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Issu d'une famille Arménienne immigrée en France , Agop décide de répondre à l'appel de Staline et part en Arménie pour préparer le retour au pays de toute la famille. Mais le rêve devient très vite un cauchemar. le retour s'avère quasi impossible, Agop et tous les migrants se retrouvent prisonniers de l'URSS de Staline, d'un système totalement fou et meurtrier. En France la vie continue avec Haïgaz et sa femme Araxie qui rêve de retrouver sa petite soeur Haîganouch dont elle a été séparée en Turquie, et la femme et enfants d'Agop. le roman se déroule sur 3 plans, la France, l'URSS d'Agop et l'URSS de la petite soeur Haïganouch. Un roman captivant grâce auquel on prend conscience de la dureté des régimes totalitaires et de la folie du système mis en place par Staline. La peur, l'arbitraire, la méfiance, la violence, le meurtre personne n'est à l'abri.
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J'avais beaucoup aimé L'oiseau bleu d'Erzeroum et m'étais promis de ne pas tarder à lire la suite, et puis le temps passe, beaucoup de nouvelles sollicitations (merci les amis) et il a fallu les retours de mes deux amies (Nicolak et HundredDreams) pour me décider.

J'ai autant aimé ce tome que le premier, même si ce n'est pas exactement pour des raisons identiques. On voyage moins que dans le premier, on aborde moins d'évènements historiques différents. Mais paradoxalement, j'ai plus appris ici. Je ne connaissais absolument pas cette tragédie (encore une) ayant frappé les Arméniens partis en Russie sur la foi de promesses mensongères.

La plongée dans cette URSS sous le joug de Staline d'abord puis de Khrouchtchev est glaçante. Un pays où l'arbitraire règne, où les puissants d'aujourd'hui seront les réprouvés de demain, où la peur assure la domination et la puissance de l'état :
« La quatrième raison de ces déportations, c'est bien évidemment de faire régner la peur. La peur, camarade, ce sentiment qui retient chaque individu de se rebeller contre l'État ou le Parti. Qui lui enlève l'idée même d'en parler à quiconque. Cette peur, camarade, qui t'habite en ce moment de me voir ajouter ton nom et ceux de tes enfants sur n'importe laquelle de ces listes. »

J'ai retrouvé par Ian Manook la même analyse que celle de Padura dans L'homme qui aimait les chiens. Ces régimes tyranniques tiennent par la peur, la crainte de l'autre, de la dénonciation. Ce sont des pays où nul ne peut se sentir en sécurité, où l'on ne peut se fier à personne, et c'est terrifiant.

J'ai retrouvé dans ce tome tout ce que j'aime chez l'auteur, cette capacité à mêler l'histoire de ces personnages à L Histoire avec un grand H, cette richesse dans l'évocation de la vie de cette diaspora et de ses coutumes. Je me suis régalée en pensée à la description de ces plats typiques. J'y ai retrouvé surtout l'amour profond qu'il porte à ceux qui sont sa famille, qu'il fait revivre ici. J'ai aimé encore une fois partager pendant quelques années leur vie. Les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai mieux découvert le personnage d'Agop, qui prend malgré lui le devant de la scène dans une bonne partie du livre.

Un tome traversé à nouveau d'horreurs, mais aussi de moments de bonheur, de douceur. Des personnages que je ne suis pas près d'oublier.

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Très beau roman qui nous plonge dans l'histoire bien trop méconnue des arméniens. Nous suivons le parcours d un homme, un jeune père de famille qui après la 2nd guerre mondiale abandonne la France dans l espoir de recréer son pays l'Armenie. Son destin Albi que celui de ses compagnons de route se révèlent tragique sur un territoire aux mains de l'URSS.
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Quelle tragédie que ce peuple arménien endure. Et après ce génocide certains se retrouvent prisonniers des soviétiques avec leur système de terreur. On retrouve l oiseau bleu, la poétesse séparée des siens , qui se cache et parle à la lune pour transmettre des pensées à sa soeur.
Ce livre magnifique nous arrache le coeur en nous faisant connaître ces déracinés qui maintiennent leur arménie dans leur tradition , chanson , cuisine, cérémonies.
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Il existe des destins singuliers, des récits de vie inimaginables, de ceux qui participent au mouvement de l'Histoire.

