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J'ai sur ce roman un avis très mitigé.

Nous allons être plongé dans un monde post-apocalyptique, un pourcentage faible de la population a survécu à la catastrophe du « Grand Bleu ».

Le roman est divisé en deux parties, d'une part nous allons suivre César Séfria, un éminent scientifique dont l'un de ses puissants virus a été libéré, il va devoir avec son associé trouver un vaccin à ce qui va bientôt décimer le peu de population restante sur Terre, il va devoir affronter de lourdes épreuve et porter le poids de nombreuses morts. J'ai trouvé cette partie intéressante mais pas assez rythmée à mon gout. La tension et l'urgence de la situation n'était pas assez retranscrite et je n'ai malheureusement pas trouvée d'attachement aux personnages.

D'autre part, dans l'autre partie du roman qui est un journal datant de la période d'avant et pendant le « Grand Bleu » j'ai été bluffée par les personnages tant par leur personnalité que par l'enchevêtrement des histoires entres elles. Les personnages ont tous un point commun, ils essayent de survivre à cette montée des eaux et surtout ils vont devoir se sacrifier pour la survie de l'humanité.

Imaginez un monde ou la pollution à recouverte le ciel, les eaux montent et engloutissent les pays, d'un côté des tours gigantesques perçant la couche de pollution et les nuages pour dépolluer l'air et de l'autre des villes s'étant reconstruite pour pouvoir survivre sous l'eau.
Lien : https://mamantulisquoi.wordp..
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L'ouvrage est vraiment bien réalisé, avec des rabats, et tout un travail d'édition qui mérite le détour. le tout est plutôt original et permet de découvrir un jeune écrivain.

Seconde Humanité est le premier roman de Adrien Mangold, et devrait plaire aux lecteurs cherchant un récit plein d'émotion, de ressorts, et qui présente une pandémie faisant froid dans le dos. le worlduiding a du chien et donne du volume à l'ensemble. En revanche, les largesses prises avec la réalité scientifique risque d'écarter les amateurs plus attentifs à ces bases SF.

Critique bien plus compléte sur mon blog

Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Commençons tout d'abord par remercier l'opération Masse Critique et les éditions de L'Homme sans nom pour m'avoir si généreusement offert cet ouvrage.
Puis précisons que j'ai passé un agréable moment de lecture.

Je vais souligner, en premier lieu, le principal point fort qui réside dans l'originalité d'avoir un livre dans le livre. D'ailleurs, ledit manuscrit qui est en plein coeur du roman et qui représente plus de sa moitié au total, est d'une qualité bien supérieure au reste. Ceci est dû à l'intrigue intéressante, répartie sur 4 personnages principaux (oui je compte la "Mademoiselle").

L'histoire est donc prenante, il y a véritablement des idées excellentes et d'envergure. C'est du post-apocalyptique et le décor utilisé aurait pu être franchement grandiose. Oui "aurait pu", car c'est là que débute ma frustration au cours de ma lecture. L'auteur a assez d'imagination pour nous amener à des endroits et des moments où tout est réuni pour devenir palpitant, et puis on a le sentiment qu'il se bride, qu'il a peur d'ennuyer le lecteur ou de le perdre en chemin en ayant davantage de prétention. En fait, j'ai le sentiment qu'il a eu peur de se brûler les ailes et que, du coup, il s'est contenté de rester trop modeste.
Sans rien gâcher, ni rien révéler, j'ai envie de mentionner ces 2 scènes au début desquelles je commençais à avoir les yeux brillants :
- Faisant face à la montée des eaux, de nombreuses villes ont décidé de devenir sous-marines, et notamment une en particulier. Ce concept ouvre beaucoup de perspectives. Et ici, finalement on a droit à extrêmement peu de détails, de description sur le fonctionnement, l'architecture. Je ne suis pas parvenu à visualiser clairement ce que l'auteur avait en tête. L'idée de l'animal marin est géniale pourtant. Mais on termine tout ce passage sur un sentiment d'inachevé. Comme pour la séquence finale des souterrains des archives.....
- A plusieurs moments, les personnages, seuls ou accompagnés, sont amenés à emprunter les galeries de glace, qui doivent être monumentales et labyrinthiques. Je pressentais déjà des bons moments de mystère, d'angoisse, de découvertes dans cet environnement sombre, froid et claustrophobique. Mais encore une fois, c'est trop vite bazardé.

