Une petite détente sans trop de surprise, sans trop de prise de tête à trop rentrer dans le personnage alors qu'il traverse de sérieux moments de perturbation du point de vue de ses ambitions, de sa chute et de son apprentissage au nouvel emploi, être serveuse mais les choses sont traitées avec légèreté, bien qu'on soit dans le chick lit, on est tenté de penser que plusieurs pistes pouvaient s'offrir pour parfaire cette intrigue...
Enfin la détente n'est vraiment pas au rendez-vous
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Un petit livre léger, sympathique, sans prétention, lu par hasard, il y a une dizaine d'années, entre deux ouvrages plus « sérieux ». Une romance ? Oui, certainement mais pas seulement… c'est aussi une satire du monde de la gastronomie, une critique du snobisme des restaurants de luxe et de leur clientèle dite sélecte, et surtout une dénonciation des dures conditions de travail des employés.
Erin occupait un honorable poste de Responsable Marketing jusqu'à ce sa société s'écroule et la licencie. Brutalement au chômage, elle accepte provisoirement un job « alimentaire » et se retrouve serveuse dans un restaurant branché de New York, La Roulette. Elle va connaître l'envers du décor : chefs tyranniques et arrogants, clients exigeants parfois désagréables, horaires décalés et rythme effréné… Va-t-elle démissionner ou s'accrocher voire se faire une place dans cet établissement haut de gamme ?
Beaucoup d'humour et de bonne humeur dans ce roman pétillant. Une écriture alerte, simple et fluide. le personnage d'Erin est attachant, les personnages secondaires aussi, ils sont bien étudiés, parfois à la limite de la caricature. Qu'importe ! Ce n'est pas de la grande littérature, je l'accorde, mais juste un livre qui se lit très rapidement et qui fait passer un bon moment de détente. Idéal pour les vacances ou le weekend.
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J'avais acheté ce livre d'occasion, sur un coup de tête, car la couverture me plaisait pas mal, d'autant plus que les thèmes de l'amour et de la cuisine ont tout pour me divertir.
Erin Edwards, la trentaine, traverse une mauvaise passe. Côté vie amoureuse, personne à l'horizon. Côté vie professionnelle, la jeune femme vient de se faire virer de l'entreprise pour laquelle elle faisait du marketing depuis cinq ans. Après quelques mois de chômage et de galères financières, il est temps d'élargir ses perspectives d'emploi. C'est là qu'Harold, vieil ami de la famille, pistonne Erin pour occuper le poste de serveuse dans un grand restaurant gastronomique Newyorkais. Entre la montée en pression, les maladresses, les clients exigeants, les patrons tyranniques, le collègue cuistot trop sexy, l'arrivée d'un nouveau compagnon à quatre pattes et la rencontre avec un riche client intéressant, Erin va voir sa vie totalement chamboulée
En ce qui concerne les personnages, ils sont assez nombreux et variés, mais très stéréotypés tout de même. Ils sont, de plus, insuffisamment creusés, comme ce fut le cas d'Erin pour ma part. On a la jeune femme qui subit tout ce qui lui arrive. On a du mal à cerner son caractère, ses pensées, son intelligence. J'ai eu du mal à m'y attacher. On a ensuite les patrons mal élevés, riches, dépensiers, irrespectueux, le collègue qui saute sur tout ce qui bouge, la famille lourdingue etc... du vu et du revu.
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai apprécié l'insertion du monde de la cuisine dans ce roman chick-lit. Certaines situations étaient très cocasses, pour notre plus grand plaisir. Malgré des personnages creux, et un démarrage assez long, la deuxième moitié du livre était plus divertissante. Les choses s'accélèrent et on se demande comment tout cela pourrait finir. Pas très prévisible donc. L'écriture est fluide, légère, les chapitres pas trop long. Cela se lit bien entre deux gros pavés compliqués, et remplit son rôle de comédie divertissante. Mais dans le genre, j'ai lu pire, mais bien mieux. Un peu en demi-teinte.
En conclusion, malgré le cadre intéressant dans la haute gastronomie, les personnages creux et les événements vus et revus ont fait que j'ai trainé un peu pour terminer ma lecture, surtout au début. La seconde moitié est meilleure après un début assez répétitif (services jour après jour au restaurant), et le livre remplit sa mission de divertissement, mais il sera vite oublié. Il manquait un peu de travail et de fraicheur au niveau des personnages, et surtout du principal, ce qui est indispensable pour pouvoir m'immerger dans le récit.
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Erin Edwards, responsable marketing, se retrouve au chômage. Grâce à Harold, un ami de son père, elle retrouve un petit boulot de serveuse dans un restaurant prestigieux "La Roulette".
Les débuts d'Erin sont difficiles et ses patrons Steve et Gina (un couple italo-américain tyrannique ) ainsi que le chef cuisiner Carl ne lui rendent pas la vie facile. Heureusement elle peut compter sur l'aide et la sympathie de quelques collègues.
Malgré elle, Erin crée des situations rigolottes qui font sourire et puis finalement elle arrive à se faire une place dans ce monde très select de la "haute" restauration (et surtout de savoir ce qu'elle veut vraiment faire de sa vie).
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que la couverture me plaisait bien.
L'histoire est racontée à la première personne par Erin, l'héroïne principale approchant la trentaine (en quête d'un job de ses rêves et si possible aussi le prince charmant) et donne l'impression d'être un peu mal-à-droit, puis finalement tous les tracas qu'elle a pus rencontrer dans sa "petite" vie se résolvent.