« Être l'enfant d'une diaspora, c'est devenir un nomade culturel, même si le nomadisme n'est en fait qu'une technique de survie en milieu hostile… »

Ce deuxième tome, qui retrace l'incroyable parcours de vie des grands-parents de l'auteur, est une belle histoire de survie, d'identité, de famille et de résilience.
C'est en compagnie de NicolaK (@NicolaK) que j'ai poursuivi cette fresque familiale qui court de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à la déstalinisation et l'arrivée au pouvoir de Khrouchtchev. Je te remercie Nicola car il m'est difficile de dire si je l'aurais lu seule, tellement le premier tome contenait plusieurs scènes quasiment insoutenables. Je l'ai commencé avec appréhension, mais très vite, la maîtrise parfaite de la psychologie de ses personnages, leur sensibilité, leur vie emportée par le flot de l'histoire m'ont absorbée.
Quel récit instructif et émouvant ! Ce roman construit sur l'alternance de deux voix m'a plongée littéralement dans le régime stalinien autour des années 50, avec, en toile de fond, le rapatriement de la diaspora arménienne en URSS, les répressions politiques et la déportation de masse des Arméniens dans les goulags d'Iakoutsk en Sibérie.

*
Si « L'oiseau bleu d'Erzeroum » m'a entraînée dans l'enfance de Araxie et Haïganouch, deux soeurs rescapées du génocide arménien, « le chant d'Haïganouch », lui, débute en 1947 : à l'appel de Staline, du PC français et des instances arméniennes, Agop décide de quitter la banlieue parisienne pour rejoindre la République Soviétique d'Arménie et voir si un avenir est possible pour sa famille.
Il rêve de participer au grand projet de construction d'une nouvelle Arménie, de redevenir arménien dans son propre pays. C'est un dur à cuire et certainement pas une personne naïve, pourtant, il va se laisser séduire par les promesses mensongères de Staline et se laisser prendre dans les rets de la politique et du pouvoir.

Agop se sent en effet trahi par la France de Vichy : pour lui, elle n'a pas tenu ses engagements en considérant les Arméniens comme des étrangers alors qu'ils ont combattu dans l'armée française ; de même, en suspendant les naturalisations et en les plaçant sur la liste des déportations vers les camps allemands.
Alors, malgré les mises en garde de sa famille, il embarque pour l'Arménie soviétique, sur le Rossia, un ancien paquebot ayant appartenu au 3e Reich.

Très vite à son arrivée, Agop déchante : l'administration soviétique les abandonne dans un pays qui ne veut pas d'eux. Cette terre d'espoir n'était en définitive qu'une chimère, un joli songe auquel il se raccrochait éperdument.

« Les ordres du camarade Staline sont clairs : il ne doit rester en Arménie que des Arméniens communistes et nés en Arménie soviétique. »

Livré à lui-même, Agop décide de revenir en France, mais les portes de l'URSS se referment sur lui.
Alors que beaucoup d'Arméniens partis de France se résignent à vivre en URSS dans la misère et la soumission, Agop décide de s'évader.

*
La deuxième voix est celle de la plus jeune des deux soeurs, Haïganouch, séparée de son aînée lors du génocide de 1915. C'est en union soviétique que le lecteur la retrouve. Devenue poétesse et pianiste renommées, son destin croisera plusieurs fois celui d'Agop sur le chemin de l'exil. J'ai aimé leur force morale à tous les deux, les valeurs qu'ils défendent.

« Ô pays que j'aime et quitte à la fois
Dans ma tête leur haine éteint le soleil
L'exil est une mort à nulle autre pareille
Je t'aime dans le noir, et te quitte malgré moi

Des scarabées dorés sous les eucalyptus
Ne reste qu'un bâton tombé dans la poussière
Maman est morte, dans la cour, sans prière
À leur rage qu'aurions-nous pu donner de plus ?

De viols en abattoirs, à manger l'immonde
De haines en offenses, sans pitié ni remords
On nous a chassés loin, on nous a voulus morts
Sous le même ciel que le reste du monde. »

*
À travers le destin de cette famille arménienne, c'est aussi un récit lucide et triste sur notre condition humaine et le poids du déracinement.
Il se dégage beaucoup d'émotions dans ces pages où les déportations et l'enfer des camps de travail russes, les arrestations arbitraires et l'exil forcé, les purges et les massacres tentent d'anéantir toute trace d'humanité. Les atrocités commises et les exécutions sommaires, les conditions de vie et de travail dans les goulags, l'usure physique et psychologique, la peur et les lâchetés, les humiliations, révèlent en même temps ce qu'il y a de plus beau dans l'homme : la dignité et le sens de la solidarité, la force et le courage, l'amitié et l'espoir, l'amour et la tendresse.

