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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai trouvé ce livre vraiment plaisant à lire.

Mélanger des personnes et faits réels de l'époque de Léonard se Vinci avec une enquête policière fictive est très intéressant.

L'auteur intègre de nombreuses réflexions modernes en s'adressant au lecteur avec humour la plupart du temps.

Il est vrai qu'il y a de nombreux personnages. Cela peut paraître déroutant mais au début du livre une description de chacun d'entre eux est réalisé.

Je le recommande si vous souhaitez une lecture légère et rapide.
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C'est une petite enquête, rondement menée par le génie que nous connaissons tous, Léonard de Vinci. Elle se déroule à Milan dans un contexte politique tendu, entre prêches vindicatifs et rumeurs de guerre. On navigue de l'atelier du peintre aux salles du château en passant par le marché, bien guidé par un auteur au style moderne qui ne recule devant aucune comparaison avec le 21ème siècle.
Une bonne lecture pour s'évader, qui nous fait rencontrer des figures de l'histoire italienne pour des portraits hauts en couleur.
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Si Milan est, en 1493, « le meilleur endroit qui soit » pour Leonard de Vinci, la vie n'y est pas si simple que les fastes de la Cour peuvent le laisser paraître.
La capitale Lombarde est dirigée d'une main de fer par Ludovic le More qui s'est octroyé le titre de Duc de Milan en tant que fils, pourtant illégitime, du regretté Seigneur Sforza.
Entre les tableaux qu'il fait pour les membres de la cour et ses inventions d'instruments de guerre, Leonard doit réaliser un cheval en bronze gigantesque, que lui a commandé le Duc en l'honneur de son illustre père.
Mais quand, un cadavre est déposé au beau milieu de la place où doit être installée la statue équestre, Leonard se lance dans une enquête digne de Sherlock Holmes.
Ce roman mêle reconstitution historique et investigation policière et s'il est parfois compliqué de s'y retrouver entre les nombreux personnages et les tournures de phrases d'époque, l'ensemble compose un beau cocktail de dépaysement et d'humour.
L'auteur italien Marco Malvaldi intercale des réflexions contemporaines dans des situations d'époque et c'est très réussi.
La cour, les salons, la politique et l'argent sont au centre de ce roman intéressant et distrayant où, reléguant son statut de génie de la Renaissance au deuxième plan, Leonard de Vinci incarne avec brio ce rôle d'enquêteur.
Un polar très original.
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Il est toujours très ambitieux de vouloir faire un roman sur un personnage aussi illustre que Léonard de Vinci qui a déjà été un peu trituré dans tous les sens dans la littérature. J'ai été attiré par le résumé de ce roman mais en même temps j'avais un peu peur de me retrouver avec une nouvelle copie du "Da Vinci code" de Dan Brown.

Tout d'abord, il faut le préciser, ce n'est pas un livre d'histoire, on est bel et bien face à un roman et comme l'indique l'auteur à la fin du livre, il y a beaucoup d'éléments de fiction bien que la plupart des personnages du roman ont bel et bien existé. Evidemment, tout n'est pas faux, l'auteur s'inspire habilement de quelques éléments authentiques mais l'ensemble reste d'une légèreté complètement assumée.

En parlant des personnages, ils sont nombreux, très nombreux, les premières pages du roman qui vont dresser la liste des protagonistes du récit sont d'ailleurs un peu angoissantes. On se demande bien comment on va s'y retrouver au milieu de tout ça en à peine 300 pages... Au final, je ne me suis pas perdu même si les débuts peuvent être un peu difficiles, le temps de se familiariser avec les noms.

Alors, quel est le sujet de ce roman ? Il s'agit en réalité d'un roman qui se situe entre le roman policier, le roman d'intrigues politiques et le roman historique. Léonard de Vinci est dépeint en artiste excentrique qui n'en fait un peu qu'à sa tête et qui endosse ici la casquette de Sherlock Holmes. Pas forcément original mais l'intrigue est plutôt bien troussée et l'ambiance est vraiment pas mal.

L'écriture de l'auteur est agréable et l'ensemble se lit donc très bien si l'on ne se perd pas dans les personnages. Comme tout bon roman policier, on retrouve des fausses pistes, des retournements de situation et l'ensemble est plutôt prenant. L'auteur fait également preuve d'humour tout au long du récit. Il fait notamment pas mal de comparaison entre l'époque du roman, la renaissance, et notre époque. C'est plutôt drôle même si cela peut faire un peu sortir le lecteur de l'intrigue et de l'ambiance.

Globalement, ce roman permet de passer un bon moment de lecture. C'est divertissant, drôle, parfois instructif. Certes, les ficelles sont parfois un peu grosses mais cette lecture à la légèreté assumée reste intéressante notamment en raison de l'ambiance et des nombreux personnages hauts en couleur. L'enquête est sans doute un peu trop raccourcie par moment mais elle reste sympathique à suivre.

