[..] les photos du fils que j'aimais de toutes mes forces . De précieuses photos . Si peu pour quelqu'un de tant aimé . Un si petit impact sur le monde , et pourtant au centre du mien .
Le silence tombe sur le prétoire et le juge me fixe froidement. J’éprouve l’envie absurde de lui dire que je ne suis pas comme les accusés qu’il a l’habitude de voir défiler dans son tribunal. Que j’ai grandi dans une maison comme la sienne et que je suis allée à l’université ; que j’ai organisé des dîners chez moi ; que j’ai eu des amis. Que j’étais autrefois sûre de moi et extravertie. Que je n’avais jamais enfreint la loi jusqu’à l’année dernière et que ce fut une terrible erreur. Mais son regard est indifférent et je sais qu’il se moque de savoir qui je suis ou combien de dîners j’ai organisés.
A l'époque où Ray s'était engagé dans la police, tout semblait très simple. Arrêter les criminels et protéger les braves gens. Aider les victimes d'attaques au couteau et d'agressions, de viols et de dégradations, et participer à la construction d'un monde meilleur. Mais le faisait-il vraiment ? Il était enfermé dans son bureau de huit heures du matin à huit heures du soir, ne sortant sur une affaire que lorsque la paperasse pouvait attendre, obligé de se plier aux exigences de la direction même quand cela allait à l'encontre de ses principes. p.95
La direction veut des résultats rapides,... c'est tout ce qui les intéresse... Si une affaire n'est pas résolue en quelques semaines - quelques jours dans l'idéal -, elle n'est plus prioritaire et elle est remplacée par une autre. p.67
La douleur que j'éprouve est si physique qu'il semble impossible que je sois encore en vie ; impossible que mon cœur continue de battre alors qu'il est en lambeaux. J'aimerais graver une image de lui dans mon esprit, mais tout ce que je vois quand je ferme les yeux, c'est son corps sans vie dans mes bras. Je l'ai laissé tomber et je ne me le pardonnerai jamais. p.61
Je peux lire n'importe quoi du moment que l'intrigue tient la route.
- C'est un homme, Jenna, ce sont des créatures simples. Parle-lui. Parle-lui comme tu viens de le faire avec moi. Dis-lui que tu avais peur. Il comprendra que tu regrettes ce que tu as fait.
Mes pas sont pls légers à présent et je comprend que c'est parceque je cours vers quelque chose. Je ne fuis rien
– Je ne supporte pas l'idée que le conducteur court toujours en pensant qu'il s'en est tiré. Et je ne
supporte pas l'idée que la mère de Jacob soit partie de Bristol en pensant qu'on ne faisait pas tout pour retrouver le responsable.
Est-il possible de simplement abandonner une vie pour en commencer une autre ?