« En 1949, Staline a fait déporter vers la Sibérie 40 000 Arméniens dont une très grande partie des rapatriés de 1947… »

*
Entre mélancolie et nostalgie, ce roman puissant et prenant, douloureux et émouvant, m'a tenu en haleine jusqu'à la toute dernière page. L'écriture, sensible et profonde, rend les personnages beaux et touchants. Plus romancé, certains moments du livre sont tout de même bouleversants, même s'ils n'ont pas la dureté et la puissance émotionnelle du premier tome.
Entre instants de bonheur et tragédies, les destins d'Haïganouch et Agop semblent s'entremêler, se répondre en un jeu de miroir où la destinée humaine rencontre l'universel.
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Après les massacres, après l'arrivée en France de ces survivants, place à de nouveaux massacres.
Ici la lumière est braquée sur la Russie soviétique et ces monstres sanguinaires que furent Staline, Beria et leurs sbires.
Un régime de terreur. de mort, de déportation, de goulag. Pas si vieux que cela.
Et à côté, la vie qui continue rue du Hêtre Pourpre. Avec ses naissances et ses mariages, ses joies et ses chagrins.
Ian Manook ne pouvait pas dresser un plus bel hommage à ses parents et grands-parents.
Un grand, très grand roman. Dur et difficile. Mais qu'il faut lire pour ne pas oublier.

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Une petite semaine que j'ai terminé ce livre et l'émotion m'étreint encore.

Tout d'abord, je tiens à remercier ma Sandrinette (HundredDreams) de m'avoir accompagnée pour ce voyage dans le passé.
Celui de l'auteur, mais aussi un peu le mien.

À la fin de L'oiseau bleu d'Erzeroum, nous avions laissé Araxie, Assina (renommée Haïganouch), Agop et Haïgaz à Meudon, rue du Hêtre Pourpre.
Ils ont constitué une communauté, parmi d'autres Arméniens.

Mais voilà qu'Agop cède aux appels des sirènes, du moins de Staline, du PCF et des organisations arméniennes de France.

"Tous les Arméniens du monde sont les bienvenus en URSS. Une République d'Arménie les y attend, fière et indépendante, pour reconstuire leur pays et leur histoire."

Vous je sais pas, mais moi j'ai tiqué direct.
Mais bon, Agop décide d'y aller malgré les objections de sa famille : sa femme, ses amis, ses enfants...
En 1947, il embarque à Marseille...

Le livre est constitué de plusieurs parties, et nous allons donc suivre simultanément : Agop en URSS... Haïganouch (la soeur d'Araxie. Les deux femmes ne savent pas ce qu'est devenue l'autre), et bien entendu, le reste de la famille restée en France.

Pour Agop, je ne vais pas spoiler, mais nul besoin de moi pour imaginer ce qu'il trouve en Arménie Soviétique.
Et encore, mon imagination n'aurait pas suffi pour décrire le régime de Staline et ce qu'il se passe dans cette Arménie Indépendante. Je mets une majuscule, c'est un mot-clé.

Il y fait cependant la rencontre de Zazou, orphelin qui devient son ami et qui lui rappelle le fils qu'il a laissé en France, bien qu'il soit plus âgé.

Pour Haïganouch, nous la retrouvons mariée, avec un fils. L'essentiel du reste de son histoire se passe en Sibérie.

Concernant la famille, ils continuent à vivre en attendant le retour de Agop.
Araxie est une excellente cuisinière, et m'a rappelé ma chère tante Anna, qui préparait tous ces plats, sans parler du fameux turc, qui permet de lire l'avenir dans le marc.

La chaleur et l'affection qui lie tous ces gens m'a souvent fait monter les larmes aux yeux.
J'ai connu tout ça quand j'étais gamine et puis une fois plus grande, je suis bêtement passée à autre chose.

On s'attache aux personnages, même à certains de ceux qui sont de l'autre côté de la barrière, si l'on peut dire.
La plume de Ian Manook est magnifique.

C'est un excellent récit qui m'a plus d'une fois fait monter des larmes, de joie ou de tristesse.

Cette lecture ne me laisse pas indemne, tout comme celle de L'oiseau bleu d'Erzeroum.

Un seul chapitre m'a semblé long... la politique et moi... mais il était loin d'être inintéressant.
Pardonnez-moi ce retour très édulcoré. Les mots me manquent et j'ai fini par coucher ceux-ci parce que je n'aurai pas mieux.