Une lecture que je recommande pour passer un bon moment de divertissement et se changer un peu les idées. Tous les ingrédients sont là pour passer un moment de lecture agréable.
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Le grand Léonard de Vinci est à Milan sous le règne de Ludovic le More. Il a reçu notamment une commande pour une gigantesque statue de bronze représentant Francesco Sforza (le père de Ludovic le More) en cavalier. Une des préoccupations de Léonard est d'arriver à créer cette statue sans qu'elle s'effondre sous son poids. Il confie le résultat de ses recherches dans un petit carnet qu'il porte toujours sur lui. Or, ce document suscite de nombreuses convoitises et notamment celles des Français de Charles VIII. Or un cadavre, celui de l'un des anciens apprentis de Léonard, est trouvé dans la cour du château : d'après l'astrologue, la victime serait décédée de maladie. Mais Léonard est loin d'être convaincu, surtout après avoir pratiqué une autopsie... Il mène alors l'enquête.

L'auteur nous amène en pleine Renaissance italienne, grand moment d'effervescence tant politique qu'artistique. Il a fait preuve d'une grande érudition pour restituer les ambiances du quotidien et les enjeux politiques, mais avec une grande légèreté dans l'écriture. En effet, l'humour n'est jamais loin (« Gian Giacomo Caprotti, dit Salaï : apprenti de Léonard, élève préféré, voleur, menteur, têtu, glouton. Mais il a aussi des défauts » p. 9) et le lecteur est souvent interpellé par le narrateur pour des comparaisons avec le monde actuel: ce décalage est un des ressorts humoristiques utilisé. le personnage de Léonard est particulièrement attanchant: rêveur, excentrique, scientifique... Les autres personnages le mettent en valeur et le rendent encore plus touchant (comme celui de sa mère). L'intrigue, quant à elle, est bien ficelée et on ne s'ennuie pas un seul instant !

Un roman très agréable à lire, qui m'a fait rire par moments.
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Un roman policier historique et avec de l'humour. Un roman avec une écriture actuelle sans tentative d'écrire à la manière du XV eme siècle, c'est sympa.
Léonard de Vinci et sa maman. Une statue qui pose un problème technique. La vie à la cour de Milan, le langage diplomatique, un mystérieux assassinat, un complot….
On trouve beaucoup de choses dans ce petit livre, grandement réjouissant malgré tout
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Te dresser une liste des personnages de 8 pages et y ajouter 2 pages d'un arbre généalogique de 27 noms en tout début de roman revient un peu à te filer dix bons gros coups de trique avant de te donner le gros câlin qu'on t'a promis en 4ème de couverture. Qu'on ne se méprenne pas, je n'ai rien contre les coups de trique, ça peut ne pas être désagréable si c'est donné avec générosité, précision et souplesse, mais il est nécessaire que la suite suscite une attention suffisante pour effacer le souvenir de ces modestes blessures de commencement de récit. Si le serpent qui te promettait une pomme bien juteuse te plante ses crocs dans la cuisse, qu'au moins le sauveteur qui va bander ta plaie (puisqu'il paraît que, contrairement à la légende, sucer n'est pas soigner – tout fout l'camp !) que le sauveteur donc, soit agréable à regarder. Bref, je m'égare mais j'espère que tu m'as compris.

Eh bien, ici, ça suscite, ça suscite même pas mal.

Entrer dans « le cheval des Sforza », c'est pénétrer dans la cour du duc de Milan et y croiser des personnages historiques bien réels, dont le génie de Vinci auquel le duc en question a commandé un cheval de bronze pour honorer son défunt père. Bon, jusque-là, on essaie de s'habituer à tous les personnages rencontrés, leurs relations, les lieux, ce n'est pas évident, on pourrait même regretter quelques longueurs, mais le style de Malvaldi, rendu par la traduction française de Nathalie Bauer, est plutôt plaisant. Comme un peintre jouant de clair-obscur pour mettre en relief un geste, un costume, l'auteur y va régulièrement de son commentaire ironique sur l'action, il se plaît à établir des petits parallèles entre l'époque Renaissance du récit et notre époque contemporaine avec humour. Au départ, c'est aussi déroutant que le clin d'oeil appuyé d'une hôtesse de caisse qui vient de faire biper ton aubergine devant son scanner, mais on finit par s'habituer et par trouver le procédé plaisant.

On suit donc les intrigues de cour jusqu'à la découverte d'un corps dans celle du Château du Duc. de Vinci, connu pour toute l‘attention qu'il accorde au corps humain (notamment quand ce dernier est doté d'un pénis, semble-t-il) est mandaté pour « autopsier » la victime. Il découvre que l'homme assassiné était l'une de ces connaissances et commence alors une enquête qui se suit avec intérêt. On y découvre un Léonard tout en nuance, avec sa part de côté obscur, entouré de personnages hauts-en-couleur qui semblent constituer une distribution digne d'une saga de l'été avec tous les ingrédients indispensables : de l'aristo, de l'artiste, du banquier, du curé, de l'inverti, du cocu… Bref, de quoi nouer et dénouer.

Le tout constitue un roman divertissant qui ne se veut pas forcément fidèle historiquement, mais qui reste une peinture intéressante de l'époque.
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