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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chaque fois qu'on parle d'amour
c'est avec "jamais" et "toujours"
"Viens, viens, je te fais le serment...
....qu'avant toi y'avait pas d'avant...
Y'avait pas d'ombre et pas de soleil.
Le jour et la nuit c'était pareil.
Y'avait pas au creux de mes reins,
douce, la chaleur de tes mains."
A chaque fois qu'on parle d'amour
On se le dit et on y croit
Que c'est pour la première fois
A chaque fois...A chaque fois
Chaque fois qu'on aime d'amour
Ah, pouvoir encore et toujours
S'aimer et mentir d'amour
Comme à chaque fois
Comme à chaque fois
Comme à chaque fois

p 6-7-8-9

Extrait "Chaque fois" Paroles et Musique de Barbara - 1965

Album mis en Avant Pendant Après midi Apéro Bd
La biblio de Bruz (35170) dans nos choix va nous aider.
Merci à Katia, Claire Patricia et Igor
me conseiller ces Corps Sonores
Amour toujours stop ou encore
sur les escaliers est ce qu'elle a tort ?
1er juillet, à Montréal jour de déménagement
L'amour dans tous ses chamboulements
tous ses moeurs et ses enchevêtrements.
Chérie tu préfères Avant, Après ou Pendant ?
Lui demande-t'il en se dévêtant
Tu sais bien : Avant , parce que Après c'est Pendant...
Blague mise à part.....tout à fait charmant .


Chaque sympathie nouvelle
invente un amour inédit.p248
ça aussi, jolie Julie , joliement dit...





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L'Amour dans tous ses états... de la rencontre à la séparation en passant par le couple ou plutôt les couples dans toutes leurs diversités.

C'est beau, poétique et réaliste à la fois. On est embarqué, un peu voyeurs, dans ces tranches de vie où l'amour est disséqué et observé à la loupe. Belle découverte.
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Toutes les saynètes sont véritablement passionnantes malgré le caractère parfois atypique de certaines d'entre elles. On y croit; parfois même, on les a vécues : discuter pour la première fois, savoir si on le/la rappelle avec une nuit de sexe, s'échapper après une dispute, découvrir le "polyamour", rejouer la scène de la rencontre après plusieurs années de vie commune, rester avec elle/lui malgré la maladie et les conflits, etc. Ces situations sont tellement universelles que le fait que les personnages soient hétéros, homos, bis ne change rien; le sentiment amoureux est le même quelle que soit son orientation sexuelle. Julie Marot, l'auteure, écrit une chose simple et tellement vraie dans l'introduction : "Nous ne sommes pas une minorité. Nous sommes les alternatives. Car il a autant de relations amoureuses qu'il y a d'imaginaires."
Les actions se déroulent à Montréal, ce qui sous-entend un vocabulaire parfois différent de celui de l'Hexagone. Si dans les premières scènes cela peut agacer car il y a beaucoup de petits astérisques et de mots et expressions traduits, on apprend vite à passer outre.
Les histoires sont sublimées par un dessin où le contraste du noir et du blanc est parfaitement maîtrisé. C'est un vrai plaisir visuel! Les nuances de gris, les jeux de lumières... ouah! Quel dommage que les visages des individus soient trop grossiers, avec un trait trop simple.
On ressort de cette lecture avec le coeur débordant de bons sentiments. Cette BD est véritablement une ode à l'amour et à la tolérance.
Lien : http://livheryn-lecture.ekla..
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Suite de petites histoires amoureuses, où les corps ont toute leur place. Parce que oui, l'amour, ce n'est pas uniquement les grands sentiments. Ce n'est pas non plus l'amour à 2, ou entre un homme et une femme. Des fois, c'est même une affaire de dieux qui s'amusent.
Bref, l'amour, c'est plein de manières différentes d'être et de le faire. L'amour c'est aussi le corps.
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Julie Maroh a fait paraître le bleu est une couleur chaude, un roman graphique, il y a quelques années et ce dernier a été adapté au cinéma par Abdellatif Kechiche sous le titre La Vie d'Adèle. L'adaptation cinématographique a par ailleurs remporté la Palme d'or à Cannes en 2013.
Julie Maroh adore les histoires d'amour hétéroclites, intenses, qui vont à l'encontre des stéréotypes. Elle dessine l'amour sous toutes ses formes, sous toutes ses couleurs, sous toutes ses différences. Elle affronte les tabous, elle les affiche. L'amour est immense, l'amour enflamme les corps, l'amour est libre. L'amour court, l'amour s'infiltre dans l'âme de ses personnages pour les élever toujours plus haut. C'est moderne, c'est pur, c'est vivant.
Comme le mentionne Maroh dans sa belle préface :

Nous ne sommes pas une minorité, nous sommes les alternatives. Car il y a autant de relations amoureuses qu'il y a d'imaginaires.