Retour à la trame initiale et finale. J'ai tout le long eu un mal de fou à me représenter le décor, l'île, la campagne, la ville, que ce soit avant et après le passage du manuscrit. Je trouve que la plupart des descriptions, hors celles des personnages, ne sont pas toujours réussies. Et j'ai eu un peu de mal sur l'intégration de certains passages descriptifs par rapport à l'évolution de l'intrigue. Notamment, vers le début, où les événements présentent une rapidité d'enchainement et d'action, et en plein milieu, le héros est limite en train de s'extasier devant les constructions autour de lui, nous décrit les routes, les hauteurs, les statues en haut d'un building. Cela donne une impression étrange d'un homme qui fuit, qui doit se dépêcher, mais qui s'arrête pour nous faire un peu son guide touristique.

Bref, je donne l'impression de beaucoup critiquer, mais voilà, je pense que cet écrivain a énormément d'imagination. Il possède un excellent vocabulaire, et prouve par moments qu'il est tout à fait capable de belles envolées philosophiques, même si parfois elles ne sont pas toujours parfaitement bien placées. Je pense aussi qu'il doit davantage travailler sur la structure de ses écrits, sur le rythme utilisé, et savoir trouver les bons moments pour dispenser certains éléments, de type descriptif, et d'ailleurs davantage travailler pour que ces descriptions soient plus compréhensibles et visuelles.
De plus, lorsqu'il arrive, à force d'efforts, et de temps, à nous emmener à des jolis moments clés, alors qu'il en profite pour mettre plus d'ampleur, qu'il développe, qu'il n'ait pas peur de voir les choses en plus grand, qu'il prenne encore plus de temps pour ajouter d'autres dangers, d'autres actions, du mystère supplémentaire, des enjeux, des pièges, du suspense. le tout participera à immiscer encore plus profondément le lecteur dans son univers.

Pour conclure, je dirai que c'est une bonne surprise et un bon roman pour un tout premier titre. le divertissement m'a plu, et je suivrai cet auteur. Je suis curieux de voir l'évolution de son style.

