elle l'est, et qui a un tas de mecs qui s'intéresse à elle...

La Mary-Sue par excellence.

Elle n'a rien de badass. Et Feyre est une vraie cruche.

Elle est insupportable.

Elle revient TOUT LE TEMPS sur sa peinture, qu'elle est en train de peindre, qu'elle va peindre ceci ou cela, qu'elle voudrait peindre telle ou telle chose mais qu'elle est incapable de rendre justice à la maginificence du paysage, etc.
ON S'EN FOUT ! ON A COMPRIS ! DONNEZ-NOUS UNE VRAIE HISTOIRE AU LIEU DE CES TRUCS INUTILES !
Bon sang, que c'est pénible.

Et, bien sûr, elle revient toujours sur les muscles de Tamlin, comme il est trop beau, et Rhysand, l'homme le plus magnifique qu'elle ait vu, tellement sensuel...

Lorsque les Faes se conduisaient bien avec elle, au début, elle était ultra irrespectueuse. Sans raison. Alors que c'est quand même ELLE qui a tué un de leurs amis.

On m'a présenté Feyre comme une héroïne féministe... Où est donc cette héroïne féministe qu'on m'a promise ?

Feyre n'a rien d'une héroïne féministe.

Quand Feyre fait quelque chose c'est pour un homme,
quand elle gagne des pouvoirs c'est grâce à des hommes,
quand son statut social s'élève c'est parce qu'elle est en couple avec un homme,
elle est constamment sauvée, aidée et "protégée" par un (des) homme(s)...

Entre les violences sexuelles romantisées par l'auteure,
Feyre qui a toujours besoin d'être sauvée/aidée par un homme,
et les personnages importants misogynes (notamment Rhysand),
à quel moment ce livre est féministe ?

Ce livre est profondément misogyne.

La malédiction est grotesque. Quand je l'ai lu, ça m'a fait rire tellement elle est ridicule avec toutes ses conditions.

Au chapitre 34, Amarantha est décrite comme ayant des cheveux rouge-or ("red-gold hair").
Au chapitre 43, elle a les cheveux noirs ("Her black hair").

Ça prouve à quel point l'auteure a travaillé ses personnages, je suppose...

(Le fait que le père de Feyre et le roi d'Hybern n'aient pas de prénom est un autre indice.)

Amarantha,la méchante qui est méchante parce que c'est-la-méchante-de-l'histoire-et-puis-c'est-tout.

Elle n'a aucune véritable raison de l'être.

Son passé et ses prétendues raisons sont absurdes.

Elle est juste méchante pour que l'histoire puisse avancer et qu'il y ait du drama.

On dirait une méchante de dessin animé. Impossible de la prendre au sérieux.

C'est la méchante la plus ridicule que j'ai croisée. Elle est éclatée au sol.

Elle hait les humains mais au lieu de tuer directement Feyre, elle lui donne des épreuves (sérieusement ?), si elle les réussit elle et Tamlin sont libres, et une énigme toute pétée qui permettrait à l'héroïne de ne pas les passer et d'être libre instantanément.

Évidemment, Feyre est tellement stupide qu'elle est la seule à ne pas en trouver la réponse...

D'ailleurs, en parlant de l'énigme, on en parle de la scène où Feyre trouve enfin la réponse ?

Je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi cringe et ridicule. Ça m'a fait tellement rire que j'en ai eu les larmes aux yeux.



C'est tellement mélodramatique.

Il y a d'autres scènes que j'ai trouvées ridicules mais je ne vais pas les citer.

Les romances sont toxiques et abusives.

Je tiens à dire que je ne me suis jamais sentie aussi mal en lisant des scènes de violences sexuelles, mais là... Je ne me sentais pas bien du tout.

Ces scènes ont tourné dans ma tête plusieurs jours après les avoir lues.

Chapitre 21, la nuit, il y a une fête où, en gros, Tamlin devient plus ou moins incontrôlable à cause de la magie et ça fait qu'il devient plus bestial et doit coucher avec une femme.

Ne cherchez pas la logique, il n'y en a pas.



Sarah J. Maas a décrit cette scène comme quelque chose de sexy et désirable. Quelque chose que Feyre désire au fond.

C'est IMMONDE.

Le lendemain, Feyre confronte Tamlin sur ce qu'il lui a fait mais il rejette la faute sur elle !
«So, if Feyre can't be bothered to listen to orders, then I can't be held accountable for the consequences.»
(Ceci s'appelle du "victim blaming".)

Suite à cela, il est juste écrit : «We apologized at dinner. He even brought me a bouquet of white roses...».
"WE apologized" ?! Cela veut donc dire que Feyre (la victime, je le rappelle) a dû s'excuser ?!

Chapitre 39, Rhysand envoie deux femmes chercher Feyre dans sa cellule.




(tellement charmant de traiter une femme comme un objet, une vraie preuve de respect...)

Là aussi, ne cherchez pas la logique.





Le lendemain, Feyre se réveille et elle vomit, elle est malade le reste de la journée.



C'est IGNOBLE.

Chaque nuit, Rhysand recommence tout cela

Il est écrit que, si Rhysand fait tout ça, c'est pour maintenir Feyre en vie, qu'elle ne sombre pas dans la dépression...

