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3,8

sur 1379 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je lis les romans de Mankell comme ils viennent, sans tenir compte d'une quelconque chronologie et, à la lecture de celui-ci, apparemment, j'ai tort.

Ce n'est pas le Kurt Wallender habituel, plus espion que policier, dans un pays à la recherche d'un nouveau souffle, de sa liberté.
L'homme est désorienté, perdu, sans repère, alors qu'il nous a habitué à sa bonhommie, ses assurances, sa réflexion, ses intuitions, son sens du devoir, ses silences, ses décisions, ses appréhensions et son petit monde, son ex, son père, ses collègues, sa fille. Certes, ils y sont, différemment, moins mixés dans la trame, moins obsédants, présents sans l'être.
Il vient de perdre Rydberg, son maître, son mentor, son Pygmalion et ses questions si elles convergent, encore, vers Rydberg, sont moins applicables là où se trouve Wallander.

J'ai été déçu, ce qui ne retire rien au style de Mankell, égal à lui même, tranquille, sans jamais être ennuyeux. En fait, je n'ai pas su me dépayser, j'ai focalisé sur un acquit des aventures de Wallender, j'attendais Ystad, la Suède, une enquête de doutes, de rebondissements, les collègues habituels, un Wallender égal à lui même fédérateur et rassurant, calme et déterminé, bref notre Wallender.

Pourtant des rebondissements il y en a, l'enquête existe, elle est palpable, des gentils paumés et des méchants agressifs au double jeu en font partie, Baiba, il fallait bien la rencontrer pour qu'elle hante les rêves de Wallender dans les autres bouquins.

La force d'écriture de Mankell, c'est d'avoir su créer un héros en tous points semblable au commun des mortels, comme moi. Il n'y a pas ce sentiment dans Les chiens de Riga !

Donc mea culpa, je suis passé au travers, peut-être, mais c'est le moins bon, pour moi des Wallender.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ayant apprécié le premier de cet auteur j'ai voulu continuer cette série, d'autant plus que le troisième volet me fait de l'oeil. Et comme j'aime bien aller dans l'ordre pour suivre l'évolution des protagonistes je me suis donc plongée dans celui-ci.
Malgré que la quatrième de couverture ne me plaisait pas plus que ça.
Je ressors donc de ce livre avec un avis mitigé...

Tant tôt la tension est palpable, tant tôt c'est long... Et c'est ça qui m'a malheureusement coupé dans ma lecture, le manque de dynamisme, et les répétitions. (Ainsi que cette histoire d'amour,qui m'est apparue peut probable...)

En revanche j'ai aimé partir en Lettonie, je ne connaissais pas plus que ca et donc j'ai fais des découvertes.
J'ai aimé retrouvé Wallander, qui est toujours torturé...

Ici un canot s'échoue, il pense être vite débarrassé de cette enquête mais voilà tout ce passe pas comme prévu. le major qui lui vient en aide ce fait assassiner à son retour dans son pays d'origine la Lettonie, un pays en plein tourment... C'est de la que Wallander prend la direction de Riga...

Conclusion je vais lire le troisième étant donné qu'il m'attire et aussi parce que j'ai aimé Meurtriers sans visage, mais il est vrai que si j'avais commencé par celui-ci je suis pas convaincue que j'aurais poursuivis avec l'auteur et je pense que cela aurait était dommage...

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Je n'irai pas jusquà dire que c'est un roman dispensable mais ce n'est certes pas par celui-là qu'il faut debuter pour apprehender ce qui fait le charme de l'esprit Mankellien...
Afin d'elucider un double assassinat , Wallander se verra travailler en collaboration avec un major Letton , Liepa de son p'tit nom , major qui ayant fait chou blanc en Scanie , sera assassiné de retour au pays ce qui poussera le pugnace representant de l'ordre Suedois a enqueter hors de son perimetre habituel..
Et c'est là que le bat blesse ! Oubliées ces depressives representations de la Scanie hivernale , aux oubliettes les errances du solitaire inspecteur entrecoupées de rares elans de tendresse familiaux. . Comme dirait Delarue : y a comme un manque!! J'ai pas eu ma dose de noirceur et de desabusement ! Dommage...

