Dans le jardin, j'étais heureux, je vivais, je n'avais rien d'autre à faire que de regarder le ciel et jouer de la flûte. Maintenant, je ne suis plus qu'un animal ; je pousse ma charrette devant moi jour et nuit, pour gagner juste de quoi manger le soir et chier le matin !
On n'a jamais qu'une seule occasion d'être heureux, et mille de se perdre.
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-Est-ce que tu es responsable du bonheur des autres ?
-Oui, dès lors que j'ai les moyens de le leur donner.
Cette période de félicité s'étendit bien au-delà des prévisions narquoises de Ridwan, Abbas et Galil ; mais elle finit tout de même par se fondre dans un bonheur raisonnable, de même que les eaux d'une cascade impétueuse et écumante se fondent dans un fleuve tranquille.