Ah oui, j'allais oublier ! Alors autant la couverture sur la face avant est vraiment belle, bien que j'ai du mal à faire un lien très précis avec l'histoire (on devine le parallèle bien évidemment), autant la face arrière est franchement décevante avec un vulgaire copier coller du groupe d'oiseaux et une sorte de drône volant flou et limite pixelisé.
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Seconde Humanité est un livre surprenant de par sa mise en page mais aussi son histoire.
En effet, dès les premières pages Adrien Mangold nous plonge dans cet univers futuriste où une maladie mortelle fait rage.
D'où vient-elle? Comment le virus s'est-il propagé? Qui est responsable?
Autant de questions posées qui trouveront réponse sans doute dans un manuscrit dont les écrits sont implantés au coeur de l'histoire.
C'est une originalité qui m'a beaucoup séduite sans pour autant que je perde de vue la trame principale. Ainsi, on y rencontre 3 personnages qui, chacun à leur manière, prennent part à la compréhension du passé du monde tel que l'auteur nous le dépeint.
Cependant, je dois avouer que même si l'alternance des points de vue est très intéressante pour cela, il s'agit de la partie du roman pour laquelle j'ai eu le plus de mal.
En effet, j'ai adoré suivre César Sefria et Samuel Nerion, les 2 scientifiques et amis dont il est question dans la première partie du roman. de fait, la part scientifique du récit, la maladie incontrôlable, ce monde si intriguant qu'est Logosme sont autant d'éléments qui m'ont fascinés. A cela s'ajoute les préludes aux chapitres qui ajoutent encore un peu plus de mystère au roman. On a qu'une envie : découvrir le pourquoi du comment la Terre a pu se transformer en une telle société.
Et voilà donc qu'arrive le centre du livre, avec ses pages noires et des personnages tout autrement intéressants mais qui finalement raconte une histoire qui, selon moi, est trop lente. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé cette partie, loin de là mais il m'a manqué ce petit truc en plus que j'avais ressenti précédemment.
Bref, mon avis sur ce livre reste hautement positif grâce à un univers de science-fiction hors du commun et surtout une plume maîtrisée de la part de l'auteur.
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Salut les Babelionautes
J'ai reçus ce livre lors de la dernière Masse Critique et je l'ai emporté avec moi a Nantes ou je me rendais aux Utopiales.
du coup ce fut une lecture en pointillé, une grosse part faite lors des deux vols et le dernier tiers a Nantes.
César Séfria et Lucie se marie mais ils ne savent pas encore que le destin
va leur jouer un mauvais tour.
Ce qui frappe a sa lecture c'est la construction du récit, car si au début nous assistons au déclenchement d'une pandémie, l'humanité a déjà subit une catastrophe avec la montée des océans et pour survivre elle s'est réfugiée derrière d'immense barrage un peu a la manière Hollandaise mais a une échelle gigantesque, époque que l'on appelle "le Grand Bleu", et a construit les mégalopoles actuelles.
Donc César Séfria et son ami Samuel sont tenus pour responsable de la fuite d'un virus nommé Octavia de leur laboratoire.
le début nous raconte la lutte des deux savants pour trouver un moyen d'éradiquer le Virus.
Mais c'est en lisant le manuscrit anonyme reçut au cours de son Mariage que cela se complique, car le récit qu'il contient raconte comment la guerre qui a suivi l'immersion des terres a pris fin et comment, et la construction des villes
Ce roman caché au coeur du roman est une trouvaille que je rencontre pour la première fois, on y découvre une fillette et deux soldats qui auront une importance cruciale dans la résolution du conflit qui oppose les survivants en lutte pour conquérir les dernières Terres émergées.
le plus étrange est qu'on a aucune explications sur le don de la petite fille nommées Pino.
Pour moi c'est dommage car j'aurais voulus en savoir plus sur elle.
Quand on lit la biographie d'Adrien Mangold on apprend que c'est son premier roman et j'espère pas le dernier.
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Seconde humanité est un roman à la construction atypique proposant une histoire aux temporalités multiples. Si l'une de ces temporalités n'est que relatée par des passages en italique en début de chapitre, deux autres se partagent à parts égales le récit, avec, concrètement, un livre dans le livre qui nous relate une autre histoire, qui se déroule près de 100 ans plus tôt que le récit que nous suivons. Et pourtant, on ne s'y perd pas absolument pas, les récits étant liés les uns aux autres et représentant une fresque assez épatante de notre société et de son avenir. Cette mise en abime est tout simplement passionnante! Adrien Mangold alterne ainsi avec brio un monde en quête de reconstruction avec un nouvel apocalypse. Et ce faisant, l'auteur nous offre un univers extrêmement [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
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Ce livre a été mon seul craquage non planifié des Imaginales. J'avais croisé l'auteur le matin pour qu'il me dédicace mon recueil Un Noël sans Nom et j'avais aperçu devant lui ce roman, son premier. Il a une magnifique couverture futuriste, et, fait étonnant, sa tranche est en partie noire. Je dois dire que les dernières sorties de l'Homme sans Nom sont particulièrement soignées au niveau de l'objet-livre, et celui-ci ne fait pas exception avec sa couverture à rabats perforés et la partie « sombre » du livre qui a une mise en page originale. Je n'ai pour l'instant eu que des bonnes surprises avec les ouvrages de cette maison d'édition, et cela s'est confirmé avec celui-ci !

Le livre commence en douceur, lors du mariage de César Séfria et Lucie, deux scientifiques. le contexte n'est cependant pas du tout le nôtre : une catastrophe naturelle a recouvert la planète d'eau. Les êtres humains survivants ont dû s'adapter à ce nouveau monde et sont maintenant perchés sur des 5 mégalopoles tout en hauteur. Leur technologie est bien plus avancée que la nôtre également.

Le lendemain du mariage, César descend rapidement de son petit nuage : un virus s'est échappé de son laboratoire à cause d'une inattention de son ami et collègue Samuel Nérion, qui a fait visiter le labo à son filleul. La descente aux Enfers est rapide, avec la maladie Octavia qui décompose les chairs à grande vitesse et que rien ne semble pouvoir arrêter. La situation dégénère alors que les victimes sont de plus en plus nombreuses. Qui parviendra à arrêter cette pandémie? César reçoit un étrange manuscrit qui pourrait bien être la clé…

J'ai trouvé le contexte du récit fascinant : la vie humaine qui a évolué sur les mégalopoles, les avancées technologiques, mais aussi toute l'histoire que l'auteur a créée autour de cet univers futuriste. Un tout très cohérent et intéressant qui m'a transportée ! La narration se découpe entre trois époques, sans cependant jamais s'y perde : le passé (juste après le Grand Bleu), le présent (avec César) et le futur (avec un narrateur inconnu).

J'ai adoré le style d'écriture de l'auteur. Il mêle faits scientifiques, horreur de la situation et poésie. Il fait passer les émotions d'une façon forte à travers sa plume. Après avoir lu à peine une vingtaine de pages, j'étais déjà tellement attaché au personnage de César et à sa famille que j'avais envie de pleurer quand Octavia en a touché certains. Je ressentais le désespoir, la tristesse et la colère du narrateur avec intensité, et c'est pour moi une des grandes forces du récit.