(MAIS WTF ?!)

C'est vraiment du GRAND N'IMPORTE QUOI.

C'est vrai que forcer une personne à devenir un objet sexuel, la droguer, l'humilier publiquement, la toucher sans son consentement etc. ça aide vachement !

L'auteure a juste voulu que Feyre devienne l'objet sexuel de Rhyrhy MAIS il a fallu trouver une pseudo-excuse pour justifier cela afin que son CHER Rhysand ne soit PAS vu comme un porc...
(Mais c'en est un !)


Selon lui, c'est pour qu'elle arrête de pleurer.
Mais bien sûr ! C'est tout à fait sensé ! C'est vrai que c'est ainsi qu'on réconforte une personne !





Mais c'est du grand n'importe quoi (comme d'hab', en fait).






Alors, à quel moment y avait-il besoin d'agresser sexuellement Feyre ?!


Et son avis là-dessus, non ?
Cette phrase est censée être sexy ? À quel moment un homme qui considère une femme comme un objet c'est sexy ?

(Embrasser de force une personne est une agression sexuelle. Caresser/lécher/se frotter à une personne sans son consentement est une agression sexuelle. C'est grave.)

J'en suis venue à la conclusion que la cause de mon état était la façon dont Sarah J. Maas les a traitées.

Elle a COMPLÈTEMENT ROMANTISÉ ces scènes. Elle les fait paraître comme étant sexy, désirables, enviables.

C'est juste DÉGUEULASSE.

Ça me dérange énormément qu'on romantise ce genre de choses. Qu'on fasse passer pour sexy et désirable des choses horribles qui arrivent à des personnes, qui les ont marquées, qui ont changé leurs relations avec autrui ainsi qu'avec elles-même et qui les tourmentent encore des mois/années après ou même le restant de leur vie. Ça me révolte.

Sarah J. Maas me répugne profondément pour cela.

ROMANTISER/BANALISER des violences sexuelles, ce n'est pas acceptable. Blâmer la victime de l'agression, ce n'est pas acceptable. C'est la culture du viol.
(Et aimer/trouver excitantes des scènes de violences sexuelles, ce n'est pas OK.)

Peu après, Rhysand sort à Feyre une "explication" à deux balles, COMPLÈTEMENT BIDON, comme quoi il a été """OBLIGÉ""" de se comporter de la sorte pour le "bien" de son peuple (ainsi que pour le "bien" de Feyre...).

Alors... NON. J'ai vu des personnes totalement accepter cette "explication" et s'en prendre à celles qui dénonçaient les aspects problématiques des livres.

RIEN n'explique les violences sexuelles qu'il commet.

RIEN ne l'obligeait à se comporter de la sorte, son "explication" ne tient pas du tout debout.

En plus, il ne s'excuse JAMAIS. À AUCUN moment.

Excuser et dédouaner un individu de ses actes monstrueux, ce n'est pas OK.

Rhysand est IGNOBLE.



Il l'objectifie continuellement.

Bref, je m'arrête là.

Edit : On n'a fait que me répéter que le tome 2 était meilleur, donc je l'ai lu... C'EST FAUX !
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J'ai acheté ce bouquin parce que je trouvais la couverture super jolie et parce que la quatrième de couverture m'avait plutôt bien convaincue. J'ai mis plusieurs mois avant de me lancer, ayant toujours d'autres choses à lire. Jusqu'au jour où une amie m'a proposé de le lire ensemble. Enfin une occasion! J'attendais beaucoup de ce roman. Vraiment beaucoup.

Et donc...

Honnêtement, l'univers est franchement sympa. Pas vraiment révolutionnaire, mais assez chouette, avec toute une mythologie qu'on découvre au fur et à mesure, une histoire de malédiction, etc. Je l'ai beaucoup aimé.
Ca se lit relativement vite. Relativement... J'ai avancé rapidement au début et finalement, j'ai du mettre trois bonnes semaines pour l'achever, en traînant des pieds à la fin. Je prenais ma liseuse à reculons...

Les ficelles sont énormes. Ce sont des câbles de pont suspendu à ce stade. On devine très vite ce qu'il va se passer.
Et puis il se passe pas grand chose... On brasse beaucoup, beaucoup de vent... Il faut attendre le chapitre 31 (sur 46...) pour avoir enfin un peu d'action...
En terme d'écriture... Si au début je la trouvais fluide et agréable, au fil de ma lecture je l'ai trouvée TRES répétitive... Peut-être que c'est la traduction qui n'est pas bonne, mais... ugh... Oui, c'est bon, on a compris que cette salle pue, pas la peine de le répéter toutes les 10 lignes, merci...

Le lecteur est pris pour un idiot profond. Pour bien appuyer sur le fait que la méchante est méchante, on va BIEN insister dessus. Elle est méchante alors elle aura fait toutes les pires horreurs du monde. Bah oui, elle est méchante !
Les apartés cyniques du personnage principal, Feyre, n'ont pas d'autre effet que de me faire lever les yeux au ciel en soupirant d'agacement.

