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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les intentions de Julie Maroh sont plus que louables.
A travers ces corps sonores, ces saynettes empruntées à la jeunesse de Montréal, elle veut rendre visible ceux qu'on ne représentent pas.
Que ce soit en bande dessinée ou en ailleurs, le couple reste majoritairement une entité très stéréotypée. Essentiellement hétérosexuel, même si le couple homosexuel commence à être mis en scène comme une "normalité" (Embrasse-moi! d'Océanerosemarie et Cyprien Vial, sorti dernièrement, se veut par exemple la première comédie romantique lesbienne).
Julie Maroh veut montrer d'autres couples. Couples, hétéro, gay, bi, poly-amoureux, mixte, handicapés...
Les situations sont souvent banales. du moins elles seraient perçues comme telles si les protagonistes correspondaient aux stéréotypes en vigueur. Les personnages de Julie Maroh ne sont pas des stéréotypes. Pourtant les situations restent terriblement banales. Parce qu'un couple est un couple, tout simplement.
Ce livre n'est pas un livre activement militant. Il ne revendique rien, ne condamne rien. Il ne vise qu'à élargir le spectre de la "normalité", de montrer que les couples sont tous uniques, mais tous pareils. C'est un plaidoyer pour la tolérance.
Voilà pour les intentions justes et sincères de l'auteur.
Malheureusement le résultat n'est guère passionant. L'écueil que Julie Maroh n'a pû éviter est celui de l'ennui. La brièveté des nouvelles qui composent ce recueil rend difficile de faire exister les personnages Là où Chabouté est capable de faire nbaître l'émotion et 3 pages à partir de personnages anonymes et "insignifiants" (comme dans son "Fables Amères"), Julie Maroh ne fait que se mouvoir de personnages vides et désincarnés. Il est difficile de ressentir la moindre empathie pour ses personnages. Peut-être a-t-elle trop voulu les rendre normaux et a perdu ce qui faisait leur essence en chemin.
Je me suis donc ennuyé, malgré la conviction que les intentions de Julie Maroh sont excellentes et que son projet est utile, voire essentiel.
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J'avais adoré le bleu est une couleur chaude, et cela faisait un moment que je voulais lire un autre livre de cette autrice. Il m'avait été conseillé par une libraire, et en le voyant à la médiathèque, je n'ai pas pu résister.

Nous sommes à Montréal et nous allons suivre plusieurs destins de personnes amoureuses... elles n'ont pas forcément d'autre point commun que celui d'aimer. Sinon, il y a des personnages avec des âges, des origines, des orientations sexuelles, des genres... différents, et c'est cette diversité qui m'a plu.

Des instants de vie, plus ou moins joyeux, d'histoires d'amour naissantes ou non, dépeints en quelques planches par Julie Maroh. Les illustrations sont très belles, en noir, blanc, gris... Les situations sont banales, mais les personnages sont loin des stéréotypes auxquels nous avons droit habituellement. Nous avons des couples mixtes, homosexuels, polyamoureux, des personnes trans, bi, hétéros...

C'est chouette de voir d'autres personnes représentées dans des situations du quotidien, celles que nous pouvons tous et toutes connaître. Malheureusement, c'est si banal que c'est parfois un peu ennuyant, et c'est ce que je reproche à ce livre. Malgré ça, il y a de la beauté et de l'émotion, aussi bien dans les images que dans le texte, et j'ai aimé cette lecture.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Lire cette BD, c'est réaliser un double voyage: s'immiscer dans l'intimité de couples aux divers visages et plonger dans la langue québécoise si riche! Quelques clichés, pourtant, dans la façon de représenter l'amour; mais on pardonne. Une lecture sympathique pour un moment à tuer.
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Un album trop gris, qui rend un ensemble triste alors que le propos ne l'est pas.
De la diversité en amour, et de la diversité, il y en a beaucoup ; natifs américains, sourds, LGBTQI+, etc., mais la diversité ne fait pas tout, et ici, elle me semble être là pour être là, et c'est tout. Il y a peu de profondeur dans les thèmes traités, malheureusement, et en autant de pages, c'est vraiment dommage.
Avec un peu plus de couleurs, ç'aurait été déjà plus agréable, car les traits sont loin d'être vilains.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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S'est laissé lire sans susciter de véritable intérêt

J'avais apprécié le bleu est une couleur chaude, j'ai retrouvé avec plaisir l'ouverture d'esprit et la bienveillance de Julie Maroh envers les personnages qu'elle dépeint. Pas de grosse surprise côté graphismes, c'est très correct.

