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Citations sur Yeruldelgger, tome 3 : La mort nomade (138)

— À mon avis, tout ce que pourrait trouver un expert, fût-il de Miami ou de Las Vegas, ce serait de la graisse de canard, du vomi de Français et de la vodka de contrebande.
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– Je crois que tu peux baisser ton arme, dit-il.
– Tu crois que tu pourras baisser la tienne ? se moqua le gamin.

Il ne comprit pas tout de suite. Puis se rendit compte qu’il était nu dans la nuit et que son corps épuisé n’était pas repu.

Il se retrouva comme un idiot à regarder son sexe bandé, comme s’il lui intimait du regard l’ordre de reprendre ses esprits.
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— Tu crois ça, toi ? Elle savait que je parle français !
— Et alors, je savais bien, moi, que tu n’avais pas fait l’amour depuis quatre mois.
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— J’aurais préféré que tu voies en moi un guerrier conquérant plutôt qu’un vieil homme qui défèque.
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Elle prit le crâne des mains de l’homme et l’examina attentivement. Yeruldelgger s’approcha d’elle.
– Et tes cadavres piétinés ?
– Ce n’est plus mon affaire. Mon supérieur prend les choses en main depuis Dalanzadgad et un légiste est descendu d’Oulan-Bator en hélico.
– Un légiste ?
– Oui, une en fait, et d’ailleurs elle te connaît. Quand je lui ai expliqué avoir rencontré un emmerdeur d’ex-flic têtu comme un onagre, elle m’a dit de te passer le bonjour si je te revoyais.
– Le bonjour ?
– Oui, et même un peu plus que ça si j’ai bien interprété la douceur de sa voix et la couleur de son regard.
– Oui, bon, tu n’enquêtes plus sur les cadavres du pont, alors ? s’intéressa-t-il de nouveau pour changer de sujet.
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– Je peux jeter un œil ?
– Non, passe ton chemin avec ta petite bande d’allumés et laisse-moi gérer ce carnage.
– Ce n’est pas un carnage…, coupa Tsetseg.
– Foutez le camp ! Foutez le camp ! hurla la lieutenant en dégainant à nouveau son arme.
Le vieux Tokarev valdingua dans les airs dans la seconde où la lieutenant le brandit vers Tsetseg.
– Ah, tu vois, jubila Ganbold, je t’avais dit qu’il savait faire ces trucs à la Shaolin. T’as rien vu venir, hein ? Comme pour moi. Il est trop fort, grand-père ! Ce type, c’est Donnie Yen dans le corps de Chuck Norris, c’est…
Le gamin partit en vrille par-dessus son cheval, propulsé hors de ses étriers par la pointe du pied de Yeruldelgger.
– Écoutez-moi tous bien attentivement, articula celui-ci, déjà fatigué par ce qui s’annonçait. Je ne veux pas retomber dans les travers de mes colères. Je suis sincèrement venu dans le Gobi me reconstruire dans la paix et l’harmonie. Je ne suis plus flic, je ne veux pas le redevenir, et je ne veux plus être violent. Mais là vous commencez tous sérieusement à me chauffer les mantras alors je vais faire court : oubliez-moi.
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– Morbicabre et beau, approuvèrent les autres en descendant du van.
Devant eux, l’homme nu était allongé sur le dos, comme enroulé sur un rocher. Son corps, cambré au-delà du probable, épousait très exactement la forme de la pierre presque ronde. Jusqu’à sa nuque. Jusqu’à ses bras désarticulés aux épaules et tendus au-delà de sa tête renversée, lestés par une lourde pierre au bout d’une corde nouée à ses poignets. D’un côté ses pieds étaient attachés à la base du gros rocher et de l’autre cette pierre immobile pendait dans le vide et l’étirait, cintré, sur le rocher lisse.
– Il est mort ? demanda Erwan sans oser s’approcher.
– Qui a fait ça ? gronda Zorig.
– Je n’en sais rien. Une sorte de crime rituel peut-être…
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Mais l'image qui lui déchirait le cœur, c'était celle des bulldozers qui raclaient et arrachaient la mince couche de terre arable avant de laisser les excavatrices et les foreuses creuser la roche. Cette fine couche de terre dont les nomades avaient préservé le fragile équilibre pendant des siècles, acceptant de se déplacer avec maison et famille deux ou trois fois par an pour ne pas l'épuiser. Et voilà que des hommes venus d'ailleurs rasaient tout pour de l'or qui ne resterait même pas chez eux.
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Ma patience a des limites que l'insolence raccourcit très vite.
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Si tu as peur, ne fais pas, si c'est fait, n'aie plus peur !
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