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Citations sur Yeruldelgger, tome 3 : La mort nomade (138)

— Eh bien amène-le-moi et je n’aurai pas besoin d’un atelier de sérigraphie pour imprimer son visage sur le premier rocher venu.
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Elle se demanda si leur grand sourire niais avec le regard écarquillé faisait aussi partie de la panoplie de Bieber, ou si elle était tombée sur des idiots du village. L’idée lui arracha un léger sourire qui élargit d’une oreille à l’autre celui des deux imbéciles.
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Tout ce qui permet de comprendre les gens permet de comprendre leurs actes.
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— À l’intérieur, la gamine ne dort plus et les parents non plus, mais personne ne parle. Par honte. Parce que si c’est douloureux pour le corps de la gamine comme pour le cœur des parents, c’est toléré par la tradition pour la fierté des garçons. Et quand par hasard un enfant naît, la honte est toujours là et la tradition veut que la gamine, devenue femme malgré elle et à cause des autres, aille vivre dans sa propre yourte un peu isolée du campement.
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– Mais vous occuper de quoi ? D’aller faire la guerre à Djebe ? Avec vos bécanes de tarlouzes ? Avec vos bides à bière par-dessus vos bites molles ?
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— Les traditions des uns sont toujours le carcan de l’oppression des autres, répliqua Tsetseg d’un ton qui coupa court à leur discussion.
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— Mais je ne voudrais pas heurter votre pudeur de vieille fliquette lesbienne frustrée en uniforme de mec.
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Le jour où une des deux forces cède, le réajustement en surface dégage des énergies qui font d’Hiroshima un pet de mouche dans un orage cosmique.
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— Si tu as peur, ne fais pas, si c’est fait, n’aie plus peur !
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– La plupart de ces ninjas étaient d’anciens nomades. Ils avaient vécu jusqu’ici en chérissant leur steppe comme leur propre mère, et voilà maintenant qu’ils l’étripaient à coups de pelle, pour un dollar d’or par jour, que leur arrachaient des intermédiaires cupides pour le revendre à des passeurs chinois.

– Putain, ils se les faisaient pourtant en or ! jura Ganbold, admiratif. Jusqu’à quarante dollars par jour quelquefois. Mille par mois, vous vous rendez compte ?

Yeruldelgger se rendait compte. Trois fois le salaire moyen dans leurs rêves de richesse, mais pour trois mois d’été seulement. Une misère pour échapper à la misère, et en échange, toute cette terre épuisée, détruite, inutile.

Rien ne repousserait plus dans ces herbes stériles, écrasées sous les remblais, brûlées par les acides et lessivées par les ruissellements.

Plus aucun troupeau ne viendrait y pâturer. Des chevaux sauvages s’y briseraient les antérieurs, les yeux fous de panique, en trébuchant dans les trous d’eau sous les orages.

Et les loups écœurés n’oseraient même plus dévorer leurs carcasses encore vivantes, effrayés par la cruauté des hommes envers leur propre territoire.
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