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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Commençons tout d'abord par remercier l'opération Masse Critique et les éditions de L'Homme sans nom pour m'avoir si généreusement offert cet ouvrage.
Puis précisons que j'ai passé un agréable moment de lecture.

Je vais souligner, en premier lieu, le principal point fort qui réside dans l'originalité d'avoir un livre dans le livre. D'ailleurs, ledit manuscrit qui est en plein coeur du roman et qui représente plus de sa moitié au total, est d'une qualité bien supérieure au reste. Ceci est dû à l'intrigue intéressante, répartie sur 4 personnages principaux (oui je compte la "Mademoiselle").

L'histoire est donc prenante, il y a véritablement des idées excellentes et d'envergure. C'est du post-apocalyptique et le décor utilisé aurait pu être franchement grandiose. Oui "aurait pu", car c'est là que débute ma frustration au cours de ma lecture. L'auteur a assez d'imagination pour nous amener à des endroits et des moments où tout est réuni pour devenir palpitant, et puis on a le sentiment qu'il se bride, qu'il a peur d'ennuyer le lecteur ou de le perdre en chemin en ayant davantage de prétention. En fait, j'ai le sentiment qu'il a eu peur de se brûler les ailes et que, du coup, il s'est contenté de rester trop modeste.
Sans rien gâcher, ni rien révéler, j'ai envie de mentionner ces 2 scènes au début desquelles je commençais à avoir les yeux brillants :
- Faisant face à la montée des eaux, de nombreuses villes ont décidé de devenir sous-marines, et notamment une en particulier. Ce concept ouvre beaucoup de perspectives. Et ici, finalement on a droit à extrêmement peu de détails, de description sur le fonctionnement, l'architecture. Je ne suis pas parvenu à visualiser clairement ce que l'auteur avait en tête. L'idée de l'animal marin est géniale pourtant. Mais on termine tout ce passage sur un sentiment d'inachevé. Comme pour la séquence finale des souterrains des archives.....
- A plusieurs moments, les personnages, seuls ou accompagnés, sont amenés à emprunter les galeries de glace, qui doivent être monumentales et labyrinthiques. Je pressentais déjà des bons moments de mystère, d'angoisse, de découvertes dans cet environnement sombre, froid et claustrophobique. Mais encore une fois, c'est trop vite bazardé.

Retour à la trame initiale et finale. J'ai tout le long eu un mal de fou à me représenter le décor, l'île, la campagne, la ville, que ce soit avant et après le passage du manuscrit. Je trouve que la plupart des descriptions, hors celles des personnages, ne sont pas toujours réussies. Et j'ai eu un peu de mal sur l'intégration de certains passages descriptifs par rapport à l'évolution de l'intrigue. Notamment, vers le début, où les événements présentent une rapidité d'enchainement et d'action, et en plein milieu, le héros est limite en train de s'extasier devant les constructions autour de lui, nous décrit les routes, les hauteurs, les statues en haut d'un building. Cela donne une impression étrange d'un homme qui fuit, qui doit se dépêcher, mais qui s'arrête pour nous faire un peu son guide touristique.

Bref, je donne l'impression de beaucoup critiquer, mais voilà, je pense que cet écrivain a énormément d'imagination. Il possède un excellent vocabulaire, et prouve par moments qu'il est tout à fait capable de belles envolées philosophiques, même si parfois elles ne sont pas toujours parfaitement bien placées. Je pense aussi qu'il doit davantage travailler sur la structure de ses écrits, sur le rythme utilisé, et savoir trouver les bons moments pour dispenser certains éléments, de type descriptif, et d'ailleurs davantage travailler pour que ces descriptions soient plus compréhensibles et visuelles.
De plus, lorsqu'il arrive, à force d'efforts, et de temps, à nous emmener à des jolis moments clés, alors qu'il en profite pour mettre plus d'ampleur, qu'il développe, qu'il n'ait pas peur de voir les choses en plus grand, qu'il prenne encore plus de temps pour ajouter d'autres dangers, d'autres actions, du mystère supplémentaire, des enjeux, des pièges, du suspense. le tout participera à immiscer encore plus profondément le lecteur dans son univers.

