Villa Imago

J'adore Eric Marchal… mais, là, je ressors complètement déçue de cette « Villa Imago ».
En effet, j'ai dévoré quatre de ses romans, j'ai adoré leur côté historique avec, à chaque fois, un apport documentaire médical.
Je conçois parfaitement que l'auteur ait eu envie de changer de registre mais, personnellement, je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre.
La trame est cousue d'avance, le style simplissime au possible, les personnages très (trop) stéréotypés et l'humour tombe à plat. En fait, on dirait du mauvais Legardinier (qui, lui, quand il est bon… a le mérite d'être comique!).
Déçue, déçue et tellement déçue!
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La villa Imago est un passage pour les personnes mortes ou en voie de mourir. Un passage avant leur réincarnation. Imago, comme la chenille après sa mue en papillon. Les personnages se préparent à leur prochain départ de la villa pour retourner sur terre sous l'oeil de Mathias, le régisseur, personnage calculateur. Mais cette villa ressemble terriblement à la vie sur terre. Il n'y a pas de magie. Les scènes, les épisodes s'enchainent sans émotion. Eric Marchal nous offre une vision trop terrestre de ce passage. Les personnages sont peu crédibles. Ce sont des caricatures. L'arrivée de l'écrivain est abracadabrantesque. On est loin, très loin des très bonnes histoires écrites précédemment par Eric Marchal. Dommage - ce dernier roman m'a déçu.