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Il y a ces livres qui vous transporte alors que vous ne vous y attendiez pas.
Ce livre m'a littéralement transporté. le personnage de Mado fait partie de ces personnages qui restent gravé en soi à jamais. Pour sa singularité, sa personnalité si envoûtante. Dominique n'a cesse de nourrir ma curiosité dés la première page, la soif de connaitre l'après, de cerner les personnages, de comprendre pourquoi Julide s'efforce si obstinément à empêcher la rencontre entre Mado et l'Indien devenant obsédantes. Des personnages souvent déroutants. Je me suis littéralement envolé.
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Un peu à la façon d'un conte (les prénoms des personnages sont à eux seuls tout un poème...), la lecture de ce roman nous plonge dans un récit fascinant, dramatique et mélancolique. Une histoire qui pourrait rester très ordinaire, s'il n'y avait ce petit quelque chose qui ressemble à une chanson d'amour déchiré et fragile.
Alors que rajouter, sinon que j'ai désormais très envie de mieux connaître cet auteur en poursuivant mes lectures par "Le Ciel des chevaux" dont je n'ai entendu que du bien.
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J'ai éprouvé une véritable et tenace langueur à lire ce livre qui traite pourtant d'un sujet intéressant. Mais trop long, trop mou pour moi, trop de longueurs, l'impression de ne pas avancer. Non je suis déçue, je n'ai pas accroché à cette littérature et il m'a fallu très longtemps pour arriver au terme du bouquin. Dommage ! c'est toujours frustrant de ne pas trouver son plaisir dans un roman. Encore la 4ème de couverture qui allèche et vous laisse sur votre faim finalement....
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J'ai découvert l'écriture de Dominique Mainard en lisant ce livre et je sais déjà que je veux tout lire d'elle !

Albanala, son amie Mado, sa nièce Julide et appelez-le "Melvil" ne vous quitteront pas de sitôt.

Roman où s'entrecroisent les vies, les rencontres, les pensées, les espoirs, les attentes des personnages pour tisser un récit très poétique sur l'exil, les rêves, la solitude et aussi la résignation et les liens qui se tissent pour écrire une vie.
Vous regarderez les canaris , les pékinois et les toits différemment après cette lecture !!

Ne vous en privez surtout pas !
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On a toujours vingt ans quand on est amoureux... et ce n'est pas Mado qui dira le contraire.
Mado, la vieille demoiselle qui vit seule avec son canari dans un petit pavillon de banlieue. Mado, qui a pour seule occupation la photographie des détails au ras du sol. Mado, dont la seule amie, Nala, la cartomancienne aux cheveux de feu, s'en retourne dans son pays.
Nala veillait sur Mado, inventant des tas de combines pour que Mado puisse continuer son chemin malgré sa mémoire qui fout l'camp.
Nala partie, c'est à sa nièce Judile, qu'elle confie Mado.

Arrive en ville l'Indien, ainsi nommé car il ne connait pas le vertige. Son royaume ce sont les toits du haut desquels il se noie dans le ciel, tentant peut-être d'apercevoir par delà les horizons lointains le pays qu'il a laissé derrière lui depuis longtemps.
Lui, là-haut, elle, si bas, leurs regards se croiseront pourtant, faisant naître des futurs jusque là inespérés.
Espoirs d'une vie sans plus aucun départ, pour l'Indien. Rêves d'une première douceur amoureuse, pour Mado.
Mais du ciel à la terre, la focale est immense, ouvrant la porte à toutes les illusions. Illusions d'optique surtout, qui peuvent se révéler fatales.
Au milieu de tout ça, Judile se sent flouée, rejetée, renvoyée à ses tristes amours.


Lien : http://moustafette.canalblog..
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Il est difficile, extrêmement difficile, de passer derrières tant d'éloges à propos d'un livre. Mais quand le livre nous laisse de bois, voir nous ennuie, cela devient gênant de laisser un avis dissonant.
Je suis rentrée à pas feutrés dans cette lecture, presque à reculons, tant elle semble fragile Mado. Je trouvais le début plaisant, poétique, finement écrit.
Et pourtant, au fil des pages l'ennui s'installe, et je m'éparpille, me disperse.
Je ne sais rien des personnages, des lieux, du temps, rien de rien.
Mon esprit cartésien est ainsi fait, il faut, à un moment où à un autre qu'il s'y retrouve, tel un GPS, qu'il puisse situer parfaitement les choses. Il n'aime pas l'imprécis, ni le flou, le manque d'histoire; L'imaginaire doit assez vite redescendre sur terre pour que je puisse en apprécier les finesses.
Arrivée à mi-parcours de cette lecture, j'ai du me mettre en mode lecture accélérée……Mais rien n'y fait, je n'accroche pas ; ou plutôt je décroche ; brutalement même, comme souvent.

