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3,66

sur 383 notes
Je ressors mitigée de cette lecture. Un coup de coeur pour la description de l'Islande, car ce roman policier est aussi un guide touristique pour découvrir ce pays de lave qui change sans cesse d'apparence, c'est fascinant. Et c'est à travers le voyage de Soulnik qui revient dans ce pays après 40 ans pour le faire découvrir à sa fille Rebecca avec laquelle il est en froid depuis le suicide de sa mère. Lui montrer un pays qu'il a tant aimé quand il était jeune est pour lui, un moyen d'essayer de renouer avec sa fille. Mais dès le départ, il trouve des mots sur son parebrise et est suivi. Alors, ce qui m'a beaucoup gêné c'est qu'il ne se pose pas plus de question que cela sur tout ça. Il est inquiet, certes, mais si ma fille avait trouvé un oiseau mort dans son lit, j'aurais repris le premier avion pour la France. Donc, je n'ai pas vraiment adhérer à leur histoire. En revanche, celle de Kornélius, flic qui a subi comme beaucoup la dépression islandaise, laissant la majeur partie de la population, endettée, Kornélius, grand, fort, mais attachant car pas dans la norme, intelligent, couchant à droite à gauche et fasciné toujours par son pays. C'est lui la figure intéressante du livre, ainsi que la jeune fliquette Botty. C'est pour eux et pour les paysages islandais que je vais lire le deuxième tome en espérant être plus captivée par l'intrigue.
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Heimaey est le nom d'une petite île (13,4 km², 4000 habitants) située au sud de l'Islande, où se déroule la scène finale d'un thriller.

C'est le premier épisode d'une nouvelle série qui met en scène un policier atypique, Kornelius Jakobsson, un colosse plein de gentillesse qui chante dans une chorale de femmes une mélopée destinée principalement à des corbeaux.

En lisant le dernier ouvrage publié par l'auteur, je n'avais pas capté qu'il s'agissait du troisième épisode d'une série. J'ai donc décidé de revenir à sa source.

Je suis partagée : si vous avez l'intention de visiter l'Irlande, vous pouvez – ou pas – outre un sérieux guide touristique, vous munir de ce roman. Vous y trouverez les beautés époustouflantes de l'île décrites avec le talent évident d'un amoureux de la nature, ses mythes et ses traditions y compris culinaires, et aussi ses milliers de tremblements de terre, éruptions volcaniques, déserts de cendres, falaises de glace qui s'écroulent dans la mer déchaînée … et ses oiseaux de mer rancuniers et agressifs.

L'histoire est foisonnante. Elle commence avec un Français proche de la soixantaine, qui se souvient d'un séjour de jeunesse endeuillé par une mort violente, et qui souhaite revenir avec sa fille, post-ado un peu déjantée, dont il s'est éloigné. Il imagine que ce voyage longuement planifié, va leur permettre de se retrouver … Mais tout se ligue pour faire de leur séjour un enfer.

Sur cette île magnifique et terrifiante, les intrigues s'entremêlent. Trafic de drogue, mafia lituanienne, vengeance réactivée après plus de quarante ans, persécution anonyme, danger des réseaux sociaux, traditions sanglantes … On s'y perd un peu, il faudrait prendre des notes.

On finit par imaginer le Français comme un peu l'alter ego psychologique de l'auteur et le flic, taciturne et – c'est la loi du genre – souvent en dehors des clous de la procédure, qui finit naturellement par dénouer tous les fils de cette trame embrouillée, tour à tour glaçante et explosive.
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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La promesse était belle et l'équation réjouissante : Ian Manook + Islande = plaisir de lecture
Et puis : bof, bof. Ce fut long, roboratif et décevant.

Du beau pays , certes. du volcan, des fumerolles, des falaises, du basalte, du sable noir, du lichen, des bains chauds. de la violence et de la douceur dans le paysage. Mais là aussi ça peine à faire jaillir de l'émotion. Il n'y a pas ici la poésie de Jon Kalman Stefanson mais plutôt la froideur du guide touristique. Et ça ne prend pas vraiment. Les images n'apparaissent que difficilement, comme inaccessibles sur la rétine.
Les personnages sont peu attachants. Soulniz, tout particulièrement, est agaçant et tellement prévisible.
Beaucoup sont seulement esquissés et auraient mérité meilleur traitement.
L'intrigue, aussi plate qu'une mer sans houle, est bien capillotractée : la vengeance qui arrive plus de 40 ans après, ourdie par un homme dont on peine à comprendre les ressorts, sur fond de trafic de coke et de mysticisme.
On a un peu le sentiment que l'auteur a hésité entre plusieurs intrigues, paressant entre chacune comme entre chacune des interminables escales de Soulniz sur l'île.
Il restera les oiseaux, corbeaux ou fulmars, que l'on abordera désormais avec plus de circonspection.