Feyre, parlons-en, tiens ! Elle est imbuvable, ne cesse de chouiner et de dire que "de toutes façons, je m'en fiche, na !". Elle est bourrée de contradictions et adore rejeter la faute sur les autres...
Elle est colérique, stupide, arrogante, incohérente et chiante. Absolument pas badass comme j'ai pu le lire à plusieurs reprises. Ca n'est pas parce qu'on est une ingrate insultante et irrespectueuse qu'on est badass. On est juste une gamine ingrate et insultante.
D'ailleurs, je ne comprends pas qu'on puisse la qualifier de badass alors qu'elle n' est pas capable de faire quoique ce soit toute seule... Elle est tout le temps aidée. Tout. Le. Temps. Il faut dire aussi que les personnages secondaires sont particulièrement cons (et pourtant, je les aime bien, eux) de continuer à l'aider alors qu'elle les insulte et leur crache à la figure (oui, elle fait ça. À de grands et puissants seigneurs fae. Elle n'a AUCUN instinct de survie alors qu'elle est supposée être une chasseresse...)
Elle ne fait aucun effort pour évoluer.
Elle n'écoute JAMAIS les recommandations qu'on lui fait pour sa survie, et elle vient geindre après, quand ça se passe mal...
Les gens l'aident sans raison et elle ne les remercie jamais. Tout le monde fait tout pour elle et elle trouve le moyen de râler et de ne pas être reconnaissante... Quelle héroïne merveilleuse on a là ! Quel modèle. Wow.
Elle est stupide. Il faut que d'autres personnages lui soufflent des choses pour qu'elle comprenne ! Et il faut qu'ils les lui soufflent PLUS D'UNE FOIS !
C'est vraiment le pire personnage principal que j'ai pu lire... Elle ne mérite absolument pas tout ce que les autres font pour elle. Elle ne mérite pas la fin du roman.

Quant aux autres...
Tamlin est un imbécile, dont les plans sont sauvés par la débilité profonde de Feyre.

Lucien est le seul personnage qui m'a assez peu déçue. Un peu, tout de même, quand il dit avoir peur que Feyre lui plante un couteau dans le dos et qu'il va quand même lui en offrir un... (dont on n'entendra plus jamais parlé d'ailleurs...). C'est d'assez loin mon personnage préféré, avec Alis, la femme de chambre de Feyre.

Rhysand avait mon affection. Puis il est devenu décevant très rapidement Il reste néanmoins assez intéressant.

L'autrice semble parfois oublier certains détails avant de les rebalancer à toutes les sauces en forçant bien comme il faut dessus...
Ça se sent que l'autrice veut qu'on s'apitoie sur le sort de Feyre. Ce qui la rend encore plus insupportable.
On en parle des incohérences se trouvant sur la même page..? "Tout est couvert de sang", cinq lignes plus loin "relativement peu de sang"... Ugh... Fais un effort, merde !



Tous les personnages sont décrits comme magnifiques. Tous les hommes ont des muscles saillants et sont parfaitement taillés. Je me suis atrocement ennuyée en lisant ces descriptions...

J'attendais beaucoup de ce livre. C'est une énorme déception. Je lirai peut-être la trilogie pour avoir le fin mot de l'histoire, mais clairement, je n'irai pas plus loin et je ne lirai plus de Sarah J. Maas...
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Ce roman est CLASSÉ ADULTE, ce n'est pas un roman pour jeunes adultes, encore moins pour les ados et compte tenu de la présence de relation toxique, de violence sexuelle gratuite et d'objectivisation de la Femme, de grâce, ne remettez pas cette chose dans les mains de notre jeunesse, ce ne serait pas leur rendre service. Foi de libraire jeunesse.


Résumé maison: Dans un monde où les humains sont en quelque sorte l'espèce fragile et misérable, parce que l'espèce dominante est celle des Faë, dont le monde est partagé en Cours, Feyre, une jeune femme, tue un de ces immortels. D'ordinaire, on puni ce crime par sa vie, mais Feyre est belle, donc le Roi de la cours du printemps décide plutôt de la garder pour lui. Ainsi, la petite demoiselle va quitter sa vie passée à faire survivre une famille ingrate qui se tourne les pouces en regardant pousser le gazon, pour finir dans un palais, à manger des mets raffinés, à peindre des tableaux et trouver milles excuses pour être la plus désagréable possible avec les deux seuls habitants dudit palais. Pour couper court à ses jérémiades et ses pitoyables tentatives d'évasion, le Roi décide de donner une somme considérable d'argent et un palais aux membre de la famille de Feyre. Puis, c'est l'idylle entre le Roi magnifiquement beau et l'humaine, magnifiquement belle, qui vont même finir par se découvrir cinquante nuances de baises ensemble. Ah, à quoi bon! Même faire un résumé est une torture! S'ajoute à ce tableau désespérant une Reine évidemment jalouse, son ténébreux beau mâle de service ( qui va très probablement devenir le nouvel amant de Feyre), une énigme mortelle dont la réponse est à peu près aussi évidente qu'un nez en pleins visage et une transformation en créature magique à la façon Bella Swan. Honnêtement, ce scénario est très boiteux et par moment, affligeant de bêtise.