Fait très surprenant, ce livre n'est pas un livre, mais deux ! La partie sombre au centre de l'ouvrage est en fait un autre récit entier, qui raconte le conflit qui s'est déroulé juste après le Grand Bleu. (parce que les Hommes ne peuvent jamais s'empêcher de se faire la guerre, même lorsque l'espèce est presque éteinte…) Ce manuscrit a été remis à César durant son mariage par un livreur qui n'a pas voulu lui révéler l'identité de l'expéditrice. On y suit quatre points de vue qui vont nous immerger totalement dans ce conflit planétaire, dont les enjeux ne sont pas moins que la survie de l'espèce. J'ai beaucoup apprécié la mise en page de cette partie, dont les pages semblent vieillies et la typographie ressemble à celle d'un texte tapé à la machine à écrire.

L'horreur est partout dans ce texte avec Octavia, la maladie qui ronge les chairs, dont on sait au final peu de choses, mais aussi avec la guerre de pouvoirs, les conflits pour l'oxygène, etc. L'auteur amène beaucoup de réflexions intéressantes sur les comportements humains et la société dans des situations extrêmes, hors de contrôle. le chaos règne, le combat est rude entre les malades et les sains. Qui remportera la victoire? Et surtout, qu'est-ce qui définit l'humain en tant que tel ?

Il y a une petite chose qui m'a un peu troublée dans le récit : on peut quand même se demander pourquoi celle qui a écrit le manuscrit et qu'on rencontre plus tard a laissé le scientifique chercher la solution, alors qu'elle semble avoir toutes les réponses. Combien de vies aurait-elle pu sauver avec le temps qu'ils auraient gagné? Pourquoi ne pas avoir communiqué directement avec le scientifique?

Un premier roman qui m'a bluffée : un contexte futuriste super développé, cohérent et fascinant, une écriture à la fois factuelle et poétique qui fait intensément passer les émotions des personnages, et surtout un concept super original de mise en abyme d'un roman dans le roman, mise en oeuvre de façon magistrale par une mise en page atypique. Une totale réussite pour moi !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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= Un livre dans un livre. =

Aujourd'hui est le plus beau jour pour Lucie et César Sefria, ils se marient.
Tandis que la fête bat son plein, un coursier essaye de joindre César pour lui apporter un colis d'une très haute importance.
L'esprit aiguisé du scientifique sait que c'est important, il quitte la fête quelques instants et va chercher son colis au parc Solaris.
Il revient et quelle joie de voir son meilleur ami Samuel arrivé en compagnie d'un invité surprise qui n'est autre que Cloud Octavia, le filleul de Samuel.

Cloud venait juste de visiter le laboratoire de César invité par Samuel, mais quelques minutes d'inattention et une maladresse vont se révéler très grave.
Grave au point de créer une pandémie qui a le pouvoir de détruire toute cette seconde humanité.

Ce roman de science-fiction poste apocalyptique va emmener son lecteur sur une terre qui après la Grande-Bleu, ayant détruit notre monde actuel, est devenue la seconde humanité.
Une période prospère de l'humanité où les mégalopoles et les Octavians se déclarent la guerre. Une guerre qui deviendra la plus meurtrière de cette époque.

‘‘-…épidémie s'est déclarée dans le centre de Logosme. En moins de vingt-quatre heures, les forces médicales ont comptabilisé plusieurs dizaines de cas. de nombreux autres continueraient d'affluer dans les hôpitaux alors que la souche du virus est encore inconnue. Nous savons seulement qu'elle proviendrait du laboratoire Sefria.'''
César qui sera en même temps jugé coupable par la population comme étant l'instigateur, sera aussi considéré comme le seul homme à pouvoir enrayer cette maladie et sauver la seconde humanité.
Mais réussira-t-il ?

A travers ce roman, le lecteur découvrira des personnages étonnants, un soldat et une fillette dont l'histoire ne pourra que toucher son lecteur par sa tendresse.
Une intrigue dont le maître mot est ‘‘action, action, action''

Format original, dans cette oeuvre se trouve un autre livre. Un livre dans un livre, qui permet au lecteur de mieux comprendre l'histoire et à César de peut-être sauver la terre.

Une plume efficace, une histoire qui tient le lecteur en alerte.
Un auteur à découvrir.

Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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