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Après la Mongolie, allons nous promener en Islande, normalement un circuit touristique pas si touristique que ça ! le policier m'a fait beaucoup penser à Yeruldelgger physiquement et par son comportement, j'ai beaucoup aimé cette histoire et le style rythmé emmène l'histoire. Et en plus, je connais au moins un circuit si je vais en vacances en Islande.
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Très agréable à lire , un road-movie en Islande . On se demande pendant une bonne partie du livre quel est le personnage principal et ça change des lectures habituelles . C'est bien écrit avec des petits chapitres ce qui fait qu'on ne perd pas le fil de l'histoire. Les descriptions de l'Islande donnent envie de visiter ce pays . Un bon livre.
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Après l'extraordinaire trilogie mongole des « Yeruldellger », Ian Manook se lance cette fois-ci à l'assaut des fjords, lagunes, icebergs et volcans islandais.
Malheureusement, on a du mal à retrouver la verve et la puissance des aventures mongoles. le road trip de Soulniz et de son ado (tête à claque) de fille Beckie (aidés de Kornélius, le flic géant local en perdition) patine un peu. Comme leur 4x4 sur les pistes boueuses de l'île. Il faut dire que la vengeance (très) ancienne (40 ans, rien que ça !) à laquelle doit faire face Soulniz est totalement rocambolesque (et, il faut bien le dire, parfois à la limite de l'incohérence).
Reste donc un polar touristique à lire comme un guide (on peut suivre la progression des héros sur la carte de l'île), agrémenté de descriptions lunaires de paysages et de légendes, ainsi que de considérations sociologiques bien senties sur la vie en Islande après la grave crise de 2008.
Mais l'intrigue n'arrive pas à se hisser au niveau du guide et du documentaire, empêchant de nous faire oublier les vastes steppes mongoles et les bas-fonds d'Oulan-Bator. Il faut dire que la barre était tellement haute…
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… une forme de guide touristique original.

La particularité des romans de Ian Manook que j'ai lus - et notamment celui-ci - est que la Géographie supplante bien souvent l'Histoire et l'histoire racontée , policière de surcroît. Les lieux bien souvent remarquables, les paysages extraordinaires, les sites exceptionnels voire le climat sans cesse changeant comme ici en Islande sont superbement et précisément décrits. On
a une envie irrépressible d'aller les retrouver, de suivre les itinéraires empruntés, d'humer les atmosphères… Cela en fait …
une forme de guide touristique original.

… personnages particulièrement attachants.

Les héros et héroïnes -souvent malgré eux et elles - de ses histoires sont complexes et recèlent des
secrets parfois inavouables. Dans ce roman on retrouve la figure du père qui a besoin de se racheter auprès d'une fille avec qui il a perdu toute relation de confiance. Il veut lui offrir un cadeau magnifique avec ce périple islandais qui se transforme rapidement en course poursuite par de mystérieux poursuivants qui harcèlent le couple père/fille. Autour d'eux gravitent un policier façon viking, un jeune marin en fuite, une animatrice clownesse d'auberge de jeunesses, un mafioso scandinave… formant une galerie de …
…personnages particulièrement attachants.

… boucle perpétuelle qui intrigue et amuse.

Quant au style de l'écriture on côtoie les sommets en matière d'efficacité et de maîtrise. Tour à tour nerveux, haletant, flamboyant, descriptif, nonchalant … le style nous embarque et permet de ne pas lâcher le roman sans abuser des trucs et astuces des « page turners ». Avec des originalités comme cette marque de fabrique de Ian Manook qui consiste à intituler ses chapitres en recopiant la fin de la dernière phrase de celui-ci. Une forme de…

… boucle perpétuelle qui intrigue et amuse !!!
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Pour agrémenter mon voyage prévu en juin pour l'Islande, j'ai décidé de lire ce livre de Mr Manook, rencontré pour l'occasion au salon de Vannes l'année dernière.
Ce roman est "pile poil" ce qu'il me fallait, c'est un tour l'Islande associé à une enquête policière, l'ambiance froide rendue par des paysages surréels apporte un plus, et nous plonge dans cet univers rude et mystérieux.
Les relations père - fille sont particulières mais nous font vibrer d'émotion tout au long du parcours. Un très bon roman.
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Ceux qui ont aimé Yeruldelgger, les plaines de la Mongolie, les légendes et la magie seront comblés. Ian Manook propose ici un roman assez semblable de par des descriptions tout aussi époustouflantes et de par son héros principal Kornélius tout aussi magnifique que Yeruldelgger.

Kornélius, attachant, indépendant mais surtout désobéissant, est confronté à un enlèvement, au folklore islandais et à la mafia lituanienne.
Nous sommes forcé de suivre trois pistes. Une disparition volontaire, des gangsters et la vengeance.
Faut le faire! Faut dire que Manook adore complexifier ses intrigues.

Une écriture débridée et pleine d'humour. Ian Manook nous fait visiter une Islande spectaculaire et attrayante.
Vous aurez souvent l'impression de lire un guide touristique et serez porté à visiter différents lieux sur Internet.

Une bonne lecture, très divertissante.
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Tout part d'un bon sentiment. Celui d'un père, Jacques Soulniz, qui veut retisser des liens avec sa fille, Rebecca, qui semble lui en vouloir énormément.
Et pourquoi pas un périple en Islande, pour lui faire découvrir ces paysages qu'il a arpenté dans sa jeunesse avec sa bande de potes, en juin 1973 ?
Hélas, rien ne se déroule comme prévu et le voyage vire au cauchemar lorsque Rebecca disparaît.
Pourquoi ?
Fugue ?
Enlèvement ?
Le lecteur, comme le père et Kornélius, un policier embarqué par hasard dans toute cette histoire, se posent la question.
Kornélius est machiavélique.
Les épilogues sont nombreux car les affaires sont embrouillées.
L'Islande est le pays de "la violence immobile", de la nature impitoyable et grandiose. Elle participe de plein droit à l'histoire.
Quant aux corbeaux, j'en ai appris de belles sur eux ! C'est que c'est rancunier ces petites bêtes-là ( cf Hitchcock ).
« Je crois qu'il faut vraiment admettre que nous sommes un peuple un peu à part » conclut parfaitement le propos.
Un suspense étincelant comme le ciel d'Islande après la tempête.
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