Je tiens d'emblée à dire que cette histoire et trop similaire avec le conte classique de la belle et la bête, mais dans ses pires dimensions. Mais contrairement à la version de Disney, où Belle se découvre des sentiments pour la bête bien après s'être vue relâchée, ici Feyre ( quel nom mal choisi) se découvre des sentiments pour la personne qui lui sert de geôlier. Malaise. Ça c'est du joli syndrome de Stockholm en action. Bon, le véritable syndrome se caractérise par un développement d'empathie pour son bourreau/persécuteur/geôlier, mais on comprend le principe: Ce personnage s'entiche de l'homme qui l'a kidnappée. Un personnage indéniablement stupide qui fini par tout donner à l'autre, après de vaines et puériles tentatives d'évasion et ce malgré le fait que plusieurs crimes de nature physique, psychologiques et sexuelle ( beaucoup de sexe) ont été commis contre elle.


À partir d'ici, il y aura des divulgâches - et beaucoup d'amertume.


Je souligne le fait que cette histoire n'aurait pas eu lieu n'eut été du physique avantageux de ladite Cendrillon- oui Cendrillon- c'est une petite ménagère victimisée . le faë ne se serait pas découvert une soudaine miséricorde si le personnage n'avait pas l'air - passez moi l'expression - baisable et désirable. C'est d'ailleurs en baise que tout cela va finir.


Le rythme de ce livre était quand à lui bien parti, avec une héroïne plutôt entreprenante, même si désagréable de personnalité , un scénario rondement mené bien que boiteux, un bon élément déclencheur bien machiste Bref. Lorsque je suis arrivée au milieu de l'histoire, au moment où on apprend que Feyre n'a plus besoin de s'enfuir car sa famille est désormais dans l'opulence ( sans raisons), on dirait que tout s'est effondré. La question suivante se formule dans ma tête: "Ok, et donc, on va où avec tout ça?" Comme Feyre souhaite retrouver sa vie de victime et que le motif disparait...il n'y a rien pour soutenir l'intrigue. le suspense est retombé à plat, on se contente de suivre Feyre dans son amourette avec le Fae ( alias la bête), les escarmouches entre immortels et pour finir, son retour à la maison. Ce personnage nous fait sentir qu'elle n'a plus de raisons de vivre et donc, l'action en elle-même devient lente et floue. On dirait que ce qui était au début un train roulant s'est transformé en trottinette! J'ignore si c'était l'intention de l'auteur de sentir le rythme s'épuiser ainsi, mais sur moi, l'effet est lourd, agaçant et je peine à finir le livre.
Puis, la voilà de retours en sol immortel...dans les bras du deuxième homme qui compose habituellement le triangle gars-fille-gars d'environ 95% des histoires d'amour en jeunesse.


Encore ce foutu triangle! Et ce deuxième mâle est une ordure dans tous les sens du terme, ça ne vaut même pas la peine de dresser un profil psychologique de cette parodie d'homme, il tient un un mot: "Salopard". Faut vraiment pas être bien dans sa tête d'objectifier une personne pour son bon plaisir, mais ça, il a ça en commun avec l'autre imbécile-au-prénom-moche. Je peste sur ces personnages supposés être des "mystérieux incompris indociles", qui ne sont rien de tout ça, juste des immatures sexuellement déviants hyper-contrôlant. Et c'est supposé être sexy?


Je suppose que ce triangle va s'intensifier au fil des autres tomes ( mais je compte pas les lire pour m'en assurer). On en reviens encore à la même histoire que pour tant d'autres livres jeunesse ou adulte: Il étais une fois miss ordinaire qui est en fait spéciale et qui a défaut d'être indépendante d'esprit, va devenir le trophée à gagner entre deux mâles alphas mystérieux, l'un blond, l'autre noir". Incroyable que cette salade se vende encore après avoir été remaniée à toutes les sauces.


C'est triste de voir Feyre, qui malgré un caractère exécrable, semblait avoir au moins une colonne solide, prendre le même chemin que toutes les protagonistes de Jeune Adulte ( même si, je le répète, ce navet est classé Adulte), c'est-à-dire celui de la fille spéciale ultra-belle qui est sujette à toutes les convoitises de mâles alphas dominants ténébreux . Et ce n'est pas le seul hic.


Son histoire de famille ne fait pas sens. Feyre est la benjamine qui a été forcée, à 8 ans, de prendre soin de ses proches tous plus vieux qu'elle par sa mère, ce qui me fait douter de son jugement maternel et intellectuel. Mais bon, personne n'a ni l'un ni l'autre dans cette histoire, alors...Par la suite, elle se découvre soudain des talents de chasseresse ( tient bonjour Katniss!), ce qui est en soit assez peu crédible. Comment diable a-t-elle apprit avec deux soeurs feignasses et un père dépressif? Mystère. Ce qui me fait penser que je ne comprend pas comment elle supporte ces imbéciles qui lui servent de famille. Allons donc! Assez de couilles pour tuer un être quasi-divin qui ne lui a absolument rien fait, mais pas assez pour ne plus être la Cendrillon de service? Grossière erreur de psychologie, mais bon, toute la structure psychologique est gravement défaillante dans ce roman.