Je ne m'attendais pas à une grande littérature, et comme souvent dans un chicklit il n'y a rien de surprenant en ce qui concerne le dénouement. C'était toutefois une lecture de détente agréable.
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Sa boîte de marketing vient de couler et Erin se retrouve au chômage. En ces temps de crise, elle ne reçoit aucune offre intéressante en retour de ses nombreuses demandes. Elle doit finalement se satisfaire d'un emploi de serveuse dans un des meilleurs restaurants de Manhattan grâce à l'appui d'un ami de la famille, Harold, l'un des plus gros distributeurs de boissons alcoolisées.
On ne s'improvise pas serveuse ainsi, du jour au lendemain, et Erin rencontre quelques difficultés dans son nouveau métier, d'autant plus que les propriétaires de l'établissement et le cuisinier en chef se révèlent plus qu'exigeants. Mais la solidarité n'est pas un vain mot au sein de l'équipe, le soutien amical et l'aide effective des autres employés lui permettent de tenir et de s'améliorer. Pas assez cependant aux yeux des patrons qui veulent la pousser à démissionner en la harcelant, ne pouvant la licencier de crainte de contrarier leur puissant fournisseur.
Elle tombe amoureuse d'un client, Daniel, un producteur de télévision. Pour Erin, passer du monde des petits employés à celui de la jet-set (auquel pourtant elle appartenait quelques mois auparavant) est une entreprise pleine d'embûches. Certes, grâce aux généreux pourboires, une bonne serveuse peut gagner décemment sa vie, mais ce n'est pas à quoi elle aspire. Saura-t-elle rebondir pour gagner sur les deux tableaux, celui du coeur et du boulot ?
Maintenant je ne pourrai plus regarder les serveurs d'un même oeil! Mais, en dehors d'un manuel d'apprentissage pour des jeunes qui chercheraient à se perfectionner pour un job d'été, cette histoire est aussi l'occasion de passer un moment agréable ! Une bonne dose de bonne humeur et d'humour pour ce roman vite lu.
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Allez, quelques règles de base pour être opérationnelle dans les meilleurs délais :
1. Le potage est considéré comme une boisson et doit donc être servi et desservi par la droite comme les autres boissons.
2. La tartine tombe toujours du coté de la confiture.
3. Ne jamais demander « pourquoi ? » (essayer même de se sortit le mot de la tête). Dire à la place « entendu » ou « je m’en occupe tout de suite ».
4. La poignée de la tasse à thé s’appelle une « anse » et doit être positionnée à quatre heures (comme le disent les pilotes, tu vois) à la droite du client.
5. A FAIRE : traiter les commis comme s’ils étaient tous de vieilles tantes pleines de fric. Sois gentille avec eux et tu te feras forcément plus de pourboires.
NE JAMAIS : compter tes pourboires quand on peut te voir depuis le restau. Pique une colère après, et en privé.
A FAIRE : laisser affleurer l’infirmière psy que tu caches au fond de toi et employer un ton de voix apaisant avec les clients malpolis.
NE JAMAIS : répondre sincèrement quand on te demande si ça te plaît de travailler à La Roulette. Tu adores ton métier et tu as l’intention de rester là toute ta vie. Non ?
NE JAMAIS : replier la serviette d’un client et la replacer sur la table, mais toujours la remplacer par une propre.
TOUJOURS : remercier ta bonne étoile. Il y a pire comme boulot, genre vendre des chaussures pour femme dans un grand magasin ou tailler des arbres dans l’Oklahoma en plein mois de décembre. Crois-moi sur parole.
Ma première bouchée a beau être minuscule, la saveur en est très riche, bizarre ; ça ne ressemble à rien à ce que j’ai pu goûter jusqu’ici. Il en faut, du talent, pour surprendre quelqu’un qui a mangé – y compris au restaurant – toute sa vie. Or, chaque bouchée est à la fois une révélation et un message : Carl n’est pas seulement un chef qui terrorise les employés d’un restaurant à la mode. C’est un génie.
Qu'est-ce que j'ai fait, moi, pour mériter ça ? Ah oui, j'oubliais: quatre mois après mon licenciement, je me suis laissé convaincre par Harold, copain de golf de mon père et accessoirement un des plus gros distributeurs de boissons alcoolisées de l'état, d'entrer comme serveuse à La Roulette, un restau branché de Manhattan. "Les propriétaires font partie de ma clientèle, ma grande; et ils sont vraiment adorables. En plus, ton père m'a dit que tu saurais pratiquement tenir un restaurant à toi toute seule."
A moi toute seul ? Mon père a-t-il vraiment cru que moi, jusque-là responsable marketing, j'étais faite pour servir à table dans un des meilleurs établissements de la ville ? A-t-il sincèrement pensé qu'un unique été passé à servir de la soupe de palourdes pendant mes études m'avait préparée à ça ?
- ...ton père m'a dit que tu saurais pratiquement tenir un restaurant à toi toute seule.
A moi toute seul ? Mon père a-t-il vraiment cru que moi, jusque-là responsable marketing, j'étais faite pour servir à table dans un des meilleurs établissements de la ville ? A-t-il sincèrement pensé qu'un unique été passé à servir de la soupe de palourdes pendant mes études m'avait préparée à ça ?
On donne un chiffre allant de un à neuf aux clients , selon leur humeur à l’arrivée, et on l’inscrit sur le tableau effaçable à côté du passe-plat. Ceux qui sont au dessous de sept sont considérés comme des « cas graves ». C’est l’ancien second qui a inventé ça. Avant, il était aide-soignant aux urgences.