Dans Corps Sonores, Julie Maroh campe ses personnages à Montréal, ville de la multitude, ville de tous les possibles, durant un an. C'est un véritable hymne à l'amour composé aussi en l'honneur de cette ville que propose l'autrice. La première histoire débute le1er juillet. Il faut savoir qu'au Québec, le 1er juillet, les gens aiment déménager. Par le biais de cette étrange coutume, les locataires ont l'impression qu'ils effacent tout, qu'ils recommencent une nouvelle vie, que le bonheur est peut-être ailleurs… Il fait habituellement chaud, les corps dégoulinent de sueur. le rêve est là, au coeur de la ville, au creux du corps et de l'esprit. Ainsi, dans le roman graphique, des histoires d'amour, de désir, sont présentées. On est loin du couple hétérosexuel blanc, jeune et beau. L'autrice met en scène des handicapés, des transsexuels, des androgynes, des homosexuels, des lesbiennes, des gras, des poilus au prise avec des sentiments amoureux, avec des pulsions. À travers vint et une histoires étalées sur 300 pages, le lecteur est amené dans différentes situations amoureuses se déroulant durant une journée comme des premiers rendez-vous, des flirts dans des bars, des rencontres ratées, des attentes, des ruptures, etc. Ainsi, il y a celui qui ne sait pas s'il doit supprimer le contact enregistré dans son téléphone la veille, il y a aussi cette dame qui se souvient de l'amour de sa vie décédé, il y a celle qui avoue son amour à un couple, il y a ces deux hommes qui réinventent leur premier rendez-vous, etc. Ces êtres sont pour la plupart du temps confrontés à des décisions, ils sont à la croisée de leur destin. le lecteur passe ainsi par une vaste gamme d'émotions avec ces êtres dont le but est le même : aimer et être aimé.

Nouhad…L'absence de ton corps agresse le mien. C'est comme si pendant notre dernière étreinte tu étais parti avec ma peau. Et maintenant toute ma chair est à nu des agressions de l'extérieur. (p. 67)

La valse des corps s'avère sensorielle, elle affiche des couleurs autres, elle est intimement rattachée aux saisons qui défilent. L'amour est universel, il est partout et il résonne tout au fil des pages au rythme des corps.
J'ai bien aimé ce roman graphique car il affiche des histoires cachées. Il a le mérite de les mettre en lumière dans des teintes de sépia, puis bleutées ou monochromes pour sublimer les différences.
https://madamelit.ca/2018/04/03/madame-lit-corps-sonores-de-julie-maroh/
Lien : https://madamelit.ca/2018/04..
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Une très jolie bande dessinée québécoise, composée de 21 histoires courtes sur le thème de l'amour : rencontres, disputes, doutes, pauses, ruptures, deuils, etc.

C'est finement écrit, joliment illustré, et l'ensemble est plutôt touchant. le point marquant c'est la diversité des couples et des personnages : hétéros, gays, lesbiennes, trans, polyamoureux , handicapés, etc. Ça change, et c'est bienvenu de montrer l'amour sous toutes ses formes.
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J'ai beaucoup aimé le format « nouvelles » de cette bande dessinée, qui nous propose de découvrir l'histoire d'amour ou le point de vue sur l'amour de différents protagonistes. Les illustrations m'ont plu et j'ai trouvé très intéressant d'avoir autant de représentations du couple ou du lien amoureux plus globalement.
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Montréal : mégalopole dont l'identité pluriculturelle, riche de diversité, est choisie par Julie MAROH (autrice de « le bleu est une couleur chaude », prix du public au Festival de la bande dessinée d'Angoulême 2011) comme cadre spatio-temporel de son dernier roman graphique « Corps sonores » paru chez Glénat.
Je vous invite à découvrir ce petit bijou…

En couverture : la vue emblématique du centre-ville de l'île de Montréal depuis le belvédère du parc Mont-Royal (panorama tant convoité par tout touriste qui se respecte !). Au premier plan, un jeune couple s'embrasse : le ton est donné, l'amour sera au coeur du récit.
A Montréal, comme partout ailleurs, les couples se font et se défont. Foncièrement contemporaine, cette chronique sociale va au grès de ses corps en émoi : une véritable valse de corps criant de vérité auxquels on s'identifie avec facilité.

21 nouvelles de BD invitent à vivre les différentes étapes que peut connaître une relation amoureuse (de la rencontre à la rupture, en passant par le premier baiser et les disputes d'avant break, etc.) à travers 21 couples en tout genre. Enfin, le noir et blanc utilisé contribue au renforcement des émotions des situations sentimentales présentées.
Scénario universel qui donne à voir la réalité des rapports humains aussi complexes que beaux, tendres et fragiles.

En bref, une bande dessinée au féminin à découvrir !
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