Pour conclure, je dirai que c'est une bonne surprise et un bon roman pour un tout premier titre. le divertissement m'a plu, et je suivrai cet auteur. Je suis curieux de voir l'évolution de son style.

Ah oui, j'allais oublier ! Alors autant la couverture sur la face avant est vraiment belle, bien que j'ai du mal à faire un lien très précis avec l'histoire (on devine le parallèle bien évidemment), autant la face arrière est franchement décevante avec un vulgaire copier coller du groupe d'oiseaux et une sorte de drône volant flou et limite pixelisé.
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Les éditions de L'Homme Sans Nom (HSN) misent régulièrement sur de nouveaux auteurs, à l'image d'Adrien Mangold avec ce premier roman, Seconde Humanité.

Adrien Mangold nous propose, avec Seconde Humanité, une humanité en perdition, une Terre ravagée par de nombreux conflits et des épidémies destructrices. Ce nouvel univers post-apo questionne tout du long l'idée du renouveau : ayant déjà chamboulé complètement son écosystème en créant des environnements artificiels rien que pour elle, l'humanité Pour mettre en oeuvre ce récit, Adrien Mangold fait un choix de construction intéressant au sein du scénario, mais qui peut troubler quelques lecteurs, puisque le livre est une histoire renfermant un très long récit imbriqué : c'est donc d'abord un thriller, puis une longue réflexion sur le désir de survie de l'espèce humaine et enfin une fin douce-amère sur l'inéluctabilité de la fin humaine, qui plus est dans elle pressure sans limite son écosystème. La division de ces trois parties est soulignée par la couleur des pages et le style d'écriture. C'est original, ce récit enchâssé dans un autre, au point qu'on peut se demander s'il n'y a pas là deux romans en un.

En tout cas, Seconde Humanité est bien un roman tout à fait original et sensé, qui fait réfléchir.
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L'ouvrage est vraiment bien réalisé, avec des rabats, et tout un travail d'édition qui mérite le détour. le tout est plutôt original et permet de découvrir un jeune écrivain.

Seconde Humanité est le premier roman de Adrien Mangold, et devrait plaire aux lecteurs cherchant un récit plein d'émotion, de ressorts, et qui présente une pandémie faisant froid dans le dos. le worlduiding a du chien et donne du volume à l'ensemble. En revanche, les largesses prises avec la réalité scientifique risque d'écarter les amateurs plus attentifs à ces bases SF.