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« …cela ébrécherait ce silence auquel elles tiennent tant l'une et l'autre… »

« Ce » silence, la qualité du silence ….

On a envie de parler de ce livre en murmurant, en chuchotant, à l'ombre d'un arbre … comme autant de secrets échangés …

Ce roman ressemble à une broderie, chaque mot est inscrit sur le papier, à points comptés, tout doucement …

Chaque mot est choisi, plein de poésie … pour nous parler au coeur …

On ne veut rien bousculer, on est là, à observer, écouter, vibrer au rythme des phrases, (dont certaines parfois longues et construites en commençant par la proposition subordonnée, ce qui donne un style particulier), on est là, silencieuse, sur la pointe des pieds …

Heureuse d'être invitée à lire une histoire, remplie de poésie, presque difficile à résumer par peur de l'abimer, d'oublier sa douceur, sa fraîcheur, sa chaleur …

L'auteur raconte à la troisième personne, comme un peintre qui décrirait un paysage, toute une vie … Il y a peu de dialogue au style direct … (surtout dans la première partie).

Trois femmes … un homme …. qui « s'est laissé prendre au piège des rencontres silencieuses et lointaines …. »

Comment sont-ils liés ?

Mado, Julide sont liées, par quoi, par qui ? On peut penser que seule Nala, la troisième le sait (ou croit le savoir ?) … Nala qui a confié Mado à Julide … Mado et son monde minuscule, ses photos minuscules …

Julide qui cherche sa vie, sa place dans la vie …

Aucune de ces femmes ne vit l'Amour comme elle le souhaiterait …

Et l'homme ? Il est là, presque muet et en même temps si présent …

La première partie est très calme, très lente. La seconde, plus vive, donnant le souhait de tourner les pages pour découvrir la suite encore plus vite, puis de revenir en arrière s'imprégner de chaque mot …

C'est un livre dont on ne peut que se souvenir, parce qu'il est différent, il porte en lui l'émotion, la poésie … tout cela si bien écrit qu'on se dit qu'il aurait été dommage, vraiment dommage de passer à côté …

Ce roman est une vraie rencontre, à faire lorsqu'on est prêt pour ne rien gâcher, pour que les mots glissent en nous comme l'eau fraîche sur les poignets un soir d'été.
Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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J'ai lu ce roman sur les conseils d'une lectrice qui m'en avait fait moult compliments. Je n'ai pas été très disciplinée et l'ai lu en même temps que d'autres livres ce qui n'aide pas à s'immerger dans un univers et je dois dire qu'au début je l'ai lu avec assez peu de conviction. La première partie m'a fait cet effet-là, je tournais les pages sans attentes particulières ni grande curiosité, je trouvais que c'était lent, que ça piétinait quelque peu voire que ça tournait en rond. Et puis avec la deuxième partie et une lecture plus rapide puisque exclusive, je me suis intéressée au destin de Mado. C'est le personnage que j'ai eu envie de suivre, ce qui a moins été le cas avec Julide. J'ai aimé la façon dont Mado voit le monde, son monde qui ne va pas plus loin que la bulle dans laquelle elle vit. Elle m'a attendrit et ce jusqu'à la fin. J'ai aimé l'écriture douce, précise et poétique. Ce qui m'a sans doute moins plus c'est cette forte impression de quotidien, de choses réglées et inchangeable. Des sentiments forts sont, la peur devant la mémoire qui s'échappe, la peur de la séparation, la douleur de Julide d'être exclue du petit monde de Mado… C'est un très beau livre mais qui n'a pas su me toucher plus que ça.



Lien : http://jailu.vefblog.net/Je_..
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En ce qui me concerne, j'ai bien aimé ce livre.
Ce n'est certes pas mon préféré de l'auteur, mais j'ai été sensible à la poésie de l'histoire, de l'écriture et des personnages.
Je comprends aussi les sentiments de mollesse et de tourner en rond, évoqués dans les critiques précédentes, puisque je les ressentais un peu aussi dans la première partie du livre.
Heureusement, cette première partie se ferme et la seconde s'ouvre sur ce qu'on peut appeler un rebondissement, qui change tout. Je ne m'y attendais pas et j'ai donc été agréablement surprise et relancée dans l'histoire.

