Bird box

En Résumé : J'ai passé un moment de lecture sympathique avec ce livre qui se révèle effrayant par certains aspects mais qui n'a pas non plus réussi à totalement me convaincre. L'auteur construit deux lignes d'intrigue une au moment de l'apocalypse et une quatre ans après, et autant la première m'a happé, autant j'ai trouvé la seconde très linéaire et sans véritable surprise. L'ensemble se révèle pourtant angoissant, jouant avec les peurs les plus enfouies du lecteur, lui retirant la vue pour s'amuser avec ses autres sens. L'univers post-apo ne manque pas d'intérêt et laisse souvent la possibilité à la personne qui lit de se faire son propre avis, sa propre vision. Mais voilà là où le roman pêche, selon moi, c'est quand l'auteur cherche à créer des liens entre les personnages. Que ce soit la relation de Malorie avec Tom ou avec ses enfants je n'ai jamais rien ressenti. Pire j'ai même trouvé qu'elle donnait plus l'impression de considérer ses gosses comme de simples objets. La conclusion se révèle assez agréable, malgré quelques facilités, mais laisse de nombreux points en suspens pour, pourquoi pas, y revenir dans un autre récit. La plume de l'auteur se révèle simple, fluide et entrainante malgré sa difficulté à offrir de l'émotion. En tout cas si l'auteur écrit une suite je serai curieux de la lire pour voir vers quoi il va aller.


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Lecture un peu laborieuse, j'ai découvert cette histoire avec l'adaptation ciné mettant en scène l'excellente Sandra Bullock et que j'avais plutôt bien aimé.
Dans cette version originelle, j'ai beaucoup aimé l'alternance (qui a été reprise dans le film) des scènes au présent de Malorie et ses enfant sur la rivière et des flash backs du comment en est-on arrivé dans cette galère. Dans le roman, aussi ça tient particulièrement en haleine. L'atmosphère est vraiment beaucoup plus angoissante que dans le film. le rythme est beaucoup plus lent et les rebondissement moins spectaculaires mais la violence en est accrue, du fait que l'intrigue est totalement centré sur le personnage de Malorie qui la plupart du temps ne voit pas du tout ce qui se passe autour (dans le film le point de vue interne montre des ombres sous le bandeau alors que dans le livre ses yeux sont fermés et donc tout est basé sur les autres sens ce qui rend le tout très étouffant).
Par les temps qui courent, je ne peux pas dire que j'ai grandement apprécié cette lecture, cela m'a plutôt oppressée qu'autre chose et j'ai hâte d'entamer une lecture plus légère. Néanmoins, j'ai particulièrement aimé le personnage central de Malorie dont le courage et la force de caractère sont assez exemplaires tout au long du roman, tout en gardant une inquiétude et une fragilité toute humaine en pareille circonstance. Lecture en demi-teinte entamée dans un temps inopportun.

Un livre sur lequel il est difficile de rédiger un avis sans dévoiler d'élément relatif à son intrigue ...
Bird Box, au vu de la quantité d'avis enthousiastes, a manifestement rencontré son public, et tant mieux. L'ambiance y est particulièrement noire et oppressante. On ne voudrait pas être à la place des protagonistes et subir l'enfer quotidien du monde post-apocalyptique que l'auteur a créé. D'ailleurs, j'ai été heureux d'atteindre la fin ...

L'apocalypse, un fantasme ? J'avoue que j'aime beaucoup ce genre littéraire. C'est à la fois malsain, mais aussi jubilatoire que cette sensation, cette peur atavique qui nous sort de ce confort moderne. À part quelques détraqués, nous avons réussi à éradiquer nos prédateurs et ainsi à nous hisser au sommet de la chaîne alimentaire. C'est donc sans quiétude que chaque jour, nous nous élançons de chez-nous, sans nous soucier d'un quelconque danger. En réalité, si notre monde devait changer pour se transformer en un pandémonium, cela ne me ferait pas du tout jubiler.

« Bird Box » semble, d'après les nombreuses critiques, susciter l'unanimité, à savoir un excellent roman. Outre le thème, l'écriture à la troisième personne est un autre élément qui m'a donné envie de le lire.

Si j'ai bien aimé et été scotché par les cents premières pages, la suite m'a laissé perplexe. Pire, j'ai vu les défauts prendre le pas sur ma lecture. Je me suis ennuyé un bon gros tiers et au final, je reste sur une note bien moyenne, malgré quelques passages intéressants.
Le récit est construit à la manière de flash-backs. L'exemple le plus réussi qui me vient à l'esprit est « L'heure du loup » de Robert McCammon, deux ouvrages qui n'ont rien à voir, tout comme ces deux auteurs. Ainsi, on suivra le présent, une jeune femme qui va s'enfouir sur une rivière avec ses deux enfants, et le passé où cette même jeune femme découvre sa grossesse tandis que le monde s'écroule. Les deux périodes sont écrits au présent. Si la partie du présent m'a vraiment ennuyé, il ne se passe pratiquement rien, celle du passé est bien plus alléchant. Toutefois, je trouve qu'elle a perdu de sa saveur au fur-et-à-mesure que l'histoire s'égrène.
Beaucoup de choses m'ont gêné. Tout d'abord, le fait qu'après les premiers incidents, les gens savent qu'il ne faut pas regarder dehors. Comme si on voyait des reportages avec des morts boursouflés et qu'on en déduisait qu'il s'agissait de radiation sans même croire qu'il peut s'agir d'un virus. Ensuite, j'ai trouvé la construction un peu bancale.

