Ogresse

Ce roman m'a totalement transportée! La plume est addictive, on sent le travail de l'autrice derrière! Elle transforme une histoire banale de jeune bruxelloise en mystère intense, cruel et déroutant. le sujet est si original que je n'ai pas l'impression d'avoir déjà lu quelque chose de semblable. On a le sentiment d'être dans le cauchemar avec Hyppolite, d'être avec elle derrière la porte de la cave. Chaque mot, chaque métaphore est construite pour nous mener dans un thème assez sombre et glauque en gardant une part de réalisme. le livre ouvre le débat sur La métaphore utilisée et ce qu'elle représente.

J'ai été subjuguée jusqu'à la fin. Tout le monde, le stress grandit, H et ses potes nous emmènent avec eux pour une histoire hors du commun! Un bijou!

Premier roman que je lis de cette jeune autrice et, je ne sais même pas pourquoi, mais j'avais un a priori négatif, j'avais peur que l'histoire soit trop particulière et ne me plaise pas, mais j'ai très rapidement été conquise par son écriture et par son récit. Malgré l'incursion de l'horreur et du fantastique c'est bien sur la vie d'Hippolyte, jeune fille belge de 16 ans que l'accent est mis, sur sa difficulté à se remettre de la brusque séparation de ses parents, sa culpabilité face à la disparition inquiétante de sa voisine, son amour non réciproque pour son meilleur ami qui l'a ignoré pendant quatre ans et les secrets que lui cache sa mère, celle-ci devenant de plus en plus bizarre…
C'est un récit que j'ai trouvé déstabilisant car aucune explication n'est fournie pendant la majeure partie du roman concernant le comportement cannibale de la mère de l'héroïne, cela semble juste acté même si c'est considéré comme dangereux, anormal et effrayant. Mais au final ce livre est vraiment une bonne surprise car ce texte aborde tellement plus de thèmes que ce que j'aurai cru au premier abord : la naissance et l'entretien de l'amitié, les relations sociales à l'adolescence, le sentiment de culpabilité, l'amour, les rapports enfant-parents, les secrets, la première fois, etc. Une vraie belle découverte pour laquelle je remercie les éditions Sarbacane.

Que dire de ce roman qui met en scène la jeune Hippolyte vivant seule avec sa mère depuis le départ de son père? D'abord, et sans mauvais jeu de mots, je l'ai DÉ-VO-RÉ! Je me suis totalement laissé emporter par la plume de Aylin MANÇO (prononcé Aïe-linn Mann-tcho), son récit d'une grande originalité (fallait le faire) et la profondeur de ses personnages et des relations qui les lient. La plus importante, celle mère-fille, la première et la plus puissante relation d'amour entre deux êtres. Oui, Hippolyte va découvrir l'amour, ce sentiment aux multiples facettes, qui s'invite dans de nombreuses relations : familiales, amicales, amoureuses... Celui qui fait passer, ces relations à un niveau supérieur, où tout est plus fort, intense, passionnel et plus violent aussi. On dit bien être prêt à tout par amour... Une grande réussite!!!

Et pourtant, Ogresse m'a aussi laissé un drôle d'arrière goût... Jusqu'à la toute fin, je crois que j'attendais autre chose, une chute totalement différente qui aurait collé parfaitement avec la scène du congélo... Celle choisie par Aylin MANÇO a fait naître en moi une frustration, un sentiment d'écoeurement que j'aurais probablement dû avoir depuis le début mais que l'attente d'une toute autre fin tenait éloignée de moi. En gros, et c'est ce qui explique ma chronique tardive, j'ai eu une digestion difficile après avoir fait un repas copieux et goûteux, ceux où tu te pète le bide en sauçant ton assiette pour n'en laisser aucune miette. Comme si on m'avait révélé ensuite que je venais de manger autre chose que ce que j'imaginais... C'est un peu obscur mais je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir que j'ai pu avoir tout au long de ma lecture. J'en discuterais volontiers avec d'autres lecteurs car c'est assurément un roman qui ne laissera personne indifférent!

Votre avis m'intéresse beaucoup!