Les chiens de Riga , à la niche !!
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Ce roman m'a réconcilié avec Mankell. Mon premier essai avait été plutôt décevant (c'était "L'Homme qui souriait"). Mais les introspections longues et répétitives du commissaire Wallender qui m'avaient un peu rebuté lors de ma précédente lecture, m'ont paru moins lourdes cette fois-ci et conféraient (comme cela était sans doute voulu par l'auteur) un côté très humain, très humble et fragile à cet enquêteur. le fait qu'il se fasse balader par ceux qu'il essaie de coincer rend le personnage encore plus pitoyable et donne envie de continuer à le suivre dans ses péripéties. Par ailleurs, l'ambiance de fin de guerre froide et de chute du communisme en Lettonie m'a beaucoup plu : Mankell rend très bien l'impression d'oppression, la sensation d'être observé, suivi, menacé sans cesse ; de même qu'il restitue aussi parfaitement la pauvreté du pays à l'époque (le roman a été écrit en 1991). Agréable surprise, donc.
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Je ne sais pas pourquoi, je pensais ne pas aimer Henning Mankell. Après deux lectures - un roman, un polar - il faut avouer que je m'étais trompée. Cependant, si Les chiens de Riga m'a enthousiasmée au début, le soufflé est retombé au fur et à mesure que je trouvais l'histoire improbable ou l'enquêteur un peu niais. Par contre, ça m'a donné envie de suivre l'évolution psychique de Wallander après une telle aventure, et de lire un roman letton pour mieux découvrir ce pays.
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Adeptes ou non du genre policier, tous les lecteurs devraient pouvoir y trouver leur compte, car au-delà des meurtres, des intrigues et des complots propres à ce genre, il y a aussi un contexte géographique et historique inhabituels bien documentés, des personnages aux caractères finement élaborés et même une histoire d'amour... Cette dernière justifie sans doute l'acharnement avec lequel Wallander s'implique pour résoudre l'énigme, prenant, à tout bout de chapitre, des risques que le commun des mortels considéreraient sans doute avec plus de prudence. Les situations tirées par les cheveux ont quelque chose d'agaçant, surtout dans leur répétition; mais cet irritant est grandement compensé par la qualité de l'écriture de l'auteur qui sait créer une atmosphère et tenir le lecteur en haleine jusqu'au bout du roman et, somme toute, lui laisser l'impression d'un bon moment passé avec son héros.
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Lecture plaisante, dépaysante, qui nous conduit de la Suède à la Lettonie à Riga, dans les années 1990. On retrouve les introspections du commissaire Wallander, et on apprend comment il a fait connaissance de Baiba ! Un bon polar.
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Un polar venu du froid. de la Suède à Riga, en Létonie, d'un district de police occidental à la police sous influence soviétique. 1991.

Un canot échoue sur le littoral avec à son bord deux cadavres bien habillés. Aucun indice. L'enquête ne parvient pas à se décanter. Un policier de Riga vient donner un coup de main au commissaire Kurt Wallander. Mais il est assassiné à son retour chez lui.

Wallander se retrouve plongé dans une enquête à rebondissement qui va le mener deux fois à Riga, d'abord officiellement, puis officieusement, et non sans mal.
Quelques frayeurs, quelques douleurs, des conspirations, des trafics de drogue en tout genre, des ''chiens'' prêts à tout pour obéir aux ordres de leurs supérieurs , un commandant de police verreux. Ils ont la gâchette facile, et la torture est toujours à l'ordre du jour.
Cependant parfois on se perd un peu dans tous ses rebondissements, et comme par hasard, Wallander a toujours la chance de son côté dans les moments difficiles. Cela semble même un peu trop!
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Un Wallander égaré en Lettonie suite à la découverte de deux cadavres dans un canot pneumatique. L'occasion pour Mankell de faire la lumière sur cette période charnière des états baltes, alors en plein bouleversement post-soviétique. L'histoire vacille un peu et l'action se perd à Riga, où l'inaction de Wallander devient le leitmotiv du roman tant et si bien que le lecteur se perd au détour d'un bâillement.
Il faudra un retour à Riga pour éclairer le roman d'un peu d'action salvatrice.
Après lecture, il semblerait que Mankell échoue là où le duo Sjöwall/Wahlöö avaient si bien réussi avec l'Homme qui partit en fumée. Notre couple d'auteurs avaient envoyé Martin Beck à Budapest pendant un chaud été des 70's et Beck s'était révélé à nous dans une complexité dont la finesse n'épargnait cependant pas la trivialité (eh, les jolies hongroises...). Mankell semble ici vouloir reprendre ce canevas pour le jouer à son propre compte. Wallander va se découvrir en héros volontaire, mais piégé par un monde extérieurs dont il ne maîtrise pas les enjeux. Là où pour Beck, l'enquêteur temporisait tout en gestion, Wallander est pris dans un troubillon, ses déductions lui semblent imposées de l'extérieur, Mankell tardant seulement à les livrer au lecteur. S'en suit une lecture ennuyeuse car toute en attente du susucre qui saurait exciter ces fameux chiens de Riga.
L'analyse de la Lettonie : grise, froide, vaincue, aux gens souffreteux, à la hiérarchie gangrénée, tout semble bien caricatural et manque sans doute de lucidité et de recherches plus approfondies.
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Le commissaire Wallender se retrouve à Riga suite à l'échouage d'un canot pneumatique rouge ayant deux cadavres lettons. Il doit aider la police de Riga à résoudre le meurtre de ces malfrats et celui d'un policier ayant participé à l'enquête sur le territoire suédois.
On découvre la ville de Riga et les enjeux politiques de l'époque avec l'indépendance. Pas mal.
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Deux hommes sont retrouvés morts sur un canot, exécutés d'une balle dans le cœur. Les corps sont identifiés : des criminels lettons d'origine russe liés à la mafia.

Meurtriers sans visage (1994)
Les Chiens de Riga (2003)
La Lionne blanche (2004)
L'Homme qui souriait (2005)
Le Guerrier solitaire (1999)
La Cinquième Femme (2000)
Les Morts de la Saint-Jean (2001)
La Muraille invisible (2002)
Avant le gel (2005)
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