Je dirais que l'exercice ardu est à la fois réussi, puisque Josh Malerman est parvenu à dresser une atmosphère angoissante dans un monde aveugle, mais raté par l'histoire en elle-même. Toujours est-il que je passerai mon chemin quant au second tome. M'est d'avis qu'il ne sait même pas lui-même quelle est cette chose qui rend les gens cinglés. En soit, ce n'est pas un défaut, ça rend le récit ouvert à l'imagination.

Voici un livre vraiment marquant. Le sentiment d'angoisse nous prend à la gorge dès la première page pour ne plus nous quitter jusqu'à la dernière.

C'est d'ailleurs ce profond sentiment d'angoisse qui fait que je ne mettrai que trois étoiles : c'est un livre vraiment dur à lire pour les nerfs ! Il y a aussi le fait que nous ne sachions pas face à quelles créatures se trouvent les personnages du roman : bien que je comprenne ce choix de l'auteur, j'ai trouvé cela dommage. D'un côté ça laisse notre imagination inventer une horreur très subjective, de l'autre ça empêche de se projeter réellement dans l'horreur justement. Et l'on se demande jusqu'à la fin s'il y a vraiment des bêtes affreuses lâchées en pleine nature ou bien si le personnage principal, Malorie, n'est pas une démente inventant de toute pièce ce scénario incroyable.

Mais je ne peux que saluer très bas le tour de force de Josh Malerman d'écrire un livre dont tous les héros sont aveugles (soient qu'ils le soient réellement, soit qu'ils ferment ou se bandent les yeux). Les faits et gestes des personnages sont donc essentiellement basés sur l'ouïe et le toucher. L'auteur a réussi, avec des mots simples mais bien choisis et percutants, à nous rendre aveugles à notre tour.

Bien que je ne le relirai jamais, afin de préserver mon pauvre coeur, je le conseille toutefois vivement, ne serait-ce que pour découvrir cet auteur si talentueux et ce récit qui sort si totalement de tout ce que j'ai pu lire d'angoissant jusqu'à présent.

Challenge ABC 2015/2016
Challenge Multi défis 2016

Une bonne surprise, j'ai trouvé l'ambiance étouffante, lourde, et ça c'est excellent !

Malorie le personnage principal est intérieurement paniquée, j'ai l'impression qu'elle est toujours sur le fil du rasoir avec le risque de tomber dans la folie ou de tout abandonner, de baisser les bras.
Les autres personnages m'ont bien plus aussi, surtout Gary, Tom et Olympia.
Le fait que Malorie ne donne pas de nom à ses enfants m'a dérouté, je l'ai trouvée moins humaine pour le coup, même si au final on comprend pourquoi.

La lecture de ce petit roman d'horreur post-apo passe très vite et il est vrai comme j'ai lu dans les autres commentaires que cette fois c'est original du fait que les personnages ne voient rien les 3/4 du temps.
En même temps c'est aussi ce qui m'a dérangé, le fait de ne pas savoir à quoi ressemble les créatures !
Cela m'as vraiment frustré de ne pas savoir du tout, du coup c'est la force du roman et ce qui le rend original et qui fait qu'il se démarque et en même temps c'est aussi son point faible.

Malorie vit seule avec deux jeunes enfants dans une maison calfeutrée de la cave au grenier. Un jour de brouillard, après plus de quatre ans d'enfermement, la jeune femme se bande les yeux et sort avec les deux petits, également aveuglés. Ils prennent place dans la barque de la rivière du fond du jardin et commencent à ramer. Toujours les yeux bandés, parce qu'il ne faut surtout pas voir quoi que ce soit.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Au début, j'étais un peu sceptique, ça me faisait un peu trop penser au film Phénomènes (The Happening) de M. Night Shyamalan. Les gens se tuent également brusquement, sans raison, et de manière terrible. Puis, petit à petit, les créatures qui rodent prennent plus d'ampleur parce qu'on se rend compte qu'elles existent réellement.

Le dernier tiers du roman est particulièrement angoissant. J'ai été plus d'une fois effrayée, mais je n'ai pas lâché mon livre jusqu'à la fin. J'ai également beaucoup apprécié la construction du récit : le trajet en barque est l'action présente principale, tandis que Malorie se remémore son passé, son arrivée dans la maison et les quatre années qui ont suivi.

À lire !
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Voilà un livre que je voulais absolument lire après avoir vu tous les avis de la blogo très très positifs.