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Une belle réussite ! Un roman à l'écriture fluide qui, sous couvert d'un thème original, traite du divorce, du harcèlement scolaire, des limites de l'amitié. On est complètement immergé, d'autant plus que l'auteur aborde des problèmes pratiques de la vie des ados/jeunes adultes, et qu'on l'en remercie, car on se sent moins seul ! A partir de 14-15 ans

Dès le résumé et les premières pages du roman, le lecteur sait à quoi s'attendre et l'intrigue lancée est résolue avant même d'être lue. C'est donc sans grande surprise qu'il continue sa lecture car le sujet l'intéresse et il espère le voir travaillé sous forme de conte cruel voir macabre. Il n'en est rien. L'adolescence d'Hippolyte prend directement le pas sur la trame de fond. le lectorat suit la jeune fille au gré de ses journées rythmées par des sujets de son âge : amour, amitié, dispute, école, sexe, etc. Bien sûr, l'attitude de sa maman la perturbe, mais cela passe en second plan pendant une large partie du livre.
Certes, les adolescents se retrouvent dans les questionnements d'Hippolyte et de ses amis et, en ça, les éditions Sarbacane ont bien fait d'éditer le texte pour leur public cible. Là où le lecteur s'interroge c'est à la cohérence d'une réédition dans une enseigne de littérature générale. Il s'attend alors à trouver un texte qui puisse parler autant aux jeunes qu'aux adultes. Or, si la plume de l'auteure parle aux premiers, elles laissent les seconds à l'écart, moins préoccupés par les thèmes abordés et un rien agacés par le langage utilisé et les comportements puérils des protagonistes. Ces derniers, de par leur construction, gardent le liseur à l'écart. Ils ne permettent pas d'entrer pleinement dans le récit, mais de le vivre tel un spectateur qui attend le dénouement avec impatience. Heureusement, les pages qui précèdent celui-ci accélèrent le rythme du récit et se lisent de manière plus effrénée. Par contre, nulle surprise ne clôt ce roman outre la révélation devinée au préalable par le lectorat. Ce dernier aurait aimé que les choses soient poussées encore plus loin, mais il n'en est rien. Il se contente donc d'une lecture linéaire, sans ébahissement, mais qui reste agréable s'il la prend pour ce qu'elle est : une chronique adolescente.
Ogresse est une invitation au végétarisme car, après sa découverte, il est impossible de continuer à manger certains morceaux de viande. L'auteure est habile pour en dégoûter ses lecteurs.
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Découvrez le second roman d'Aylin Manço aux éditions Sarbacane.

Hyppolite a 16 ans et rien ne va plus dans sa vie. Ses parents se sont séparés, elle pense avoir perdu la relation qu'elle avait avec son meilleur ami et sa voisine a disparu. Alors que tout semble aller de mal en pire, un soir sa mère l'attaque et la mord.

Un roman pour ado sur la difficulté de grandir présenté sous le prisme de l'horreur. Un thriller passionnant qui vous tiendra en haleine.

On sait à quoi s'attendre, tout est dans le titre. Pourtant, l'horreur n'en est pas moins prenante dans cette sombre et sordide plongée dans la vie d'Hippolyte.
Alternant quotidien et horreur, celle-ci commence à devenir normale, habituelle, attendue. L'auteure parvient parfaitement à retranscrire l'état d'esprit de ses personnages. le déni d'Hippolyte, son envie de “gérer seule” la situation, ses amis qui ne savent pas mais veulent l'aider malgré tout. On découvre une palette de personnages humains et tangibles au travers des pages.
Retrouver les rues de Bruxelles au détour du récit était aussi une très chouette expérience ! Ce n'est pas souvent qu'un lieu m'est familier dans un bouquin, du coup j'ai savouré.
Sous prétexte de cette “ogresse”, le roman aborde bien d'autres sujets ! Les doutes de l'adolescence, la “première fois”, les relations entre amis, la rupture et le divorce,...
En quelques mots (mais surtout mauvais jeu), Ogresse fait partie de ces romans qu'on dévore !