C'est donc un livre que je conseillerais.
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Il est probable que si nous croisions dans la "vraie vie" l'un des personnages de Dominique Mainard, nous le trouverions bizarre...

Enfin, je dis ça, mais pour l'instant, je n'ai lu que deux romans de cette auteure. Toujours est-il que les héros qui y apparaissent ont de nombreux points en commun.

D'apparence vulnérable, ayant gardé une candeur d'enfant, ils se sont bâtis un monde intérieur au sein duquel ils évoluent plus facilement que dans une réalité avec laquelle ils semblent décalés.
Afin de survivre en dépit de leurs fêlures, ils s'inventent des stratégies pour les oublier, les dissimuler au reste du monde et surtout à eux-mêmes.
Heureusement, ces fragiles créatures trouvent parfois sur leur chemin des âmes assez charitables pour s'occuper d'elles.

Ainsi, dans "Je voudrais tant que tu te souviennes", Nala qui, se sentant mourir, a voulu regagner son pays natal, a confié à sa nièce Julide le soin de s'occuper de Mado, son amie de longue date. Julide est une adolescente intelligente mais réservée et solitaire dont l'avenir semble tout tracé puisque ses parents ont convenu de la marier à son cousin, un jeune homme insignifiant et timide. En attendant cette triste échéance, Julide passe beaucoup de temps avec Mado, que le lecteur découvre peu à peu. Il est difficile dans un premier temps de cerner cette singulière héroïne, car c'est au compte-goutte que Dominique Mainard nous livre les informations à son sujet.
On apprend que c'est la poliomyélite qui l'a rendue boiteuse, et que si ses cheveux ont cette drôle de teinte orange, c'est grâce aux masques de henné que Julide, prenant ainsi le relais de sa tante, lui fait régulièrement.
Mado donne l'impression d'être une créature chétive et craintive, qui passe une grande partie de ses journées à photographier ces petites choses qui, sur le sol, la fascinent : un bouton perdu, une tâche d'huile, un brin d'herbe légèrement différent des autres...

"L'indien", quant à lui, est davantage passionné par le spectacle du ciel, qu'il peut contempler pendant des heures, perché sur les hauteurs des arbres ou des toitures, consignant ensuite dans un cahier son ressenti, sous la formes de signes qu'il est le seul à comprendre. de ville en ville, il sillonne le monde et met au service de ceux qui en ont besoin son étrange talent d'équilibriste, et sa dextérité manuelle. S'il est présent dans la ville où habite Mado, c'est pour réparer la girouette qui couronne les halles du marché.

Que se passerait-il, si ces deux êtres dont les regards -l'un perdu vers l'immensité du ciel, l'autre absorbé par les détails de la terre ferme- ne devraient logiquement jamais se croiser, se rencontraient ?

Dominique Mainard a une façon très délicate d'amener le lecteur à faire connaissance avec ses héros. Elle dévoile peu à peu leurs blessures, qui peuvent dans un premier temps sembler anodines, mais qui finissent par se révéler béantes, comme pour nous démontrer qu'en dépit de l'aspect parfois tragique que prennent certaines existences, elles sont aussi le théâtre de petites accès de bonheur et de beauté.
Les liens qu'entretiennent entre eux ses personnages ont beaucoup d'importance. Mais ce qui intéresse l'auteure, ce n'est pas de faire de l'étalage de bons sentiments, de dépeindre de grandes effusions ; c'est d'évoquer ces petites attentions révélatrices de l'importance qu'un être revêt pour l'autre, ces intuitions qui nous amènent à une meilleure compréhension de ses besoins.

Dominique Mainard possède un talent extraordinaire pour parer les petits détails d'une signification particulière, pour nous émouvoir d'un mot, d'une phrase. Son récit résonne d'un justesse et d'une sensibilité immensément touchantes.
Hormis peut-être quelques longueurs, mais qui n'ont pas vraiment altéré mon intérêt, tout m'a plu dans ce roman : l'harmonie entre retenue et puissance d'évocation, la singularité des personnages, dont on se sent proches malgré tout, peut-être parce que derrière chaque ligne qu'elle écrit, on devine sans peine toute la tendresse que l'auteure éprouve pour eux...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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