Critique bien plus compléte sur mon blog

Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Une lecture tout à propos par ces temps de covid.
Avec un récit dans un récit, on a surtout l'histoire de la planète et des Hommes avec une dimension écologique et sociétale. Une lecture très prenante et agréable, vraiment intéressante. Dans un futur où l'Homme a du se réinventer pour sauve la Terre et leur espèce. Malgré quelques défauts notoire.
J'ai adoré le manuscrit qui entrecoupe le problème de la pandémie. Ca complète bien le problème, la vision et les envies de l'Homme. Mais si c'est sensé aider dans le traitement d'Octavia, je n'ai pas vraiment vu le rapport. D'ailleurs le lecture dans l'histoire non plus. Et même l'auteur fait des liens un peu tiré par les cheveux. C'est vraiment ma grande frustration. La résolution de la pandémie qui en découle n'est d'ailleurs pas très claire.
Au delà de ça, une bonne remise en question des humains, on a l'impression qu'Adrien Mangold nous décrit un futur tout à fait possible et proche avec cette Nuit sans fin et la montée des eaux. Une vision lucide. C'est sombre mais il y a toujours un espoir. Espoir réalisé dans ce livre puisque le Soleil est revenu. le rythme effréné n'a pas été oublier avec de l'action et des rebondissements, des combats, un peu de politique et des relations humaines.
Les personnages sont très attachants. J'ai notamment adoré Pino et Matis. Un duo attachant et décalé. Offrant la naïveté de la fillette et le terre-à-terre du militaire trahi.
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Salut les Babelionautes
J'ai reçus ce livre lors de la dernière Masse Critique et je l'ai emporté avec moi a Nantes ou je me rendais aux Utopiales.
du coup ce fut une lecture en pointillé, une grosse part faite lors des deux vols et le dernier tiers a Nantes.
César Séfria et Lucie se marie mais ils ne savent pas encore que le destin
va leur jouer un mauvais tour.
Ce qui frappe a sa lecture c'est la construction du récit, car si au début nous assistons au déclenchement d'une pandémie, l'humanité a déjà subit une catastrophe avec la montée des océans et pour survivre elle s'est réfugiée derrière d'immense barrage un peu a la manière Hollandaise mais a une échelle gigantesque, époque que l'on appelle "le Grand Bleu", et a construit les mégalopoles actuelles.
Donc César Séfria et son ami Samuel sont tenus pour responsable de la fuite d'un virus nommé Octavia de leur laboratoire.
le début nous raconte la lutte des deux savants pour trouver un moyen d'éradiquer le Virus.
Mais c'est en lisant le manuscrit anonyme reçut au cours de son Mariage que cela se complique, car le récit qu'il contient raconte comment la guerre qui a suivi l'immersion des terres a pris fin et comment, et la construction des villes
Ce roman caché au coeur du roman est une trouvaille que je rencontre pour la première fois, on y découvre une fillette et deux soldats qui auront une importance cruciale dans la résolution du conflit qui oppose les survivants en lutte pour conquérir les dernières Terres émergées.
le plus étrange est qu'on a aucune explications sur le don de la petite fille nommées Pino.
Pour moi c'est dommage car j'aurais voulus en savoir plus sur elle.
Quand on lit la biographie d'Adrien Mangold on apprend que c'est son premier roman et j'espère pas le dernier.
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Un roman surprenant que voilà ! Premier roman d'Adrien Mangold, Seconde humanité est un roman SF, post-apo, qui nous plonge dans un futur sous les eaux, en proie à une pandémie mondiale.
Un peu visionnaire, vous direz-vous sans doute. Il y a de ça, oui, d'autant que ce roman est sorti en 2018.

Le roman offre d'abord trois niveaux de récits, qui s'étalent sur plus de 1000 ans. Il s'ouvre sur le futur, 1000 ans après le récit principal. Une voix externe rapporte son analyse de ce passé, dans des sortes de brèves journalistiques. le récit principal se concentre autour de César, scientifique, en proie à la plus grande pandémie mondiale jamais connue. Une contamination ultra rapide, et un virus meurtrier, tout aussi rapide. La course contre la montre commence, pour trouver un antidote.
Enfin, ce récit emboîte une autre histoire, qui elle se déroule 100 ans plus tôt, après la catastrophe du grand Bleu. Cette histoire raconte comment l'humanité s'est sortie de la guerre civile juste après cette apocalypse.

Vous l'aurez compris, c'est dense, vertigineux, et cet éclatement est bien réussi, donnant au roman une ampleur très large. D'autant plus réussi que la différence de styles s'adapte aux différents narrateurs.

J'ai adoré le premier tiers. La narration à la première personne permet d'être au coeur des événements et de les vivre à travers César, qui raconte de manière si touchante et distante à la fois. C'est très dur, tranchant, et l'auteur ne fait pas de cadeau. Dès les premières lignes, j'ai été captivée par cette histoire terriblement belle et angoissante.


En revanche, j'ai eu plus de mal avec le récit emboîté, le temps de m'adapter aux nouveaux personnages, de comprendre les liens créés par cet enchâssement. Beaucoup plus d'action aussi dans cette histoire, moins contemplative.
Par ailleurs, il m'a semblé qu'on n'atteignait pas avec cet emboîtement le niveau de la mise en abyme, car il manque selon moi le mécanisme de réflexion entre les différents récits, comme un miroir. Ces deux récits sont bien différents, malgré leurs similitudes. Ce que j'apprécie aussi dans la mise en abyme c'est l'interrogation portée sur le matériau même qui la crée : le texte, le langage, le livre, le support, l'écrivain… ce qui amène à rendre flous les contours de la fiction et ceux de la réalité.

