Ça fait très longtemps que je n'avais pas été aussi déçue par une lecture. Je me suis ennuyée d'un bout à l'autre de ce roman pourtant peu volumineux (230 p.).
Je ne suis pas faite pour les romans contemplatifs et celui-ci prend son temps pour nous dévoiler son intrigue.
Henning Mankell prend le temps de présenter Joël, ce jeune garçon dont la mère est partie et qui ne vit qu'avec un père bourru (parfois tendre tout de même). Il prend le temps de poser le cadre, ce petit village, ses habitants, les habitudes de Joël. Et quand, enfin, survient l'accident, c'est pour mieux suivre les questionnements de ce garçon sur ce qui lui est arrivé.
L'écriture est charmeuse et se lit avec facilité. Cependant, et comme toujours dirais-je, quand un auteur « adulte » s'essaye à la « jeunesse », je suis obligée de me poser des questions sur le lectorat de ce roman. Je ne pense pas qu'un enfant de l'âge de Joël (soit une douzaine d'année) s'y retrouve dans cette lecture (en tout cas pour ceux que je connais). Il y a peu d'indication quand au lieu et à la temporalité de l'histoire, et pour des enfants qui ne connaissent par encore l'auteur c'est préjudiciable car ils peuvent difficilement s'identifier au personnage principal.
Au final un roman trop contemplatif pour les enfants, et peut-être pas assez consistant pour les adultes.
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