Je remarque, en outre, une tendance assez vicieuse chez les autrices qui versent dans le style "livre pour jeunes femmes", soit celle de proposer des "romances" de type "ennemie à amoureux". Déjà, relativisons. Feyre et son fäe au prénom moche ne sont pas "ennemis". Ils appartiennent à deux espèces qui ne s'aiment pas. Il n'ont pas de divergence de valeurs. Bref, ils ne peuvent pas être "ennemis", ils ne se connaissaient même pas. Un ennemis, il me semble, est une antithèse de soi, un antagoniste qui oeuvre soit à détruire tout ce qui est cher au protagoniste ou qui va à l'encontre des valeurs du héro sur des enjeux qui lui sont très chers. Ensuite, Prénom-moche n'est pas non plus cruel, il est surtout macho et stupide. Néanmoins, là où la relation est toxique repose sur le fait qu'il l'a kidnappée pour son joli cul, abuse d'elle et fait passer tous ses besoins avant les siens. Feyre est un jouet, en somme. Ce que les autrices de ce genre de patron malsain aime faire surtout, c'est de faire passer la relation d'un extrême à l'autre, mais plus souvent qu'autrement, la fille passe de " Je ne suis pas ta chose-je-fais-ce-que-je-veux" à "oh-tu-baises-bien-je-suis-toute-à-toi!". Ce que je vois surtout, c'est que ce n'est finalement que le degré 0 de la relation, à savoir la baise. Pas de valeurs partagés découvertes, pas de projet commun élaboré, rien de rien sur le respect et la complicité, et côté consentement, ouch! On a encore un "Non-mais-prend-moi-quand-même-je-ne=peux-pas-dire-oui-parce-que je-suis-forte-et-indépendante".
J'ai mal juste à repenser à cette stupide fille qui pratique le consentement comme une de ses agaces crées par les lentilles masculines du cinéma. Non, c'est NON! Et quand un immortel te dit de te tenir loin parce qu'il s'organise une orgie de sexe avec son harem de fées, Feyre - bordel, TU TE TIENT LOIN! Mais non, après avoir fait des tentatives de fuites aussi bancales qu'inutiles, soudainement, on parle de sexe, forcément que ça intéresse notre petite victime sans cervelle.


Une autre belle connerie est le fait que le geôlier de Feyre va récompenser l'asservissement de celle-ci par ses proches en les replaçant dans leur vie mondaine de nantis, comme ils l'étaient autrefois. Mais, bon sang, pourquoi?! Ah, oui, parce que notre Cendrillon veut quitter ce monde féérique qu'est sa cage dorée pour regagner le foyer familiale dysfonctionnel, pauvre comme la gale et où personne ne se montre reconnaissant. Donc, logiquement, on paie la famille pour qu'elle n'ait plus de raison d'aller cultiver son complexe d'infériorité auprès d'eux ( notez le sarcasme). Plus je repense à cette histoire, moins je comprend son succès.


J'en sors donc abattue, navrée de voir encore un personnage féminin ramené à sa plus simple expression et un conte réécris salement transformé en crêpage de chignons entre mâles tout-puissants pour une idiote d'humaine insupportable. On pense à tort qu'une protagoniste forte c'est une fille forte en gueule capable de se battre: erreur. Une fille forte est capable surtout de se défendre son intégrité et penser par elle-même. Une fille forte est capable de mener sa vie sans ingérence en restant fidèle à elle-même. Dans cette optique, Feyre est donc très faible. Elle va prétendre le contraire tout du long, mais dans les faits, elle souffre non seulement de son intelligence déficiente, mais aussi de sa dépendance affective non assumée.


La plume est moche, je ne vois pas d'autre mots. Il y a un nombre effarant de répétitions et d'emphases, un vocabulaire bestial récurrent, histoire qu'on comprenne bien que nous avons une"bête", merci de nous prendre pour des imbéciles. Les phrases sont très simples, les répliques beaucoup trop courtes et très clichés, prévisibles même. On sent les vieux restes réchauffés au micro-onde issu des romans Harlequins. Les descriptions manquent de clarté et le style est "lourd, Très lourd", pour reprendre la manie de l'autrice de tout répéter en petite coupure. Bref, d'un strict point de vue de Lettres, ce roman est horrible et basique. Je comprend qu'on puisse aimer un style facile, mais là, c'est pousser beaucoup trop bas.


On devrait songer à créer une sorte de section porno-Fantasy, comme ça on pourrait y mettre tous les navets qui suremplois le sexe à défaut de savoir faire un scénario cohérent et qui se donne des allures de Fantasy alors qu'ils ont des scénarios de romans sentimentaux bourrés de sexe hétéronormé ( Rappelez-vous mesdames, la pénétration "profonde" ( si, c'est bien ce qui était écrit) est la seule façon de jouir!)


Ah, oui, et comme l'ont fait remarquer d'autres lectrices, même le monde présenté est calqué sur un autre: la géographie est simplement la carte inverse du monde de Trône de fer. Quand on cri au génie pour ce roman, honnêtement, ça me ferait presque rire jaune.


Cette série est pour moi la preuve manifeste que même un navet peut être un Best-Seller, surtout avec des influenceuses payées pour l'encenser et du marketing lourd pour nous faire avaler sa profonde médiocrité.


