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EAN : 9782758119296
96 pages
Sedrap (23/05/2014)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Depuis plus de 25 ans, la collection Lecture en tête propose une sélection de romans illustrés et attrayants, écrits par des auteurs reconnus et adaptés à tous les niveaux du cycle 2 et du cycle 3. La collection offre un large choix de genres littéraires et privilégie des thèmes actuels, proches des préoccupations des enfants. Une diversité qui permet de développer le goût de lire et la culture des élèves. Résumé : Moi, Martin, 12 ans, élève d'un collège de banlieue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Sedrap et Babelio, en particulier Nicolas, pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse.
Certes ma critique est tardive, mais le livre a pris des chemins détournés avant de se faufiler dans ma boite à lettres, hier. Aussitôt reçu, aussitôt lu !

Sedrap est un éditeur scolaire et ce livre est destiné aux enfants, à partir de 9 ans et c'est un bon support pour aborder des sujets délicats et ouvrir la discussion avec les enfants.

J'ai aimé la plume de l'auteure qui est décrite comme écrivant des histoires courtes sur des sujets parfois compliqués, qu'elle soupoudre d'humour pour que ses petits lecteurs puissent savourer et c'est bien le cas ici. J'ai également aimé les dessins, un brin rétro !

Le sujet me semble cependant un peu difficile pour un enfant de 9 ans et que l'histoire s'adresse plutôt à des collégiens, tout comme les petits héros de l'histoire.
Le sujet est intéressant et vraiment d'actualité : il faut que les enfants comprennent que la vie ne ressemble pas à ce que la publicité veut leur faire croire et ainsi les sensibiliser aux dangers, l'un d'eux étant malheureusement l'anorexie. Cela est d'ailleurs valable pour les adolescents !

Je vais le faire lire à l'aînée de mes petites filles et voir quelles sont ses réactions.

Je lirai avec plaisir un autre livre édité chez Sedrap Jeunesse pour me faire une idée sur mon ressenti par rapport à l'âge des lecteurs. A moins, qu'étant grand-mère, j'ai du mal à me souvenir de ce que auraient pu ressentir mes enfants en lisant cette histoire !
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J'ai été attirée par "Une pub d'enfer" dans la dernière Masse Critique Jeunesse parce que ce livre parlait de l'envers du décor des publicités. Ce n'est pas courant en fiction jeunesse et je me suis dit que ça pourrait éventuellement être exploitable en Education aux Médias et à l'Information.

J'étais aussi contente de tomber sur un titre pour petits lecteurs dans lequel le héros était un collégien. Ce sont souvent des élèves de primaire avec des histoires trop enfantines pour les collégiens allophones, dyslexiques, en SEGPA ou en ULIS. Pas de bol, c'est noté "dès 9 ans" en assez gros sur la couverture, ce qui peut vite dissuader des adolescents de le lire. C'est un roman au tout petit format donc - à peine une centaine de pages, mais l'interligne est étonnement assez serré. Il y a donc plus de texte que prévu.

A la réception du livre, j'ai immédiatement trouvé que la couverture ne faisait pas du tout moderne et dénotait dans la littérature jeunesse actuelle. Et pour cause, sur la quatrième de couverture j'ai découvert qu'il avait gagné un prix en 2014. Ce roman a donc quasiment 10 ans. Les dessins paraissaient moins datés à l'intérieur de l'ouvrage. Ce sont pourtant les mêmes, mais en noir et blanc. le vocabulaire est également un peu désuet pour des jeunes de 2023.

L'histoire est totalement improbable. Lors d'un concours au collège, Martin gagne la possibilité d'aller tourner la suite de sa publicité télévisée préférée et de rencontrer son "elfe", l'héroïne de cette pub qui le fait fantasmer.

La réflexion sur la publicité était intéressante, notamment pour un public jeune qui n'y est pas forcément sensibilisé. Il y est question des publicitaires qui ciblent les enfants, des corps retouchés, des slogans mensongers, de l'effet de mode, de l'apparence, mais aussi de leurs dérives tels que les troubles alimentaires. La composition des produits, notamment alimentaires, revient aussi régulièrement. Je crois que c'était la première fois que je lisais un roman jeunesse abordant cela.

Les commentaires du personnage principal sur les filles de son âge m'ont fait peur au début. Elles n'étaient pas intéressantes car "bigleuse" ou "rouquine". Les femmes adultes n'y échappent pas non plus. Une de ses profs est boudinée dans ses pantalons et "serait plus sexy avec les cheveux longs". Martin avait un comportement assez détestable. Heureusement cela évolue au fur et à mesure de l'histoire.

J'ai aimé la fin du roman. Il y a une certaine morale à cette histoire. L'autrice se veut pédagogue sur le sujet. ça rattrape le début que j'ai trouvé un peu ridicule. Il y avait probablement d'autres façons plus crédibles d'apporter la même réflexion sur les dessous des publicités. 3/5
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Grâce à une Masse Critique Babelio, j'ai eu l'opportunité de lire « Une pub d'enfer », de Marianne B. Lusson. Ce très court roman de 96 pages est publié aux éditions Sedrap Jeunesse, et a pour objectif d'amener les jeunes à réfléchir à ce qu'ils consomment.

Martin, 12 ans, est élève dans un collège en banlieue parisienne. Passionné de publicités, il gagne un concours scolaire pour apparaître dans l'une d'elles…

Dans ce récit aux intentions plus que louables, les jeunes lecteurs et lectrices font la connaissance de Martin, un collégien bien de son temps, qui aime s'habiller et se coiffer à la mode, connaît les pubs télé par coeur, et juge assez durement les personnes qui l'entourent, si elles n'entrent pas dans certaines cases. Un pur produit de son époque, qui avale d'ailleurs tout ce que lui conseillent les pubs, tant que les aliments sont beaux, lisses et ont du goût.

Mais son passage sur un plateau de tournage va briser ses illusions quand il découvrira que tout n'est que maquillage, perruques, astuces et décors en carton-pâte, chiffres et manipulation des consommateurs pour pousser petits et grands à l'achat. Martin opère alors un virage à 180°C qui semble un peu trop rapide.

Si l'idée de départ n'est pas mauvaise, car il est important de sensibiliser la jeunesse aux dangers auxquels peuvent conduire les univers glamours de la pub et de la télé (mal-être, insécurités, anorexie, etc.), l'exécution ne m'a pas totalement convaincue, Martin se transformant pratiquement du jour au lendemain en militant. Il passe d'un extrême à l'autre trop rapidement.

Ceci dit, ce type d'ouvrage pourrait aider certains consommateurs à faire preuve de mesure et à prendre le temps de faire quelques recherches sur les produits qui leur sont proposés. Il y a aussi quelques belles trouvailles, comme le nom de M. Pubelle, qui donne envie, au moment le plus sombre de l'histoire, de le rebaptiser M. Poubelle.
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