C'est un livre pour le moins intriguant surtout à la lecture du résumé. Il faut savoir que l'auteur a su démontrer son talent en attirant l'attention du lecteur sur "le danger terrible" alors que tout le long du livre on ne sait pas de quoi il s'agit. C'est bien la première fois que je lis un livre où la tension est présente, les créatures sous-entendues mais jamais elles ne sont nommées ou explicitées.

Cependant, malgré une idée très originale je n'ai pas été totalement séduite par cette lecture. En tout cas, pas comme je me l'imaginais. Il y a certes de la tension mais celle-ci n'est pas si importante que ça. J'ai lu des livres où le suspense était beaucoup plus prégnant. de plus, j'ai noté quelques longueurs dans le cours de l'histoire. Notamment, au moment où Malorie trouve refuge dans une maison où d'autres survivants vivent confinés. J'ai trouvé que ça tournait un peu en rond. Il est possible que j'en attendais peut-être un peu trop, plus sans aucun doute. Même si le dénouement final m'a plus séduite je n'ai pas eu le coup de coeur escompté.

Malgré cela, c'est un livre où les pages se tournent très facilement ne serait ce que parce que je voulais savoir comment tout cela allait prendre fin. En bref, un avis assez mitigé pour un livre avec un fort potentiel.
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J'ai sauté sur ce roman lorsque j'ai vu que la présentation le comparait à La route, de Cormack MacCarthy, qui m'avait subjugée. Alors certes, c'est du post-apocalyptique, mais ça ne ressemble finalement pas du tout à La Route dont l'écriture faisait toute la force et la particularité. Ici, on est dans le vrai thriller haletant, pas dans la recherche stylistique, et l'ambiance m'a fait penser à Room sur toutes les questions qu'on se pose (mais comment vont-ils s'en sortir ?), le fantastique en plus. Un bon page-turner qui tient ses promesses, pas forcément marquant mais efficace.
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En quatre ans d'existence, ses enfants n'ont jamais vu le ciel. Ils vivent yeux fermés, couverts de bandeaux, entraînés à décrypter le moindre son. Mais aujourd'hui, Malorie est bien décidée à les emmener dehors tous les deux, pour remonter la rivière et accéder à un refuge plus sûr. Pendant cette périlleuse entreprise, elle se rappelle comment sa vie a basculé près de 5 ans auparavant, lorsque les gens ont commencé à être frappés de folie après avoir simplement « vu » quelque chose au dehors…

J'ai trouvé que ce roman était un très bon thriller psychologique, toujours dans la suggestion et dans l'angoisse, très peu dans la description visuelle (et pour cause, les personnages s'efforcent de vivre les yeux fermés). On évite ainsi tout le côté « gore » du thriller, et la privation du sens de la vue induit une tension, créé une atmosphère particulière. Après avoir mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, cela a fonctionné avec moi, j'ai eu l'impression de « lire un film d'horreur ». J'étais toujours aux aguets, en attente d'un drame.

J'ai également trouvé le mode de narration très intelligent, mettant en parallèle deux époques de la vie de Malorie et les faisant peu à peu se rejoindre. La seule scène à laquelle je n'ai pas adhéré, c'est celle de l'accouchement, too much, peu crédible à mon goût.

L'autre aspect intéressant du roman, c'est la qualité de mère du personnage principal Malorie. En effet, elle se découvre enceinte au début de cette « crise de folie » et accouche dans un univers post-apocalyptique. Son personnage met en relief la difficulté d'être mère quand le danger rôde partout. Elle est obligée de les élever durement, pour qu'ils lui obéissent parfaitement, mais elle s'en veut, s'imagine être une mauvaise mère. Elle se pose constamment des questions. Comment protéger ses enfants ? Quelle vie leur offrir ? A quoi bon ?

Malorie est un personnage très intéressant. C'est une survivante, dotée d'une grande force mentale. Elle va de l'avant malgré la perte et les chagrins. Outre la culpabilité évoquée plus haut, elle est obnubilée par la sécurité de ses enfants, elle ne pense à rien d'autre, à tel point qu'elle n'a même pas pris le temps de leur donner un prénom, préoccupation trop futile ! Quant à ses enfants, ils sont disciplinés et très intelligents, ils sont très calmes, mais on sent qu'ils aiment leur mère. Nous passons aussi quelques temps avec les compagnons d'infortune de Malorie : leur chef Tom, doux mais ferme, Jules et son chien, Félix, le sceptique Don, le douteux Gary, et les dames de la maison, Cheryl et Olympia.

Quant à la plume, elle est adaptée au thriller, assez efficace. La narration au présent accentue l'angoisse, on a la sensation de faire partie de la scène. L'angoisse et l'introspection des personnages sont bien dosées, il n'y a rien à redire.

Ainsi, ce thriller psychologique m'aura bien fait flippé ! Il est bien mené, et l'absence du sens de la vue induit une angoisse toute particulière, oppressante. Ajoutons à cela un bon personnage de mère, tout entière focalisée sur la survie de ses enfants, et vous obtenez un bon roman, qui ravira les amateurs de frisson qui n'aiment pas le sang. Quand je lis que les droits ont été acheté par le cinéma, j'en frissonne d'avance !
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