Classé adulte fantasy ( même si c'est insultant de classer cela en Fantasy vu la médiocrité de l'univers en présence et qu'il correspond plus à de la new Romance bien toxique style Dark Romance qu'à de la réelle Fantasy).


Catégorisation: Roman Fantasy étranger, Avertissement: 18ans+, littérature adulte
Note: 1/10
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Précédé d'une bonne réputation, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES est malheureusement loin de se montrer à la hauteur des attentes. Présenté comme un bouquin de fantasy romantique un peu sexy à destination des « young adults », il s'agit, en réalité, d'une très fade romance. Pire, le bouquin se montre rapidement ennuyeux vu la stupidité incroyable de son héroïne, Feyre. Car cette dernière accumule les décisions ridicules.
Ainsi, la jeune fille n'est pas aimée de sa famille, peine à survivre et se lamente à longueurs de journée. Après avoir tué un Fae (un Immortel…bon pas vraiment immortel donc) la voici conduite de force à Prythian, le royaume des Immortels en question. Elle se retrouve donc dans un palais (d'épines et de roses comme le titre le précise) et au lieu d'un cachot gardé par un geôlier elle peut déambuler à sa guise (ou presque) dans cette demeure. Cependant, une fois transposée dans cet environnement beaucoup plus accueillant, Freyre n'est pas plus contente pour autant. Pourquoi ? Euh…comment dire…ah oui, l'auteur a trouvé une raison, une idée de génie : elle a promis à sa môman, alors qu'elle avait une dizaine d'années, de veiller sur sa famille. Donc elle doit toujours s'occuper de son papa et de ses soeurs. Ces dernières, pourtant, non seulement n'en branlent pas une de leur vie mais en plus ne font que la critiquer. Déjà, c'est un peu gros. Mais admettons. Notre idiote apprend ensuite que sa famille, grâce à son « sacrifice », vit beaucoup mieux et ne manque plus de rien. Bref, elle a gagné au Win for Life ou presque et tout le monde est heureux. de quoi l'encourager à rester dans son « palais d'épines et de roses » et de profiter un peu de la vie ? Que nenni ! Elle veut rentrer. Pourquoi ? Bah euh….Mystère. Sans doute apprécie-t 'elle d'être libre comme l'oiseau. Voilà. Freeeeeeeee as a bird. Oui enfin l'oiseau il va surtout avoir froid et manquer de nourriture. Il est libre de n'avoir rien à bouffer, de trimer de l'aube au crépuscule et en plus d'être traité comme une moins que rien l'oiseau. Bref, la chieuse nous fait son caprice. Et comme l'auteur n'a pas d'autre solution pour nous faire accepter les aberrations de son intrigue il faudra s'en contenter. Et hériter d'une des héroïnes les plus connes rencontrées dans un roman. Pourtant dans la romance fantastique pour gonzesse il y a forcément de la concurrence. Mais rassurez-vous, Freyre les enterre tous et toutes. Une casse-burne qui passe son temps à insulter les gens qui essaient de l'aider, qui se croit indépendante et forte alors qu'il faut toujours que quelqu'un (un bellâtre musculeux) l'aide pour qu'elle se sorte de situations merdiques où, neuf fois sur dix, elle s'est fourrée elle-même. Mais c'est la gentille. Car en face d'elle se dresse la méchante forcément très mais alors très méchante. Il va donc encore lui arriver des bricoles et des épreuves. Mais pour se consoler elle pourra compter sur le grand beau musclé un peu bad boy un brin sadique limite violeur mais tellement seeeeeeeeeeeexy qu'il est irrésistible.
Et donc le caca nerveux de la demoiselle nourrit les 500 et quelques pages de cette intrigue rachitique qui se contente, grosse modo, de rejouer la partition de « La belle et la bête » matinée de « Cendrillon ». Tout ça écrit de la manière la plus plate possible, avec des longueurs à n'en plus finir, une romance incroyablement neuneu saupoudré de scènes voulues chaudes façon « mommy porn » pour adolescente. le côté Fantasy, de son côté, est complètement cliché et vu et revu. En bref tout ça ressemble à un de ces machins autopubliés genre « Violentée par le seigneur elfe sur sa licorne » qu'on trouve sur le Net. Sauf qu'au lieu de faire 50 pages, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES en fait 500.
J'ai p'tet louper quelque chose parce que bon, à mi-parcours, il a fallu enclencher la lecture en diagonale et l'avance rapide afin d'arriver au bout. Qui n'en est pas un puisque le machin a eu du succès (douze millions d'exemplaires vendus) et que l'auteur s'est dit qu'elle pouvait remettre le couvert. Donc elle a pondu six autres tomes depuis. Désespérant. Illisible. Pour résumer…à chier !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Je n'ai pas terminé ce livre parce que je trouvais tout simplement invraisemblables les réactions de l'héroïne au vu des circonstances dans lesquelles elle était plongée. Par exemple, on vient de lui annoncer qu'elle a tué un homme et pas une bête, mais elle n'a pas l'once d'un regret, pas le moindre fragment de culpabilité. Elle est donc dépourvue d'empathie - ce qui fait d'elle une psychopathe et non pas une "badass".
Par ailleurs, elle n'est pas la seule à avoir un comportement en décalage total avec l'histoire racontée. Son "kidnappeur" est pas mal aussi, dans le genre incohérent.
Quand j'ai vu par exemple qu'elle se plaignait que l'homme qui venait de l'enlever quelques heures auparavant, n'était pas "doué pour les compliments", je me suis dit houla, ça ne va pas être possible. Et puis par la suite, j'ai entendu des commentaires très perturbants sur Youtube Et là, c'était fini pour moi. Bref, je ne comprends pas du tout l'engouement autour de cette saga !
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J'ai commencé 2022 avec le premier roman de la saga "Acotar" (A court of thorns and roses), et autant dire que je suis mitigée. Voire en colère sur certains points. J'ai entamé ce roman suite aux critiques incroyables qu'il recevait de toute part... Et j'avoue n'absolument pas comprendre l'effervescence.

