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4,04

sur 246 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très beau récit construit à l'image des souvenirs mélangés des personnes atteintes d'Alzheimer. de manière très diffuse et pleine de pudeur, l'auteur fait comprendre les relations difficiles entre ce père et sa fille, quelles en sont les origines. le lecteur est aussi amené à prendre conscience qu'il est important de dire ses peines à ceux qu'on aime avant que le dialogue soit rompu. Pour être en paix avec soi-même et bien s'inscrire dans sa propre vie, il est préférable de "vider ses valises" et il ne faut pas oublier que ce que l'on perçoit enfant n'est pas forcément le reflet des sentiments des adultes qui nous entourent...
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Alzheimer ... ou la mémoire altérée d'un septuagénaire qui n'a de cesse de chercher sa petit Lilie dans les méandres de ses souvenirs... Celle-là même qui lui rend visite chaque jeudi dans sa maison de repos et qu'il ne reconnaît plus...

Sujet traité avec une grande intelligence et un réalisme effroyable.

Ce huis-clos d'un père veuf à 39 ans qui a essayé d'être un refuge pour sa fille alors âgée de 5 ans,tentant d'être ce que l'on attendait de lui et d'Aurélie qui en grandissant, persuadée de connaître les raisons qui ont conduit sa mère à les abandonner, a tourné le dos à son père l'accablant de reproches est d'une beauté de part sa simplicité et sa profondeur.

Sous le trait de Laurent Bonneau ce drame prend une intensité puissante et cueille son lecteur dans une émotion grandissante au fil des pages. le graphisme de Bonneau est fait d'esquisses aux traits incisifs qui donnent au premier abord une impression d'inachevé mais qui prend tout son sens au fur et à mesure de la lecture de l'ouvrage. Une très belle association entre Damien MARIE et Laurent BONNEAU pour notre plus grand plaisir.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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L'histoire commence avec Florent, veuf à 39 ans et père d'une petite Lilie de 5 ans. Il a du mal à assurer sa paternité depuis la mort de sa femme.
Aujourd'hui, Florent a 70 ans et est atteint de la maladie d'Alzheimer. Sa petite Lilie a bien grandi, et après une relation distante avec son père, elle renoue pour être à son chevet le plus souvent possible. Mais Florent, qui vit hanté par le souvenir d'un épisode douloureux, ne reconnaît pas celle qu'elle est devenue.
Un graphisme délicat et pudique pour évoquer ces pertes, ces regrets, ces tentatives de renouer, portant un propos intime et juste avec une réflexion intéressante sur les couleurs.

Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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La maladie d'alzheimer va souvent malheureusement de pair avec la vieillesse. Elle est d'autant plus difficile à vivre pour Florent et Lilie car ils se sont perdus depuis longtemps. Dans l'esprit de Laurent les tons sont monochromes, les images hachurées parfois troubles et Lilie n'est qu'une enfant. En quête de celle-ci dans ses souvenirs, il ne laisse pas filer le temps, il le mélange pour rattraper ce qu'il n'a pas pu vivre dans la réalité. Une oeuvre poignante qui montre avec justesse le désarroi des malades et des familles. Les premiers prenant doucement conscience de la perte de leurs repères et les deuxièmes regrettant de ne pas en avoir fait plus. Une triste mais magnifique histoire.
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Un bel ouvrage émouvant et dur. Ceux qui me restent est pensé jusqu'au choix topographique du titre. C'est perturbant la façon dont les auteurs ont amené le thème mais si pur et juste. Tout porte sur le graphisme et la rythmique des scènes, il n'y a pas de places pour les fioritures ni l'excès. Ça vise de manière efficace droit au but, droit au coeur. L'alzheimer, une sale histoire de souvenirs qui s'envolent et qui ne restent jamais assez longtemps. Bonne découverte nommée coup de coeur 2018 au challenge BD :)
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La maladie d'Alzheimer est une maladie vraiment terrible, qui détruit tout sur son passage. C'est un sujet peu abordé dans la bande-dessinée, et lorsque j'ai vu Ceux qui me restent, j'ai tout de suite été très attirée par le synopsis, les illustrations... Je savais que cette histoire n'allait pas être très gaie, et que les dessins ajouteraient certainement un côté percutant à l'histoire. Je ne me suis pas trompée.