Je conseille vivement ces deux tomes à tous mes amis, et autres lecteurs qui tomberaient sur ma modeste critique.
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Le chant d'Haiganouch est le second tome de la série dans laquelle Ian Manook rend hommage à sa famille qui a subi le génocide des arméniens dans le premier quart du 20ème siècle. On y retrouve la grand-mère de l'auteur, Araxie et sa soeur de coeur, installées, en famille près de Paris où elles font revivre leurs traditions et semblent retrouver une vie apaisée après avoir échappé aux horreurs de la déportation. Mais l'idée de rebâtir leur nation et l'appel de Staline à s'installer en URSS poussent bon nombre d'arméniens à retourner au combat. Ce sera le cas d'Agop qui repartira pour venger son pays. le récit de son parcours retrace des faits historiques et l'inhumanité dont peuvent être capables des diables ayant du pouvoir tout comme les petites mains qui exécutent les ordres. Nous retrouverons Haïganouch, la soeur aveugle d'Araxie, sur les bords du lac Baïkal, où elle vit de son art, chanteuse et poétesse. Séparée de sa soeur pendant le génocide, elle a, elle aussi, échappé aux massacres mais reste la cible de ses anciens bourreaux. J'ai beaucoup aimé suivre ces vies dispersées pleines d'insécurité qui me renvoyaient sans cesse à la question des retrouvailles. Seraient-elles possibles ? J'ai enragé dès le début de ce tome face à la détermination d'Agop d'y retourner. J'ai tremblé face aux risques pris par Haïganouch… Cependant cette fresque familiale, m'a tenue en haleine comme un bon roman. L'insensé reste bien sûr que cette saga historique fait référence à une réalité dont on voudrait qu'elle ne se reproduise plus, qu'elle soit une leçon aux yeux du monde. Hélas, l'histoire et l'actualité nous montre que ces horreurs se réitèrent et se réinventent toujours plus violentes…
Lecture partagée avec @Gwen21, @Sylvaine, @Syviedoc, @tomsoyer
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Une épopée familiale et historique sublime et tragique sur le génocide arménien et la diaspora. L'auteur s'inspire des récits de sa grand-mère et nous entraîne dans un fabuleux voyage entre Occident et Orient, en Europe, en Union Soviétique et aux Etats Unis de 1915 à 1960 !

Juste après "l'oiseau bleu d'Erzeroum",

De 1947 à 1960, d'un enfer à un autre.
La suite de l'histoire arménienne : le retour au pays sous le joug soviétique.

Agop succombe aux promesses de Staline et décide de repartir en Arménie "soviétique". le désenchantement est quasi immédiat. Suite à ses désillusions, piégé, il n'a qu'une seule obsession : retourner en France, là où il s'était établi.

On retrouve également en Sibérie, Haïganouch, poétesse aveugle talentueuse.

L'arbitraire avec les emprisonnements, les persécutions dans les camps, les goulags domine en URSS.

Ces deux romans sont brillants : richement documentés, ils nous dépeignent les enjeux économiques, politiques, religieux qui peuvent créer des tensions entre les pays.

Ce sont des récits particulièrement durs, révoltants et touchants...
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Autant le dire tout de suite, il vaut mieux avoir lu le tome 1 (l'oiseau bleu d'Erzeroum) car les personnages et leur quête ont un sens qu'on comprend mieux dans la chronologie.
Ce roman historique, qui commence en 1947, nous parle du sort de la diaspora arménienne en France et de ce désir de reconstruire l'Armenie lorsque Staline incite les exilés à revenir sur leurs terres...
On suit toujours l'épopée familiale des soeurs tertchounian, Araxie et Aiganouch.
Les familles se sont agrandies, Haigaz est marié à Araxie et Agop à Haiganouch (Assina).
Haiganouch (la vraie soeur d'Araxie)est exilée avec son fils Assadour en Sibérie et connaîtra le froid, la misère, les atrocités du régime stalinien
Agop, va partir en Arménie, à Erevan, et cette tête brûlée, plein d'espoir pour son peuple, va tomber de haut. La dictature de Staline trompe son monde, à coup de purges, de déportations, de déplacements des frontières... La peur d'être éliminé par le KGB créé une paranoia permanente.
Le climat est glacial et lourd, on louvoie avec les personnages entre la menace de mort système d'pour survivre.
A travers la vie de ces courageux Arméniens, inventifs, travailleurs et déterminés à vivre et ensemble, c'est une saga pleine de vie, de rebondissements, de pleurs et de rencontres salvatrices, qu'écrit Ian Manook (c'est l'histoire de sa famille). On traverse l'Europe et l'Urss, en bateau, en camion. Les soeurs se retrouveront elles ? Les contraintes, l'immensité du territoire les sépareront elles définitivement ?
Il y a dans ce livre, le chant d'Aiganouch, aveugle ( devenue , en Sibérie, la Doudorova), concertiste passionnée de Liszt, qui voyagera, en concert, par la poésie, par le jazz manouche de Zazou, le camarade d'Agop... Un leitmotiv musical qui entretient l'espoir quand tout semble perdu, et qui fait le lien entre les destins tumultueux, tragiques, comiques et surprenant de toute cette "smala".
Ce roman est un vrai coup de coeur car il permet de comprendre ce peuple arménien dans sa diversité, ses origines, sa culture et plus largement ce qu'est l'exil, la solidarité d'une communauté. Oh, certes, on est secoués par la violence de la dictature'stalinienne. C'est très bien écrit, avec du rythme, de courts chapitres, alors c'est un roman noir, mais j'ai passé un très bon moment de lecture et de voyages et je garde en tête ce chant d'Aiganouch, le regard vers le ciel...
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