Un résumé, tout d'abord : dans un monde où les êtres humains vivent séparés par une frontière des Fae, créatures surnaturelles et immortelles, Feyre tente de garder ses deux soeurs et son père en vie en chassant leur nourriture aux abords du village. Un jour, elle abat un loup gigantesque qui s'avère être en réalité un Immortel. La sentence pour ce meurtre est une vie de captivité dans le royaume de Prythian, terre des Fae. Feyre se retrouve donc recluse dans le palais du seigneur Tamlin...

On va commencer par les points positifs : le roman se lit facilement. J'avais besoin d'une lecture sans prise de tête, et "Un palais d'épines et de roses" correspond à cette description. La lecture est fluide, bien que l'autrice (en VO comme dans la traduction) a un style très simpliste, avec BEAUCOUP d'adjectifs qui sont répétés toutes les dix lignes, voire même au sein de la même phrase. Il n'empêche que j'ai terminé l'ouvrage en quelques jours seulement, il se laisse donc lire. L'univers est intéressant, le principe du mur rappelle certes le Trône de Fer, mais le world building est peut-être l'élément que j'ai trouvé le plus prometteur.

Le fait que l'histoire soit une réécriture de "La Belle et la Bête" ne m'a pas forcément déplût, mais j'ai retrouvé tous les tics communs ayant tendance à m'agacer dans ce type de fiction : j'y ai vu des facilités scénaristiques, des contradictions entre les scènes, des incohérences de caractères et de situations, une mise en avant essentiellement de la tension sexuelle entre les personnages, et une héroïne insupportable mais qui met tous les héros masculins en pâmoison.

Deux points m'ont vraiment BEAUCOUP énervé : le premier est l'héroïne. Déjà, elle s'appelle Feyre, il y a donc clairement d'office dans sa nomination les termes "fée" ou "Fae" ce qui sans grande surprise la prédestine. Dès le premier chapitre, l'histoire fait donc preuve de peu de subtilité... Et ce soucis se retrouve malheureusement tout le long du roman. A aucun moment je n'ai été surprise ou étonnée, on voit tout venir à l'avance...

Feyre donc, est ce que l'on appelle une "Mary-Sue" dans le jargon littéraire : c'est une héroïne "belle et rebelle", qui nous est vendue comme une femme forte, là où elle est en réalité plus que pénible. Toutefois, les personnages masculins la trouveront tous digne d'estime ou terriblement désirable, et ce même si elle ne fait rien de particulier ou qu'elle leur crache au visage (parce que oui, elle fait vraiment ça). Tout le long de l'intrigue, elle se fait aider et sauver par des tiers et au final le nombre de choses qu'elle accomplit de par elle-même se compte sur les doigts d'une main. Elle va tour à tour être colérique ou mièvre au possible ; elle va insulter et hurler sur les personnages venant à son secours, sans que les protagonistes s'en sentent offensés, ou ne cessent de l'aider. Taper du pied ne fait pas d'un personnage féminin une héroïne rebelle et badass : ça en fait une enfant, méritant une paire de claques.

Et ne parlons même pas du traitement de la méchante de l'histoire s'il vous plaît... Une antagoniste que l'on pourrait résumer par "Agrougrou, que je suis diabolique !".
Le protagoniste masculin de cette histoire, Tamlin, n'est pas mieux. Déjà, c'est forcément un adonis magnifique, avec une description davantage détaillée de ses muscles que de sa personnalité...

Et j'aborde le second point m'ayant beaucoup énervé : la "romance". J'ai beaucoup de mal avec ces histoires à la Cinquante Nuance de Grey, où tout se base sur l'attirance physique et sexuelle. C'est très bien la sensualité dans une romance, surtout si c'est bien manié, mais quand c'est ce qui définit le comportement entier des personnages, cela donne juste un côté à la fois malsain et superficiel à la relation... Et s'il vous plaît, ARRETEZ de romanciser des agressions sexuelles, surtout dans des romans accessibles à la jeunesse. Quand un mec te plaque contre un mur, te susurre à l'oreille qu'il vient de violer une meuf sans douceur, mais qu'avec toi ça va être différent et que tu vas adorer ça, ce n'est pas SEXY. C'est une agression sexuelle, et je trouve ça terrible de normaliser, et sensualiser ça. Ca m'a vraiment mise hors de moi. Et ce genre de scènes, c'est tout le long du roman.