Le fil conducteur est constitué des différentes étapes-clés d'une relation amoureuse (rencontre, rapprochement, désir et manque, dispute, séparation...) et chaque étape est illustrée en quelques planches par un ou plusieurs couples "atypiques" : gay, lesbien, trans, jeune/vieux, amérindien/occidental, polyamoureux, etc. On comprend bien le message : "l'amour est universel et protéiforme, inutile donc de juger, d'idéaliser ou de coller des étiquettes aux uns et aux autres".

Tout cela est très honorable, mais à force de ne montrer que les points communs - assez banals forcément - entre tous ces couples, aucun ne se voit doté de la moindre singularité ni de la moindre profondeur : impossible donc pour le lecteur de se sentir touché par quelque personnage que ce soit. Dommage, car si les étiquettes et autres échelles de valeur n'ont aucune légitimité en amour, cela tient précisément du fait que deux couples "atypiques" ne sont pas plus interchangeables qu'un couple "typique" et un couple "atypique"... en clair, il y a autant de formes d'amour que d'histoires d'amour, et c'est leur singularité qui fait leur intérêt, davantage que leur universalité.

En définitive, "Corps sonores" sonne juste mais un peu creux à mon goût : je vous prédis une lecture agréable (c'est déjà ça !) mais vite oubliée.
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Qui sommes-nous pour juger les autres ? Derrière ces illustrations de Montréal fichtrement bien réussies, je pense que c'est en partie cette question que l'auteure souhaite que nous nous posions.
Dans cette bande dessinée, pas moins de 20 scénarios sont regroupés, tous différents et tous semblables à la fois.Homosexualité, hétérosexualité, poly amour, maladie, la gestion des enfants, les préjugés, les peurs et les craintes de chacun dans les relations amoureuses.
En comparant chaque histoire d'amour à un plan de métro, l'auteure nous montre que qui que nous soyons, nous passons tous par les mêmes endroits, par les mêmes stations de métro.
Pour ce voyage, on démarre à Montréal, un 1er juillet, journée nationale du déménagement, toujours synonyme de grand changement !
Lien : https://youtu.be/Syqxrx7WnN4
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(LX971) Des tranches de vie amoureuse qui tournent rapidement à plat. Cette succession de saynètes et leur brièveté m'ont empêché d'éprouver une réelle empathie ou émotion pour cette galerie de personnages. Même si j'ai trouvé certaines vignettes vraiment réussies, ça ressemble trop à un catalogue arty vantant les affres ou la cool attitude de la communauté branchée de Montréal, sorte de zapping love & hype à la sauce québécoise... Sans parler de deux ou trois scènes explicites qui risquent de faire grincer des dents, même pas sûr que ça plaise à nos élèves. Perso, non pour le Prix BDz'îles, mais en restant ouvert aux avis contraires ;)
(LP971, élève 2nde LGR) J’ai apprécié la lecture de cette bande dessinée. L’histoire n’est pas ennuyeuse car il y est représenté plusieurs scénarios. On y voit différentes rencontres amoureuses possibles et presque inimaginables. Il y a des couples de toutes les origines, des hétéros, des homosexuels, des transsexuels, des couples interraciaux etc... Ce livre est assez recherché dans le sens où, à mon avis, l’auteur a voulu faire passer un message de paix et de tolérance. Le rythme est agréable car la BD n’est pas surchargée en dialogues. Je me suis donc plus focalisée sur le graphisme en noir et blanc qui est artistique. Vu qu’il y a des scènes de sexe très osées qui y sont représentées, il me semble que cette bande dessinée est plus appropriée pour les lycéens. Je recommande cette bande dessinée pour la sélection Prix BDz’iles 2018.
(IK971) Pas trop emballée par cette série d'historiettes. Le graphisme de J. Maroh que j'avais trouvé correspondant bien à l'histoire dans le bleu est une couleur chaude, ici, me semble lourd et maladroit. Un peu décue donc malgré le parti pris engagé du thème. Non pour le Prix.

(SD976) Une BD de 300 pages aux 21 nouvelles en noir et blanc par Julie Maroh qui se situe à Montréal. Ces nouvelles relatent les jeux de Cupidon : rencontres amoureuses, séparations, affres du manque et du désir… Les corps vibrent, vivent, aiment, même passionnément, souffrent, se donnent ou se retirent.
Certes, cette BD ouvre l’esprit sur les différentes amours possibles, toutes aussi fortes les unes que les autres, mais elle est plutôt destinée à un public adulte ou de grands adolescents du fait de certaines scènes de sexe très réalistes.
A ne pas retenir pour la sélection du concours BDZ’îles.
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L'amour, l'infidélité, lhomosexualite..... je n'ai pas vraiment accroché :/
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