D'autre part, je regrette aussi les coquilles et fautes restantes; c'est dommage car une relecture supplémentaire les aurait de suite repérées.

Enfin, j'aurais aimé parfois un peu plus de descriptions, pour me figurer les lieux. J'ai toujours un peu de mal à me représenter dans mon esprit les décors, du coup quand il n'y en a pas beaucoup je suis un peu frustrée à l'idée de passer à côté de ce qu'a pu imaginer l'auteur. Mais je pense que c'est très subjectif, je suis assez nulle en représentation spatiale ^^ J'ai besoin que la feuille blanche soit déjà pré-dessinée :)


Je suis pleinement revenue dans le roman dans le dernier quart, malgré des questions qui subsistent et des petits détails qui peuvent troubler les passionnés de SF (comme les incohérences scientifiques). Cela dit, je pense que l'intérêt du roman n'est pas tant là que dans les questions universelles qu'il pose ensuite. Car au final, que la Terre soit noyée, cramée, ou aux portes de la Mort pour n'importe quelle raison, vraisemblable ou pas, on s'en fout un peu… Car l'important est la suite : comment survit l'Humanité ? Comment faire cohabiter ensemble des individualités aux objectifs différents avec un instinct de survie très personnel dans une collectivité ?
Et puis évidemment, le roman aborde des questions d'écologie, d'urbanisme (point de vue intéressant d'ailleurs, j'ai vraiment apprécié le propos et les idées relatives).


Alors, oui, parfois, j'ai eu des petits trous; mais l'auteur n'explique pas tout, à dessein. Au lecteur de trouver ses explications, d'imaginer, de remplir ces trous pour trouver les réponses. C'est certes déroutant, mais ça je m'y fais, et j'imagine relire ce roman dans 10 ans et avoir un autre regard, qui me permettrait de trouver d'autres réponses.


Un second roman, Prototypes, se place 1000 ans plus tard, dans le même univers. Nul doute que je le lirai pour compléter ma lecture, compléter mes petits trous et chercher des réponses aux questions posées.


Lien : https://zoeprendlaplume.fr/a..
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C'est avec une vraie curiosité que j'ai découvert cet atypique roman post-apocalyptique.
Car c'est par le biais d'une mise en abyme que l'auteur va nous raconter deux histoires distinctes qui se situent dans le futur mais à des époques différentes.

Pari risqué mais pari gagné car cette construction apporte une vision différente et surtout plus originale qu'un système de flashback classique.

Cependant j'ai eu quelques difficultés à me représenter ce(s) monde(s).
Il m'a manqué de détails techniques, sur la particularité de certaines infrastructures (comme les villes sous-marines par exemple) mais aussi d'explications économiques ou environnementales.

J'avoue que j'aurai apprécié 100 pages de plus afin de développer ces différents points qui m'auraient apporté un côté plus "réaliste" ou plus concret et auraient rendu la lecture plus immersive.

Mais l'atout indéniable est la plume de l'auteur. Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme du style poétique teinté de mélancolie qui apporte une dimension humaine aux événements dramatiques qui sont décrits ici.

Je souhaite à présent poursuivre la découverte de ce monde post Grand Bleu avec Prototypes, second roman de l'auteur, et qui aborde le thème des IA, mais mille ans plus tard.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Se remettre d'une apocalypse, surtout provoquée par l'Homme est un exploit mais qu'en est-il lorsqu'une deuxième arrive et qu'un virus essaye de tout décimer sur son passage ?

Second humanité nous plonge directement au coeur de l'intrigue où un virus commence à s'étendre rapidement et violemment. César scientifique est donc soupçonné et va tout faire pour essayer de stopper l'épidémie.

Lors de cette lecture, nous ne pouvons échapper au style de l'auteur. Toute personne est plus ou moins sensible à certains mais j'avoue avoir été très déstabilisée par celui-ci. Je l'ai trouvé étrangement lourd ou maladroit à certains moments. Et pourtant après avoir lu quelques pages des autres livres de l'auteur, je peux dire que ça ne va qu'en s'améliorant. J'ai carrément été plus happée par la fin du récit ou ses deux autres romans qui laissent transparaître une certaine fluidité.