Alors, on pourrait sortir le bouclier du "oui mais c'est du young adult" comme excuse, mais non. "Harry Potter" c'est de la jeunesse. "A la Croisée des Mondes" c'est de la jeunesse. Les romans de Pierre Bottero sont de la jeunesse. "La Passe-Miroir" aussi, et pourtant la relation entre Thorn et Ophélie est une des plus belles que j'ai pu lire, tout en étant peu démonstrative. Ce que Sarah.J.Maas nous offre ici, c'est du Cinquante Nuance de Grey avec un skin fantasy, ou de la "romantasy" dans le jargon.

J'ai vraiment eu l'impression d'être prise pour une profonde idiote tout le long de ma lecture, ce qui fait que je ne suis aucunement tendre dans ma review. Je ne vais pas citer l'énigme de fin hein, évidente et cliché au possible, et qui nous est livrée comme un twist scénaristique...
On a tenté de me vendre un univers magique incroyable, une femme forte et une histoire d'amour ; j'ai l'univers magique au moins, même s'il n'est pas incroyable. Quant à la femme forte, Feyre n'est que l'ombre même de ce concept, et l'histoire d'amour se résume à du vent.

Alors beaucoup de gens m'ont dit "mais c'est mieux au tome deux". Certainement, mais je ne ressens pas l'envie de poursuivre mon avancée. Avec des bases comme celle là, je me contrefiche de savoir si Feyre va osciller entre Tamlin, Rhysand, et peut-être d'autres protagonistes lors des prochains tomes, je préfère me concentrer sur d'autres lectures. J'ai conscience qu'il s'agit d'une "unpopular opinion", et tant mieux si d'autres personnes ont passé un meilleur moment que moi. Peut-être ne suis-je pas le public, peut-être suis-je passée à côté de cette lecture ; ma conclusion toutefois est qu'à mes yeux, la hype autour de cette saga est clairement exagérée.
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Je ne comprends pas l'engouement excessif autour de ce roman, qui est, selon moi, l'un des pires que je n'ai jamais eu l'occasion de lire.

Les personnages sont fades, pétris de stéréotypes, et les phrases sont d'une longueur !!

Je l'affirme haut et fort, Sarah J. Maas ne sait pas écrire.

L'autrice nous fait parvenir une histoire en papier mâché, clichée et complètement dérisoire.

A ne surtout pas lire !
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Je referme ce roman en étant extrêmement déçue.
J'en attendais beaucoup au vu de tous les commentaires positifs rencontrés. Je pressentais même un coup de coeur au vu de l'engouement général.
Malheureusement, je n'ai pas du tout été séduite par ce premier tome.
L'histoire est remplie d'incohérences. le style est simple et répétitif. J'ai l'impression que ce roman a été écrit par une adolescente de 16 ans.
Feyre est dépeinte comme une guerrière forte et courageuse. Pour moi, elle n'est qu'une gamine qui se victimise au possible.
Le récit n'est pas plausible pour un sou. L'histoire d'amour qui tient une place centrale est larmoyante et tellement cliché.
Il s'agit d'une réécriture du conte de la Belle et la Bête, je déplore donc le manque d'originalité de l'autrice.
Certes, l'univers créé est chouette et permet une exploitation très sympa. A part ça, ce livre n'est que du vent.
Même Tamlin, le beau gosse de l'histoire m'a à peine fait frémir. Encore une fois, il s'agit d'un homme tout en muscle, grand, beau, blablabla. On retrouve ce type de héros dans tous les romans féminins.
Evidemment, Feyre réclame qu'il soit brusque avec elle dans leurs jeux sexuels. La douceur, c'est tellement surfait...
Que dire également de sa mère qui, la veille de sa mort, demande à sa fille de 8 ans, Feyre donc, de veiller sur sa famille. Alors que Feyre a deux soeurs plus âgées qu'elle.
Bref, pour moi c'est un échec total et je ne comprends décidément pas pourquoi un tel roman rencontre un succès aussi grandiose.
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Un abandon et une grosse déception pour moi.

L'histoire est sans queue ni tête et ne mène à rien, c'est cousu de fil blanc pour que la romance apparaisse comme un cheveu sur la soupe.
Cette histoire de malédiction est de plus particulièrement mal amenée et ne sert à rien dans le développement de l'histoire.

L'héroïne est absolument insupportable, elle se veut forte et rebelle mais elle est surtout idiote, irréfléchie et avec des sautes d'humeurs impressionnantes et totalement inutiles. Elle est toujours en mode "moi je, moi je", les autres n'existent que pour les critiquer.
Tamlin n'est la que pour être le beau mec musclé de l'histoire.

Et la plume...je ne sais pas si c'est l'auteur ou la traduction mais il y a un gros problème. Des fautes, des répétitions à tout va et des tournures de phrases parfois pas vraiment françaises. Résultat, ça m'a sorti plus d'une fois de ma lecture.

En bref, une histoire bancale avec une héroïne insupportable et une plume qui laisse à désirer. Grosse déception.
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