Souvent je lis les 4ème de couverture en me disant que ce livre à l'air bien et je le prends. Quand je sors le livre de ma PAL quelques temps après, je ne me souviens pas toujours du résumé, mais s'il est dans ma PAL c'est qu'il devait être bien. La plupart du temps, il l'est ! Parfois je suis surprise par les histoires que le lis. Ce qui est le cas avec ce roman. Je me souvenais qu'il était d'abord paru en grand format chez Sarbacane et que donc c'était un livre jeunesse surement un peu glauque au vu de la couverture mais pas plus.
J'ai donc découvert ce livre petit à petit, parce que je me souvenais vaguement de l'histoire, mais je n'ai pas voulu relire le synopsis. Et j'ai beaucoup aimé cette découverte. Un peu comme lorsqu'on avance dans un endroit peu éclairé.
H est une ado comme les autres qui a des parents qui se séparent et à 16 ans ce n'est pas facile, d'autant plus quand on ne l'a pas vu arriver. Elle fait face. Face au lycée aussi et a ses amis qui, comme elle, ne font pas toujours bien les choses. Ensuite, elle doit gérer sa mère qui est de plus en plus étrange. Il y a certes la dépression, mais H se doute qu'il y a autre chose, autre chose de plus difficile à admettre, de plus horrible…
Je n'ai pas lu ce livre dans le cadre de la période d'Halloween, mais il est bien tombé, il cadre vraiment avec ce moment de l'année. Il fait frissonner. On se demande si l'autrice sous-entend bien ce qu'on a l'air de comprendre. Parce que quand même, c'est un peu bizarre et ça sort beaucoup du cadre.
Certains avis parlent de conte pour ce roman. Je pense que je l'ai trop lu au premier degré et que je n'en ai pas saisi toute la portée. Mais cela ne me gène pas, ce que j'en ai compris m'a plu. Je suis surement trop terre à terre pour comprendre plus de toute façon. Même si, du coup, certains éléments m'ont paru un peu trop tiré par les cheveux.
Je n'arriverai pas à mettre de mots précis sur mon ressenti à cette lecture. Je sais juste que j'ai aimé, malgré le nombre de thèmes abordés de façon désordonné. Pourquoi ? Parce que cette lecture m'a trotté dans la tête pendant plusieurs jours et que j'aime qu'un livre me fasse cet effet là.
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Sur fond d'épouvante/horreur, Aylin Manço s'empare des thèmes de la famille et de l'adolescence pour son roman Ogresse où la jeune Hippolyte doit surmonter le divorce de ses parents et les fantaisies de sa mère. En effet, cette dernière force chaque jour sa fille à manger des gros morceaux de viande à peine cuits.

D'une histoire de base qu'on aurait déjà lu, Aylin Manço en fait quelque chose de tout à fait original qui oscille entre réalisme et fiction horrifique. En plus de cela, les personnages nous surprennent car ils arrivent à surprendre Hippolyte qui jusqu'alors ne voulait pas prendre de place dans le monde, dans la vie de ses parents comme dans son cercle amical.

On pourrait se lasser d'une énième histoire adolescente mais non ! Car les rebondissements sont au rendez-vous, tout comme le suspense de la situation qui monte graduellement depuis la découverte de l'événement horrifique. Comment réagir à l'impensable, l'insensé quand on est une adolescente perdue entre deux âges, le cocon de l'enfance et les responsabilités émergentes à l'adolescence.

En bref, un roman dont le mélange des genres est savoureux, les personnages attachants et l'intrigue prenante ; le tout donne un roman captivant et réussi.
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Dans ce récit, on découvre la vie d'Hyppolite, qui vit désormais seule avec sa mère depuis la séparation de ses parents. Tout bascule lorsque sa mère se jette un jour sur elle et essaye de la mordre. Un seul constat possible: elle est devenue cannibale.

La jeune fille voit alors un engrenage se resserrer autour d'elle, muselée par le secret pour protéger sa mère, mais terrifiée aussi par l'animalité qui se développe chez sa maman. Et quand une voisine disparait mystérieusement, la tension augmente d'un cran...

Un thriller haletant sur la santé mentale qui a été encensé par les jeunes, mais qui n'est pas à mettre entre toutes les mains!