C'est dans le cadre de ma participation au challenge multi-défis 2019 que j'ai lu le dernier roman de
Ian Manook,
Heimaey.
Mais une nouvelle fois, je n'adhère pas. Comme dans
Mato Grosso, l'histoire est tirée par les cheveux. Les aventures, les dénouements sont écrits d'avance, aucun suspens. Et puis les personnages, on est dans le stéréotype parfait, avec le conflit parent/adolescent, le flic un peu borderline qui couchent avec toute son équipe et autre. Même si les moeurs des islandais sont libérés, si on en croit l'auteur, ce n'est pas obligatoires qu'elles occupent la moitié du roman.
Pourtant, l'autre partie du livre, c'est à dire la descriptions des paysages est grandiose, décrispation parfaite. Toutefois, un peu trop à mon goût, car cela empêche l'imagination.
Pour l'histoire, Jacques Soulniz, décide de renouer avec sa fille depuis le suicide de sa femme. Mais voilà, cela fait 3 ans qu'ils ne se sont pas parlés. Alors, pour tenter le tout pour tout, Jaques propose à Beckie de partir en Islande, renouer ou tout du moins essayer de se pardonner. Alors, que le voyage commence, le père et la fille sont suivis. Des mots leur sont laissés sur le parebrise, et chaque étape de leur voyage leur réserve une (mauvaise) surprise.
Et puis un soir Beckie décide de sortir pour le "petit samedi" de Reykjavík. Jacques mort d'inquiétude se lance à sa recherche à travers les bars de la ville. Jusqu'à tomber sur Kornélius. Amateur de salle de force, membre d'une choral de chants moyenâgeux, et policier à ses heures. du haut de ses 2m et 115 kilos, il va mener avec le français une course poursuite contre les démons de son passé, pour retrouver sa fille. Car oui Beckie a été enlevée...