On alternance entre le présent et le passé (mais est-ce que ça s'est réellement passé ?) puisque Florent, atteint de la maladie d'Alzheimer, se remémore des souvenirs, lorsqu'il était jeune et que sa fille, Lilie, n'était encore qu'une enfant. Aujourd'hui, il se souvient d'elle comme d'une enfant, et ne prend pas l'adulte qu'elle est devenue pour sa fille. Aurélie, quant à elle, souffre beaucoup de cette situation. Après avoir ignoré son père durant des années, elle est malheureuse de le voir ainsi.

En 159 pages qui me paraissent beaucoup trop courtes, Damien Marie nous décrit la situation et les sentiments de ses deux personnages, qui visiblement s'aiment sans réussir à se le dire. Laurent Bonneau illustre à merveille ce que l'auteur a voulu faire passer, et la tristesse, le désespoir, l'incompréhension sont tout à fait bien représentés dans ses dessins. Certaines couleurs sont mis en avant plus que d'autres, comme le jaune.

Ce que je pourrais reprocher à ce livre, c'est vraiment de ne pas avoir prolongé l'histoire. Je me suis attachée aux personnages, et j'aurais bien aimé apprendre à mieux les connaître. Mais, autrement, je n'ai vraiment rien à redire sur cette fabuleuse bande-dessinée, tant dans l'histoire que dans les illustrations.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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(...)
Alzheimer me semble bien retranscrite dans cette bédé. le lecteur se retrouve parfois perdu comme Florent. Quelle est la suite de ce souvenir de perte? Que se passe-t-il ensuite? Comme la gomme qui semble effacer doucement le titre, la maladie gomme l'intégralité des souvenirs, le condamnant a revivre en boucle un événement dont la fin ne fut pas tragique.
La petite Lilie à l'imperméable jaune est devenue une belle jeune femme au pull jaune.
Les dessins sont vraiment très beaux. Souvent juste esquissés. Un beau travail aussi sur les fondus (je ne sais pas comment on appelle cette technique qui consiste à estomper le crayon comme Laurent Bonneau le fait). Les couleurs participent à la narration.
Une belle histoire, sans pathos, qui laisse un souvenir poignant de ce "Voyage en Alzheimer".
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Une histoire intéressante, mais racontée d'une telle manière que je n'ai pas réussi à profondément m'attacher ni au père ni à la fille. Il faut accepter la "distance" créée pour passer outre et se focaliser sur la relation et pourquoi ils en sont arrivés là : maladie, deuil, regrets et souffrance, les sujets sont prenants et traités intelligemment (mais auraient mérités parfois d'être un peu plus creusés, notamment en nous donnant plus d'information sur ce qu'il s'est passé entre la période du deuil et celle où on les retrouve dans le présent).
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Ce roman graphique est très percutant. Tout se mélange, comme les souvenirs de Florent atteint d'Alzheimer
Les dessins et la coloration aident. Ils deviennent brumeux quand les souvenirs s'emmêlent, s'eclaircissent quand son esprit retrouve le fil. Les teintes sont pastel, seule Lilie est jaune fluo et cela accentue la recherche de Florent qui ne la voit pas (malgré le fluo), ne la trouve plus a travers sa maladie. Tout s'enchaîne très vite, pas beaucoup de texte, les pages défilent et ... la fin. C'est beau et déchirant. Je pense que c'est très dure de vieillir comme ça en ayant conscience qu'on perd et mélange tout ces souvenirs. Mais aussi pour la famille de voir l'être cher disparaître. On n'apprendd que ce n'est pas le premier drame de cette famille. le deuil c'est compliqué. le pardon aussi. C'est quand même très bienveillant. Belle lecture...
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La construction du récit m'a enchanté car bien malin est celui qui a découvert dans les premières pages que le héros souffrait de la maladie d'Alzheimer. Une histoire sous tension, sensible et émouvante très sobrement mise en image.
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