En revanche, nous ne pouvons retirer à Adrien Mangold qu'il maîtrise son univers et nous plonge dans un post apo assez fascinant. Les océans ayant recouvert toute la Terre, seules 5 cités subsistent dans de très hautes tours. Franchement, j'aurais énormément aimé en savoir plus sur celles là car c'était fascinant ! Et pour en savoir plus sur celle-là, c'est sans compte sur la touche d'originalité apportée au roman !

Ici, Cesar va découvrir un récit. Et donc dans Seconde humanité ce n'est pas seulement un livre que nous lisons mais un livre dans un livre (ça sonne un peu livreception !). C'est d'ailleurs un passage que j'ai énormément aimé découvrir car ça apportait beaucoup de profondeur au roman.

Etonnament, j'ai d'ailleurs été très attachée à tous ces personnages que ce soit ceux de l'intrigue principal, que de ce récit-ception. On ne les découvre pas en profondeur mais cela est totalement normal puisque ce n'est que 400 pages séparées en 2 timelines. Et pour le coup, ça ne m'a pas du tout dérange car ils étaient tous plus ou moins intéressants !

En revanche, tout ce qui tourne autour de ce virus m'a laisser de marbre. Ce qu'il faut savoir c'est que c'est un récit divertissant sans pour autant aborder profondément la cause virale. En effet, j'ai trouvé les explications de propagation du virus, la fin, ou même l'intrigue secondaire très superficiels et j'ai donc eu du mal à "croire" à tout ça. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de facilités dans ce roman et c'est ce qui pêche le plus selon moi.

Pour conclure, ce n'est clairement pas un mauvais roman. Il est vraiment sympa à lire et divertissant mais en 400 pages dont la moitié est un "autre livre" il est compliqué de vraiment approfondir le tout. J'avoue ne pas avoir été réceptive à cette fin ni aux explications abordées. En revanche, le récit au milieu du récit était vraiment super intéressant mais avec une connexion à l'intrigue principale qui me laisse encore perplexe. L'univers reste vraiment sympa et on sent une net évolution dans la plume de l'auteur qui est fort agréable à lire. C'est donc vraiment à prendre comme une lecture pas prise de tête, qui nous entraîne dans un univers au background intéressant.
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La petite histoire
Nous sommes sur Terre après une apocalypse qui a provoquée la montée des eaux et la disparition d'une grande partie de l'humanité qui s'est réfugiée sur des îles verticales artificielles ou dans des cités sous-marines. Nous suivons deux temporalités : deux récits reliés par un manuscrit. Deux moments charnières, l'un se passant lors d'une épidémie virale et l'autre bien plus tôt avec un événement tragique.
Mon ressenti
J'ai apprécié de découvrir les deux histoires parallèles qui apportent de l'originalité et de la profondeur aux récits. Je me suis attachée aux personnages même ceux pour lesquels j'ai eu une aversion dès la rencontre. L'émotion est là et j'ai aimé découvrir au fur et à mesure les tenants et les aboutissants des intrigues. le rythme est soutenu et les points de vue permettent d'appréhender cette Terre futuriste exsangue et les lois qui la régissent.
Des échos avec notre société éclairent sur l'obscurité et l'asphyxie à venir, mais sans être anxiogène, l'action prenant le pas sur l'angoisse. En bref, une découverte qui apporte réflexion, émotions et plaisir de lecture avec l'enchâssement des récits.
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Pour mon premier roman des éditions de L'Homme sans nom, je commence très bien avec ce post-apo et ce virus qui décime l'humanité.

J'ai bien aimé les personnages, Séfria et Pino en particulier. L'univers de cette Terre où les eaux montent au point d'envisager la vie sous les océans et les mers. L'intrigue autour du virus. le livre dans le livre a été un régal et à permis de comprendre le passé qui nous a mené à cette pandémie.

Petit bémol pour certaines explications manquantes à mon goût mais ça ne change rien à l'intrigue qui est très prenante et cela n'a pas enlevé le plaisir de ma lecture. Je me dis que peut être on aura des réponses dans Prototypes qui se passe dans le même univers.
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